mise à jour le 29 juillet 2020
© Ganz Fleitmann

Vinko Globokar

Compositeur, tromboniste et chef d'orchestre français d'origine yougoslave né le 7 juillet 1934 à Anderny, France.

Vinko Globokar est né en 1934 à Anderny (France) de parents slovènes. De l’âge de 13 à 21 ans, il vit à Ljubjana (Slovénie, à l’époque en Yougoslavie) où il débute comme tromboniste de jazz. Une bourse lui permet de retourner en France en 1955, où il entreprend des études au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Par la suite, il passe des périodes à Cologne, Berlin, avant de s’établir entre Paris et à Žužemberk (Slovénie). Il étudie la composition et la direction d’orchestre avec René Leibowitz puis avec Luciano Berio.

En tant que tromboniste, il suscite la création de toute une littérature contemporaine pour le trombone, d’auteurs tels que Luciano BerioMauricio Kagel, Karlheinz Stockhausen, René Leibowitz ou encore Toru Takemitsu.

De 1967 à 1973, il occupe un poste de professeur à la Musikhochschule de Cologne. En 1969, il co-fonde le groupe d’improvisation libre New Phonic Art avec Jean-Pierre Drouet, Michel Portal et Carlos Roque Alsina, puis devient le responsable du département de recherches instrumentales et vocales de l’Ircam jusqu’à 1979. De 1983 à 1999, il enseigne et dirige le répertoire du XXe siècle auprès de l’Orchestra Giovanile Italiana à Fiesole (commune de Florence). En 2003, il est nommé membre d’honneur de la Société internationale pour la musique contemporaine (SIMC ou ISMC).

Comme compositeur, Vinko Globokar, citoyen du monde éloigné de toute attache nationale, est difficilement classable. Il compose des œuvres centrées sur le rapport de la voix et de l’instrument – Discours II à VIII, Mutation pour orchestre chantant (2006-2007), ou du texte à la musique – Voie – où la tradition se confronte à l’avant-garde – Kolo, du nom d’une danse traditionnelle balkanique, où se mêlent les éléments archaïques folkloriques au traitement électronique du trombone –, habité de différentes cultures Étude pour Folklora I pour ensemble de solistes et Étude pour Folklora II pour orchestre (1968), Élégie balkanique (1992). Il considère que tout modèle d’organisation existant dans la nature ou dans la culture peut devenir musique.

Son catalogue, qui débute avec Plan pour quatre participants et un joueur de zarb (1965) et  Voie pour narrateur, trois chœurs et orchestre (1966), comprend aujourd’hui plus de cent compositions dans tous les genres, pour orchestre, chœur, solistes, ainsi que de théâtre musical.

Il dirige ses œuvres avec les orchestres du Westdeutscher Rundfunk, de Radio France, Radio Helsinki, Radio Ljubjana, ainsi qu’avec la Philarmonie de Varsovie, de Jérusalem ou de Tokyo.

Il s’intéresse par ailleurs au potentiel inventif de l’interprète, l’invitant à créer collectivement – Concerto Grosso (1969-1975), Individuum/Collectivum, Ausstrahlungen, écrite pour Michel Portal (1971), Damdaj pour neuf musiciens improvisateurs (2009).

Persuadé que la musique doit aujourd’hui avoir un rôle critique dans la société, il s’attaque à des problèmes d’ordre social dans la plupart de ses œuvres, en particulier dans Les émigrés (1986), thème qu’il reprend en 2012-2014 avec les pièces L’Exil N°1L’Exil N°2 et Exil 3, ou dans l’opéra  L’Armonia Drammatica (1987-1990). Des questions situées en dehors de la musique (d’ordre politiques, sociales ou anthropologiques), sucitent l’invention de nouvelles techniques, de nouveaux matériaux et de nouvelles formes de représentation – Les chemins de la liberté pour orchestre sans chef (2003-2004), Masse Macht und Individuum pour quatre instruments solistes et deux orchestres (1995).

Nombre de ses œuvres se confronte à la théâtralité, frontalement dans Kaktus unter Strom pour instruments, électronique et actions scéniques (1999), sous une forme plus suggestive dans le cycle Der Engel der Geschichte (2000-2004), où s’opposent deux orchestres en une métaphore guerrière, ou Das Orchester où le compositeur joue son propre rôle (1974), d’autres fois enfin au service d’une recherche sonore comme dans Introspection d’un tubiste (1983). Le corps parfois devient lui-même instrument : Corporel (1985) ou Res/As/Ex/Ins-pirer (1973) cherchent la fusion entre l’instrument et l’instrumentiste. Pour son soixante-quinzième anniversaire, fêté au festival de Ljubjana en 2009, Globokar compose Destinées machinales pour des instruments et des machines musicales de l’architecte Claudine Brahem, nouvelle exemple de ce que l’on pourrait nommer une théâtralité instrumentale.


