
György Kurtág
Hungarian composer born 19 February 1926 in Lugoj.
Born in Romania in 1926, György Kurtág began studying piano in 1940 with Magda Kardos and composition with Max Eisikovits. He moved to Budapest in 1946, where he studied composition with Sandor Veress and Ferenc Farkas, piano with Pál Kadosa, and chamber music with Leo Weiner.
Unlike his friend Ligeti, Kurtág remained in Hungary, where nearly all of his work was premiered until the 1980s. He did spend some time in Paris from 1957 to 1958, where he studied with Marianne Stein and took classes with Olivier Messiaen and Darius Milhaud. The influence of the latter, along with that of the Concerts du Domaine Musical, directed by Pierre Boulez, fostered a strong connection with the techniques of the Vienna School: especially Arnold Schoenberg and Anton Webern, as well as with Karlheinz Stockhausen’s Gruppen. Kurtág’s time in Paris had a deep and lasting effect on his approach to composition. The first composition he completed upon returning to Budapest, his Quatuor à cordes, is known as his Opus n°1.
Kurtág taught piano and then chamber music at the Franz Liszt Academy of Music in Budapest from 1967 until his retirement in 1986, and continued teaching for many years after. Játékok (“Games,” 1973-1976), a cycle of piano pieces written for children and inspired by their play, bears witness to Kurtág’s strong commitment to teaching and his innovative pedagogical approach.
Most of Kurtág’s works are limited to short forms, as is evident in the title of his quartet cycle Microludes (1977-1978). In particular, he composes short vocal pieces; voice, for him, is an instrument with new possibilities that reach far beyond its traditional narrative and operatic use. These short pieces are often gathered into cycles, such as Messages de feu Demoiselle Troussova for soprano and ensemble (1976-1980), or Les Propos de Peter Bornemisza, opus 7 (1963-1968). Semantics are a key preoccupation of Kurtág’s. In music composed for poems by Pilinszky, Dalos, Kafka, or Beckett, he highlights as strongly as possible the declamatory dimension of these literary works, underlining their qualities as whole, intelligible units.
Kurtág has great affection for chamber music, as well, having taught it for the greater part of his career. The cymbalom, a traditional Hungarian instrument, appears frequently, in pieces such as Duos (1960-1961) and Szálkák (1973).
With the exception of a few works, such as Stele (1994) for large orchestra, commissioned by Claudio Abbado, and …Concertante … op. 42 for violin, viola, and orchestra (2003), Kurtág rarely wrote major orchestral pieces, preferring smaller groupings and briefer forms, seeking out the essential and working for dramatic concision within a certain asceticism.
An honorary member of several academies in Europe and the United States, Kurtàg was invited for residencies in numerous European cities and received many awards and honors, including the Ernst von Siemens Prize in 1998 and the Grawemeyer Award for …concertante…, Op. 42, in 2006.
© Ircam-Centre Pompidou, 2012
Sources
- Editio Musica Budapest
- Rachel BECKLES WILLSON : « György Kurtág » ed. L. Macy, Grove Music Online.
By Grégoire Tosser
This text is being translated. We thank you for your patience.
György Kurtág ne cherche pas à faire école. Lui-même d’ailleurs ne suit le cours d’aucun « courant » identifié, quoiqu’il s’inscrive de manière délibérée et réfléchie dans la tradition de la musique savante occidentale. Sa position sera toujours restée la même : à l’écoute et à l’écart. Sa musique, aussi marquée soit-elle par quelques grandes figures, exigeantes de préférence, de Machaut à Messiaen et Boulez, en passant par Schütz, Bach, Beethoven, Schumann, Bartók et Webern, ne ressemble à aucune autre, ni dans les formes qu’elle se choisit, ni dans l’allure qu’elle dessine. Conçue comme le recueil fragmentaire de microcosmes musicaux ouverts sur l’histoire de la musique, l’œuvre s’ancre dans le biographique et les circonstances même de la composition – voire de la recomposition ; elle se précipite souvent en un matériau condensé à l’extrême, d’une richesse expressive incomparable.
