Cette pièce est fondée sur la conscience de ce qui se trouve sous les sons réels… les sons cachés, les dimensions cachées du son en rapport avec différents cultes ou religions du monde ; toutes viennent d’une source unique… quelque chose qui se trouve dans les étoiles.

Le matériau harmonique, mélodique, rythmique est obtenu au moyen de trois modes de jeu différents du violoncelle (un trille de mi bémol sur le chevalet, joué avec une grande pression de l’archet, et joué de manière normale), le son d’un do aux cloches-tubes et un son de tam-tam. Le procédé le plus important consiste en l’apparition progressive de modes de jeux particuliers et de manières peu habituelles d’utiliser l’orchestre.
Ces techniques sont liées à certaines expressions religieuses ou spirituelles C’est ainsi que j’utilise une mélodie arménienne, un vieux chant séfarade traditionnel, un chanteur mulaidin et enfin une citation de l’Officium defunctorum de Tomás Luis de Victoria.

Eneko Vadillo est né à Malaga (Espagne) en 1973. Il a fait ses études de composition à l’École de Musique de Malaga et à Madrid, puis terminé son mastère en composition au Royal College of Music de Londres et un mastère en composition multimédia. Il a suivi les master-classes de Julian Anderson, Edwin Roxburgh, Magnus Lindberg, George Benjamin, Luis de Pablo, Tobias Schneid, Mauricio Sotelo, Franco Donatoni, Tristan Murail, Jo Kondo et Salvatore Sciarrino.
Eneko Vadillo a été finaliste au concours de composition de la semaine Gaudeamus ; il a également bénéficié du prix « compositeur et public » au Montréal Forum 2002, et il a été sélectionné au concours de l’Ensemble Aleph pour jeunes compositeurs.