© Ircam-Centre Pompidou, 2010

Sources

Éditions Ricordi

  • Musique soliste (sauf voix)
  • Musique de chambre
  • Musique instrumentale d'ensemble
  • Musique concertante
  • Musique vocale et instrument(s)
    • Accord pour soprano et cinq instruments (1966), 15 mn, Peters
    • Voie pour narrateur, trois chœurs et orchestre (1965-1966), 35 mn, Peters
    • Traumdeutung psychodramme pour quatre chœurs et quatre instruments (1967), 20 mn, Peters
    • Concerto grosso pour cinq instruments, chœur et orchestre (1969-1975), 60 mn, Peters
    • Un jour comme un autre pour soprano et cinq instruments (1975), 12 mn, Peters
    • scénique Carroussel pour quatre chanteurs, seize instruments et acteurs (1976-1977), 40 mn, Peters
    • Standpunkte pour chœur, orchestre et créativité collective (1977), Peters
    • élec Airs de voyages vers l'intérieur pour huit voix, clarinette, trombone et électronique (1978), 23 mn, Peters
    • scénique Miserere extrait n° 1 des Émigrés pour cinq narrateurs, trio Jazz et orchestre (1982), 45 mn, Ricordi
    • scénique Sternbild der Grenze extrait n° 3 des Emigrés, pour cinq chanteurs, mezzo-soprano, baryton soli et dix-huit instrumentistes (1985), 35 mn, Ricordi
    • élec Hallo! Do you hear me pour chœur mixte, quintette de jazz, orchestre et bande playback (1986), 32 mn, Ricordi
    • élec scénique Les émigrés théâtre musical en tryptique (1986), 1 h 20 mn, Ricordi
    • élec Kolo pour trombone solo, chœur mixte et électronique live (1988), 25 mn, Ricordi
    • scénique L'Armonia drammatica drame musical pour sept chanteurs, double chœur, saxophone ténor et orchestre (1987-1990), 2 h 15 mn, Ricordi
    • Letters pour soprano et cinq instruments (1994), 15 mn, Ricordi
    • Réponse à « Letters » après « Second Thoughts » pour soprano, flûte, accordéon et percussion (1997), 16 mn, Ricordi
    • élec Nous pensons que pour soprano, clarinette, violoncelle, piano, synthétiseur, percussion et bande (1998), 25 mn, Ricordi
    • Damdaj pour neuf musiciens improvisateurs (2009), 45 mn, Ricordi
    • élec Radiographie d’un Roman pour sept voix solistes, accordéon, percussion, chœur et grand ensemble (2010), 45 mn, Ricordi
    • élec Anonymus pour guitare, clarinette, bande et soprano (2011-2012), 16 mn, Ricordi
    • L’Exil N° 1 pour soprano (ou ténor) et cinq instrumentistes (2012), 23 mn, Ricordi
    • L’Exil N° 2 pour soprano (ou ténor) et treize instrumentistes (2012), 25 mn, Ricordi
    • scénique L’idôle théâtre musical pour chœur de filles et quatre percussionnistes (2012), 25 mn, Ricordi
    • scénique Exil 3 (Das Leben des Emigranten Edvard) pour orchestre, chœur, soprano, narrateur, clarinette contrebasse et improvisateur (2014), 55 mn, Ricordi
  • Musique vocale a cappella

Liens Internet

(liens vérifiés en juillet 2020).