De Budapest à Paris et retour : de la musique post-bartókienne à l’esthétique fragmentaire
En 1945, en arrivant à l’Académie Ferenc Liszt qui porte le deuil du maître Bartók mort aux États-Unis cette même année, Kurtág fait la connaissance de György Ligeti, de trois ans son aîné, qui a comme lui franchi la frontière pour venir étudier à Budapest, et qui devient son ami. C’est donc sous la houlette de Pál Kadosa, Leo Weiner, Pál Járdányi, Sandor Veress et Ferenc Farkas qu’il étudie le piano, la musique de chambre et la composition.
Les témoignages sont minces concernant les œuvres des années quarante et cinquante, parfois parce que le compositeur les a retirées, ou n’autorise que rarement leur exécution. Il s’agit de pièces très marquées par Bartók, comme la petite Suite pour piano à quatre mains (1950-1951), mais majoritairement esquissée pendant son adolescence roumaine, ou des pièces très brèves pour chœur. Le Concerto pour alto et orchestre de 1953-1954, dont a été retiré le mouvement final et qui s’appelle aujourd’hui Mouvement pour alto et orchestre, est un des rares exemples de forme ample. Énoncé à l’alto solo, le thème, par ses dynamiques et son utilisation généralisée de l’intervalle de triton, parle « le Bartók », la « langue maternelle » de Kurtág selon ses propres dires :


Alors que Ligeti choisit l’exil vers l’Autriche puis vers l’Allemagne à la suite de événements de 1956, Kurtág, qui traverse une crise psychologique, demeure en Hongrie jusqu’en 1957, date à laquelle il effectue un séjour d’une année à Paris, déterminant pour sa vie de compositeur. Là, il assiste aux cours de Darius Milhaud et d’Olivier Messiaen ; spécialisée dans les traitements de crises liées aux affres de la création artistique, la psychologue Marianne Stein l’aide alors à formuler cet énoncé décisif : « essayer de combiner deux sons, seulement deux sons 1. » Cette révélation le conduit à l’extrême concentration du matériau, et ouvre la voie à son esthétique fragmentaire. Après un passage à Cologne au printemps 1958, où les Gruppen de Stockhausen et la pièce électronique Artikulation de Ligeti produisent un grand effet sur lui, Kurtág rentre en Hongrie et achève un Quatuor à cordes, véritable point de départ de son œuvre, auquel il attribue, de façon significative, le numéro d’opus 1 (1959). Dans ses mesures initiales se manifestent déjà la fragmentation du discours, la mise en œuvre discrète des techniques sérielles, la coexistence d’un chromatisme issu de Webern et d’un attachement profond aux racines folkloriques rythmiques de Bartók, l’importance de l’intervalle et du geste.
Comme les autres œuvres pour formations traditionnelles, le Quintette à vents op. 2 de 1959 et les Huit pièces pour piano op. 3 de 1960, les Huit duos pour violon et cymbalum op. 4 appartiennent à cette même période créatrice. D’une fulgurante brièveté, ils juxtaposent des univers contrastants et sont à rapprocher des Jelek (Signes) pour alto seul op. 5, contemporains : le langage y est très tranchant, la fragmentation interdit toute forme de développement et, comme chez Webern dont Kurtág connaissait déjà à l’époque l’œuvre par cœur, accorde aux simples gestes instrumentaux une charge émotionnelle exceptionnelle.

Dans les années 1960, Kurtág est répétiteur à l’École de musique Béla Bartók, et professeur de piano et de musique de chambre à l’Académie de Musique de Budapest à partir de 1967. Entre janvier 1963 et août 1968, il compose les Bornemisza Péter mondásai (Les Dits de Péter Bornemisza) op. 7 (révisés ensuite en 1976), pour soprano et piano, sur des textes de Bornemisza, un prédicateur hongrois du XVIe siècle dont Kurtág a un temps envisagé d’adapter l’Électre en opéra. D’une durée de quarante minutes, Les Dits, créés à Darmstadt à la fin de l’été 1968, sont si exigeants pour la chanteuse et pour le pianiste qu’ils ont été qualifiés de « concerto pour voix et piano ». Les techniques vocales sont essentiellement issues du syllabisme propre à la langue hongroise (celle de Bornemisza, poétique et fleurie, peut être aussi violente et vulgaire), mêlées à des influences allant de Schütz à Schoenberg en passant par Bach et Beethoven, selon l’ancrage constant et délibéré des œuvres de Kurtág dans l’histoire de la musique. Le piano est d’une extrême virtuosité et ses difficultés rythmiques et ses variations de dynamique, de nuance et de durée suggèrent l’influence du sérialisme. Ce premier opus pour la voix témoigne de la volonté d’une concordance « figuraliste » entre le texte et la musique, et met en avant le style parlando rubato de la conduite mélodique. La grande forme est fragmentée, découpée, et se présente sous un regroupement d’instantanés : le « montage », la composition des différents extraits révèle l’organisation méticuleuse de l’architecture globale, construite autour de petits motifs récurrents, clairement caractérisés et dotés d’une forte charge symbolique, comme celui-ci, connu sous le nom de « Virág az ember » (« L’homme est une fleur »), qui occupe une place centrale dans son œuvre et qui sera placé en exergue des Játékok (Jeux) pour piano :

Les Jeux : une encyclopédie poético-musicale de la forme brève
En 1973, alors que Kurtág traverse une nouvelle crise, la professeure de piano Marianne Teöke lui demande d’écrire quelques pièces pour les enfants, qui deviendront les Jeux. Aujourd’hui, huit volumes sont parus 2, regroupant plus de 300 pièces, dont l’intérêt pédagogique se double d’une véritable poétique de la forme brève – le « microlude », petit jeu, jeu miniature : exercices, danses, mélodies populaires et grégoriennes, pièces in memoriam, hommages, etc. Les Jeux révèlent le côté ludique et dramatique, théâtral, mais aussi et surtout performatif de la musique : ils engagent le corps dans son ensemble et accordent une grande place à l’expérimentation – ce en quoi ils se démarquent des Mikrokosmos de Bartók, ou d’une méthode de piano traditionnelle :
« L’idée de composer les Jeux m’a été inspirée par des enfants jouant spontanément avec le piano, des enfants pour qui l’instrument est encore un jouet. Ils l’expérimentent, le caressent, « l’attaquent » parfois et ils laissent courir leurs doigts. (…). Il s’agit « d’expérimenter » son instrument plutôt que « d’apprendre à jouer du piano ». Le plaisir de jouer, la joie du mouvement, oser des déplacements rapides sur toute l’étendue du clavier dès les premières leçons, au lieu d’un tâtonnement maladroit sur les touches en comptant les temps. Toutes ces idées très générales sont à l’origine de la création de ce recueil. Le jeu – c’est le jeu. Il requiert beaucoup d’initiative et de liberté de la part de l’interprète. (…). Utilisons toutes nos connaissances et nos souvenirs encore vivaces de la déclamation libre, du parlando rubato de la musique populaire, du chant grégorien et de tout ce que la pratique de la musique improvisée a fait surgir. Et affrontons bravement – sans craindre l’erreur – le plus difficile : créer, avec des valeurs longues ou courtes, des proportions valides, une unité et un flux – pour notre propre joie aussi. »
Cette introduction de Kurtág (volume 1 de la partition) énonce certains principes valables pour l’ensemble de son œuvre : 1. La musique est un jeu – sérieux, certes, mais qui doit conserver une approche spontanée, une part de divertissement enfantin. 2. La musique est un texte, ou mieux : un discours – la musique n’évacue jamais la dimension langagière, elle parle. 3. La musique est d’abord interprétation – elle doit mobiliser toutes nos connaissances, notre mémoire, notre être ; mais elle est faite pour vibrer, pour résonner : elle ne s’accomplit que dans sa concrétisation sonore. 4. La musique est un acte de communication, une mise en relation, un message – il est difficile de trouver chez Kurtág une pièce qui ne soit pas écrite pour une circonstance particulière, ou à l’attention de quelqu’un : porteuse de la marque d’autrui, l’œuvre doit son existence à des événements (auto)biographiques, elle est inscrite dans le vécu, dans la vie. L’esthétique de la citation, de la référence, de l’allusion participe de ce même mouvement.