Bibliographie

  • Claus-Henning BACHMANN, « Slowenien - ein europäischer Nachbar voller Widersprüche. Globokars Musiktheater vom Widerstand », in Neue Musikzeitung, n° 10, Regensburg, 1987, p. 3.
  • Claus-Henning BACHMANN, « Brief an Vinko Globokar », in Neue Zeitchrift für Musik, vol. 7/8, Mainz, 1985, p. 24-27.
  • Claus-Henning BACHMANN, « Theorie und Praxis improvisierter Musik. Über ein musikalisches Phänomen der Gegenwart », in Neue Zeitchrift für Musik, vol. 10, Mainz, 1971, p. 530-538.
  • Sabine BECK, « Vinko Globokar und der performative Körper », in Samples - Notizen, Projekte und Kurzbeiträge zur Popularmusikforschung, n° 3, 2004, téléchargeable en pdf sur http://www.aspm-samples.de/ (lien vérifié en juillet 2020).
  • Sabine BECK, Vinko Globokar: Komponist und Improvisator, Marburg, Tectum-Verlag, 2012.
  • Renate BOZIC, « Laboratorium. die Werkstatt des Komponisten Vinko Globokar », in Studien zur Wertungsforschung Bd. 23, Otto Kolleritsch, Universal Edition, Vienne, 1991, p. 187-201.
  • Jean-Michel COLLET, Annunziata DELLISANT, « Toucher (Vinko Globokar) » in Percussion, n°9, 2002.
  • Stephan FRANKE, « Vinko Globokar », in Kammermusikführer, Ingelborg Allihn , dir. de publication, Bärenreiter, Kassel, Stuttgart, Metzler, 1998, p. 222-224.
  • Jonathan GOLDMAN, « How I became a composer: an interview with Vinko Globokar », Tempo, 68(267), pp. 22-28, à lire ici (lien vérifié en juillet 2020).
  • Vinko Globokar, [brochure publiée pour les 75 ans du compositeur], Ricordi-Universal, 2009, avec des articles de Hartmut Lück, Gilbert Amy, Richard Toop, Ekkehard Jost, Helge Leiberg, Roland Quitt, Heinz Holliger, Clytus Gottwald, Sigrid Konrad.
  • « Globokar-Schwerkpunkt », in MusikTexte, n° 115, 2007, divers auteurs.
  • Vinko GLOBOKAR, Claude MINIÈRE, « C’est comme si on chantait », in TXT, n°12, 1980, p. 137‑145.
  • Vinko GLOBOKAR, « Testimonianza » in Per Edoardo Sanguineti: lavori in corso: atti del Convegno internazionale di studi, Genova, 12-14 maggio 2011, Marco Berisso, Erminio Risso et Edoardo Sanguineti (éd.), Firenze, F. Cesati, « Quaderni della Rassegna », 2012, p. 311.
  • Vinko GLOBOKAR, « “Ich habe beim Komponieren ein schlechtes Gewissen”, Vinko Globokar und Helmut Oehring im Gespräch », in Neue Zeitschrift für Musik 2008/04, p. 38
  • Vinko GLOBOKAR, « Symbol der Avantgarde (in memoriam Karlheinz Stockhausen) », MusikTexte, vol. 116, février 2008.
  • Vinko GLOBOKAR, « Wir haben viel gelacht (In memoriam Mauricio Kagel) », in MusikTexte, vol. 119, novembre 2008.
  • Vinko GLOBOKAR, « Réalität und Hoffnung », in Positionen, n°56‑57, 2003.
  • Vinko GLOBOKAR, Laboratorium, Texte zur Musik, 1967-1997, ed. Pfau, Saarbrücken, 1998.
  • Vinko GLOBOKAR, Einatmen – Ausatmen, Ekkehard Jost et Werner Klüppelholz, éditeurs, Wolke, Hofheim, 1994.
  • Vinko GLOBOKAR, « L’épine dans le pied », in Marsyas, n°14, juin 1990, p. 8‑11.
  • Vinko GLOBOKAR, Vdih, izdih, Ljubliana, Slovenska matica, 1987.
  • Vinko GLOBOKAR, « Plaidoyer pour une mise en question », dans Cahiers de recherche du CeFEDEM Rhône-alpes et du CNSM Lyon, vol. 2, Lyon, 1997, p. 39-61.
  • Vinko GLOBOKAR, « Es war einmal… », in Von Kranichstein zur Gegenwart. 50 Jahre Darmstädter Ferienkurse, Rudolf Stepha, dir. de publication, Daco, Stuttgart, 1996, p. 376-381.
  • Vinko GLOBOKAR, « In der Strudeln des Jazz und der zeitgenössischen Musik », in Neue Zeitchrift für Musik, vol. 5, Mainz, 1993, p. 8-13.
  • Vinko GLOBOKAR, « Anti-Badaboum. Für eine neue Ästhetik des Schlagzeugs », in Neue Zeitchrift für Musik, n° 150, vol. 3, Mainz, 1989, p. 22-29.
  • Vinko GLOBOKAR, « Réflexions sur l’improvisation : le point de vue d’un praticien », in Analyse musicale, n°14, janvier 1989, p. 9‑14.
  • Vinko GLOBOKAR, « Botschaften aus dem Äther. À propos de Hallo! Do you hear me? », in MusikTexte, vol. 4, Köln, 1988.