En haut : début du 1er Concerto pour piano de Tchaïkovski 3
En bas : Jeux, vol. I, Hommage à Tchaïkovski
Cette pièce combine deux notions importantes : l’objet trouvé et l’objet volé. Le premier, c’est le fait d’appréhender l’instrument de façon immédiate, instinctive – par exemple, ici, le jeu avec les paumes. Un autre exemple serait les lents accords, arpégés du grave vers l’aigu, sur les six cordes à vide de la guitare au début de Grabstein für Stefan (Tombeau de Stephan)op. 15 c (1978-1979). Le second, c’est le fait de citer, de voler une phrase musicale dont l’appartenance est audible, manifeste – ici, l’entrée du piano dans leConcertode Tchaïkovski. Ainsi, dans la troisième pièce de l’*Omaggio a Luigi Nono*(Hommage à Luigi Nono)op. 16 pour chœur mixtea cappella(1979), le texte de Rimma Dalos (« L’amour pendant des mois, / La souffrance pendant des années, / C’est ainsi que tout s’est passé ») suggère à Kurtág la citation du début de l’opéra de Wagner,Tristan et Isolde, dont le leitmotiv est immédiatement repérable par le saut de sixte ascendant, l’arrêt sur cette note aiguë, puis la descente commençant par un demi-ton.
Dans les Jeux est présente toute la musique de Kurtág. Ils sont un immense cahier de notes où sont écrites des « pièces les plus courtes possibles, où l’on exploite le matériau au maximum » (Kurtág) 4, et que le compositeur réutilise en permanence. Dans ce vaste ensemble, il appartient à l’interprète d’opérer un choix de pièces, de composer un programme – élaborer, pour une formation donnée ou dans le cadre d’un concert, un programme ordonné de façon cohérente, où le fragment s’articule avec des fragments (éventuellement d’autres compositeurs) qui n’étaient pas destinés à se côtoyer au sein d’une œuvre musicale existante. Dans ce cadre viennent prendre place la transcription, l’auto-transcription et l’hommage, qui créent une véritable constellation-communauté intertextuelle. Kurtág nous a livré plusieurs exemples de « programmes composés » dans les années 1990, notamment le Portraitkonzert du 10 août 1993 autour des deux op. 27, ou Rückblick, Hommage à Stockhausen (Altes und Neues für vier Spieler), pour trompette, contrebasse et claviers (1993), ou encore l’assemblage, devenu célèbre, que le couple Kurtág, au piano à deux et à quatre mains, effectue parmi les pièces des Jeux et certaines Transcriptions de Machaut à J. S. Bach (1974-1991).
Troussova et la décennie de l’aphorisme vocal
À la fin des années 1970, Pierre Boulez lit de nombreuses partitions pour constituer le répertoire du nouvel Ensemble intercontemporain. C’est ainsi qu’il découvre ***Les Dits de Péter Bornemiszaop. 7 et que Kurtág lui fournit la partition de sa dernière œuvre, lesPoslanija pokojnoj R. V. Trusovoj (Messages de feu Demoiselle R. V. Troussova) op. 17 (1976-1980) pour soprano et 13 instrumentistes sur 21 poèmes en russe de Rimma Dalos, qui sont créés à Paris en janvier 1981 et ouvrent définitivement à Kurtág, qui a alors 45 ans, la voie de la reconnaissance. Œuvre inclassable qui peut faire penser sous certains aspects à Erwartung de Schoenberg 5, parcours autobiographique sensuel et douloureux, les Messages sont le lieu d’une mise en musique tout à fait fascinante, où le compositeur fait montre d’une compréhension sans égale de la portée sémiotique et sémantique du langage, sans renoncer aux éléments madrigalistes ni aux tournures expressives du romantisme.