  • Vinko GLOBOKAR, « Nirgendwo dazugehören.Randbemerkungen über den Nationalismus und den Kosmopolitismus », in MusikTexte, vol. 18, Köln, 1987, p. 23-25.
  • Vinko GLOBOKAR, « Musikalische Fiktion », in MusikTexte, vol. 4, Köln, 1987, p. 11-16.
  • Vinko GLOBOKAR, « La dureté du propos, entretien avec Vinko Globokar », in Aujourd’hui l’opéra. Où va la création lyrique en France ? n°42, janvier 1980.
  • Vinko GLOBOKAR, « Reflexionen über Improvisation », in Improvisation und neue Musik, Reinhold Brinkmann, éditeur, Mainz, 1979, p. 24-41.
  • Vinko GLOBOKAR, « Toujours chez moi, toujours étranger », dans Les nouvelles littéraires, vol. 2640, 1978.
  • Vinko GLOBOKAR, « Sortir de la musique » dans Musique en Jeu, vol. 27, Paris, ed. du Seuil, Dominique Jameux, dir. de publication, 1977, p. 95-103.
  • Vinko GLOBOKAR, « L’interprète créateur » in La musique en projet, Gallimard/I.R.C.A.M, Gallimard, « Cahiers Renaud-Barrault », 1975, p. 211.
  • Vinko GLOBOKAR, « Les rapports du “psychique”, du “physique” et du “rationnel” une problématique de la composition » in La musique en projet, Gallimard/I.R.C.A.M., Gallimard, « Cahiers Renaud-Barrault », 1975, p. 211.
  • Vinko GLOBOKAR, « Soziologische Untersuchung über das Orchester. Materialien zur Diskussion eines historischen Instruments » (Teil des Orchesterwerks « Das Orchester », Ausschnitte, 1974) in Neue Zeitschrift für Musik, p. 87.
  • Vinko GLOBOKAR, « Ils improvisent… improvisez… improvisons… », in Musique en jeu, n°6, mars 1972.
  • Vinko GLOBOKAR, « Réagir… » dans Musique en Jeu, vol. 1, Paris, ed. du Seuil, Dominique Jameux, dir. de publication, 1970, p. 70-77.
  • Vinko GLOBOKAR, « Penser à Luciano Berio » sur www.lucianoberio.org.
  • Josef HÄUSLER, « Von der Musik loskommen: Vinko Globokar », in Spiegel der neuen Musik: Donaueschingen, Bärenreiter, Kassel, Stuttgart, Metzler, 1996, p. 285-291.
  • Werner KLÜPPELHOLTZ, « Die Alchemie des Alltags. Zum Musikdenken Vinko Globokars », in MusikTexte, vol. 11, Köln, 1985.
  • Werner KLÜPPELHOLTZ, « Ein Leben in Musik verwandelt. Der Musiker Vinko Globokar », in Neue Zeitschrift für Musik, 2014/03 , p. 44.
  • Werner KLÜPPELHOLTZ, Sigrid KONRAD (dir. de publication), Vinko Globokar. 14 Arten einen Musiker zu beschreiben, ed. Pfau, Saarbrüken , 2009.
  • Wolfgang KÖNIG, Vinko Globokar: Komposition und Improvisation, Wiesbaden, Breitkopf & Härtel, 1977.
  • Sigrid KONRAD, « Das Vergessen ist ausgeschlossen: Vinko Globokar und der Balkan », in Dissonance, n°92, décembre 2005, pp. 9‑11.
  • Michael KURTZ, « Vinko Globokar », in Komponisten der Gegenwart, Hanns-Werner Heister et Walter-Wolgang Sparrer, éditeurs, ed. Text+Kritik, München, 1992.
  • Jean-Pierre MATHEZ, « Vinko Globokar, l’insurgé », dans Brass Bulletin, vol. 84, Bulle 1993, p. 76-89.
  • Raffaele MELLACE, « Sanguineti e i “suoi” musicisti. Una bussola per orientarsi » in Per Edoardo Sanguineti: lavori in corso, Atti del Convegno Internazionale di Studi (Genova, 12-14 maggio 2011).
  • Claude MINIÈRE, « Vent, vouloir, vecteur, un entretien avec Vinko Globokar : une “explication dramatique” avec Wagner », in Musique en jeu: Wagner II, no°23, avril 1976, p. 61‑71.
  • Ortwin NIMCZIK, « Art. Vinko Globokar », in Metzlers Komponistenlexikon, Horst Weber, Stuttgart, Metzler, 1992, p. 281-283.
  • Max NYFFELER, « Der Körper, das unbekannte wesen. Die existenzielle, akrobatik Vinko Globokars », dans Neue Zeitschrift für Musik, 2006, n° 4, p. 18-21.
  • John WARNABY, « Vinko Globokar: revaluing a phenomenon », dans Tempo, vol. 61, n° 240, avril 2007, Cambridge University Press, p. 2-18, téléchargeable en pdf (lien vérifié en juillet 2020).
  • Peter Niklas WILSON, « Das Malheur ist schon gemarcht - Vinko Globokars Élégie Balkanique », in MusikTexte, vol. 53, Köln, 1994, p. 11-16.

Discographie

  • Vinko GLOBOKAR, Les Soliloques décortiqués, Alwynne Pritchard, BIT20 Ensemble, Trond Madsen, 1 cd Kairos, 2020, 15059KAI.
  • Vinko GLOBOKAR, L’Exil No. 2, dans « 25 Years of Collegium Novum Zürich », 1 CD Neos, 2018, 11829.
  • Vinko GLOBOKAR, Dialog über Luft, dans « Luka Juhart – Dialog », 1 CD Zavod Sploh, 2011, ZAS CD 004.
  • Vinko GLOBOKAR, Discours VIII, « Kammerton Der Gegenwart. Die Wittener Tage Für Neue Kammermusik », 1 CD Wolke Verlag, 2009, 978-3-936000-56-6.
  • Vinko GLOBOKAR, Der Engel der Geschichte, comprenant : première partie : Zerfall, deuxième partie : Mars, troisième parite : Hoffnung ; Les Otages, Bavarian Radio Symphony Orchestra, SWR Baden-Baden and Freiburg Symphony Orchestra, Arturo Tamayo, Fabrice Bollon, ochestre et studio de la SWR, 2 sacd Col legno, 2008, WWE 2SACD 20609.
  • Vinko GLOBOKAR, Monolith, dans « Voice », Astrid Schmeling : flûte, avec des œuvres de Ernstalbrecht Stiebler, Matthias Kaul, Bernhard Lang, Michael Reudenbach, Klaus K. Hübler, 1 cd Wergo, 2008, ARTS 81132.
  • Vinko GLOBOKAR, Kartomlin croisé, dans « Prague / Hannover », Lenka Zupkova : violon, avec des œuvres de Andre Bartetzki, Dorothée Hahne, Peter Köszeghy, Annette Schlünz, Thorsten Töpp, Lenka Zupkova, 1 cd Wergo, 2008, ARTS 81152.
  • Vinko GLOBOKAR, Freu(n)de, Ensemble de violoncelles, Centre de Pratique des Musiques Contemporaines, Christophe Roy, avec des œuvres de Iannis Xenakis, Georges Aperghis, Robert Pascal, Camille Roy, 1 cd Ameson, 2006.
  • Vinko GLOBOKAR, Echanges, dans « Musik Für Soloinstrumente 1965-1980 », série Musik in Deutschland 1950-2000, Deutscher Musikrat, 2006, 74321 73600 2.
  • Vinko GLOBOKAR, Toucher, dans « Gravity », 1 CD Oehms Classics, 2006, OC 716.
  • Vinko GLOBOKAR, La tromba è mobile, 1 cd Atopos, 2005, ATP007.
  • Vinko GLOBOKAR, Ombre et Toucher, dans « Jean-Pierre Drouet – Les Mains Veulent Parler Aussi », 1 CD Atopos, 2005, ATP 005.
  • Vinko GLOBOKAR, Masse, Macht Und Individuum (Ausschnitt), dans « Konzerte », série Musik in Deutschland 1950-2000, 6 CD Deutscher Musikrat, 2004, 74321 73658 2.
  • Vinko GLOBOKAR, Kvadrat ; Toucher ; Dialog über Erde ; ?corporel ; Pensée écartelée ; Ombre ; Tribadabum extensif sur rythme fantôme, Matthias Kaul : percussion, voix, hurdy-gurdy, 1 cd Wergo, 2003, WER 66622.
  • Vinko GLOBOKAR, Oblak Semen ; Discours IX ; Zlom, Klavierduo Stenzl, Orchestra Giovanile Italiana, direction : Vinko Globokar, 1 cd Sargasso, 2001, SCD 28037.
  • Vinko GLOBOKAR, Eisenberg, comprenant aussi Airs de voyages vers l’interieur et Labour, Nada Zgur, Darija Hreljanovic : sopranos, Sabira Hajdarovic, Marina Strenar, contraltos, Mleden Katanic, Josip Dern : ténors, Tomaz Faganel, Joze Fürst : basses, Michel Portal, clarinette, University of Illinois New Music Ensemble, RTV Slovenija Symphony Orchestra, Vinko Globokar, trombone et direction, 1 cd Col legno, 2000, WWE 20004.
  • Vinko GLOBOKAR, I. Discours III ; II. Discours VI ; III. Discours VII ; IV. Discours VIII ; V. Toucher ;  VI. Étude pour folklora I ; VII. Res/as/ex/inspirer ; VIII. Élégie balkanique, Heinz Holliger, hautbois (I), Quatuor à cordes Domus : Krysia Osostowicz et Marshall Marcus : violons, Robin Ireland : alto, Felix Wurman : violoncelle (II), Michael Gross, Alan Kirkendall : trompettes, Jan Babinec : cor, Vinko Globokar : trombone, Patrick Votrian : tuba (III), Ales Kacjan : flûte, Matej Sarc : hautbois, Jurij Jenko : clarinette, Metod Tomac : cor, Paolo Calligaris : basson, Jean-Pierre Drouet : percussion (IV),  membres de l’orchestre de la jeunesse italienne de Fiesole, direction : Vinko Globokar (V), Vinko Globokar :  trombone (VI), Ensemble L’art pour l’art : Astrid Schmeling, flûte, piccolo, flûte alto, Michael Schröder : guitares acoustique & électrique, Matthias Kaul, percussion (VIII), 2 cd Aulos, 2004, AUL66142.
  • Vinko GLOBOKAR, Dialog über Luft, Teodoro Anzellotti : accordéon avec une œuvre de Hosokawa, 1 cd Hat Art, 1999.
  • Vinko GLOBOKAR, Pour l’ensemble Aleph, dans « Arrêts Fréquents », 1 CD Vand’Oeuvre, 1998 9813.
  • Vinko GLOBOKAR, Masse, Macht und Individuum, Donaueschinger Musiktage 1995, avec des pièces de Josef Anton Riedl, Sabine Shäfer, Toshio Hosokawa, Hanspeter Kyburz, 2 cd col legno, 1995.
  • Vinko GLOBOKAR, « Gobokar by Globokar » : Prestop II ; Échanges ; Kolo ; Discours II ; Cri des Alpes, 1 cd Harmonia Mundi, 1992, HMC 905214.
  • Vinko GLOBOKAR, Discours III & VI ; Toucher ; Voix instrumentalisée ; Accord, Heinz Holliger : hautbois (Discours 3), Jean Pierre Drouet : percussion (Toucher), Domus Quartet (Discours 6), Michael Riessler : clarinette basse (Voix instrumentalisée), Mila Vilotijevic : soprano (Accord), 1 cd Koch, 1992, Aulos 3-1063-2.
  • Vinko GLOBOKAR, Atemstudie ; Ausstrahlungen ; Fluide ; Hallo! Do you hear me?, orchestre Musique vivante, direction : Diego Masson, orchestre de la radio Slovène, chœur Tone Tomsic de Ljubjana, direction : Vinko Globokar, 1 cd Harmonia Mundi, 1991, HMC 90933.
  • Vinko GLOBOKAR, Les Émigrés, ensemble Musique Vivante, direction : Diego Masson, Vinko Globokar, 1 cd Harmonia Mundi, coll. Musique Française d’Aujourd’hui, 1991, HMC 905212.
  • Vinko GLOBOKAR, Discours IV, dans « Alain Damiens : clarinette », avec des membres de l’Ensemble intercontemporain, avec des pièces de Philippe Fénelon, Philippe Haïm, Jacques Lenot, Iannis Xenakis, 1 cd Adda, coll. Musique Française d’Aujourd’hui, 1991, n° 581277.