Texte : « Pourquoi / ne pousserais-je pas de cris de cochons /
quand, autour, tout le monde grogne ? »
La décennie suivante est celle des œuvres vocales, principalement écrites à l’attention de la soprano Adrienne Csengery : Hét dal (Sept chants)op. 22 sur des poèmes d’Amy Károlyi (1981),Stsenï iz romana(Scènes d’un roman)op. 19 (1981-1982) etRequiem po drugu(Requiem pour un ami)op. 26 (1982-1987) sur des poèmes de Rimma Dalos,József Attila-töredékek(Fragments d’Attila József)op. 20 (1981-1982),Kafka-Fragmente**(Fragments de Kafka)op. 24 (1985),Három régi felirat(Trois inscriptions anciennes) op. 25 (1986-1987). Si elle est constamment sollicitée, la voix de soprano est accompagnée par des formations très variées ; les langues mises en musique sont aussi très diverses : le hongrois, l’allemand, le russe – que Kurtág dit avoir appris pour lire Dostoïevski ; cette découverte lui ouvre les œuvres des grands poètes et poétesses (Mandelstam, Tsvétaïeva, Akhmatova, Essenine, Lermontov, Blok), qu’il met en musique dans ses*Pesni Unïniya i Pechali**(Chants de désespoir et de chagrin)op. 18, pour double chœur mixte et instruments (1980-1994) puis dans lesQuatre chants sur des poèmes d’Anna Akhmatova*op. 41 pour soprano et ensemble (1997-in progress). Le français et l’anglais suivront, à la fin des années 1980 et dans les années 1990 (op. 30, op. 36 ) – certaines pièces isolées ou non publiées mettent également en musique du grec ancien. Dans une recherche d’adéquation entre les formes musicale et littéraire, Kurtág privilégie naturellement les formes brèves, poétiques ou littéraires, comme support textuel de ses œuvres vocales : haïkus, aphorismes, maximes, poèmes fragmentaires et inachevés, esquisses, entrées de journal, etc.
Depuis le Quatuor à cordes op. 1, Kurtág réserve également au quatuor à cordes une place de choix dans sa production : avant l’*Officium breve in memoriam Andreae Szervánszky* op. 28 (1988-1989), et les Six moments musicaux pour quatuor à cordes (1999-2005), les Douze microludes en hommage à András Mihály (1977-1978) adoptent une forme simple, non développée, souvent tripartite avec des éléments contrastants (proposition, réponse, coda) – des « objets sonores équilibrés », selon l’expression du compositeur. Les Douze microludes sont un parcours sur les douze demi-tons de la gamme chromatique, comme le Clavier bien tempéré de Bach. Parfois enchaînées sans interruption, les pièces instaurent chacune un climat différent. Dans le microlude n° 5, repris dans le dernier mouvement de …quasi una fantasia… op. 27 n° 1, les « bribes d’une mélodie de colinda », entrecoupées de notes tenues en harmoniques, montrent le caractère lointain, fragmentaire et mélancolique du souvenir d’une chanson de quête que chantent les enfants à la période de Noël dans le Banat natal de Kurtág.
Dans les années 1980, la concentration du matériau est donc plus que jamais de mise : aucune œuvre de « grande ampleur » ne voit le jour, seules des juxtapositions d’aphorismes formant une large structure fragmentée et discontinue semblent possibles sous la plume de Kurtág. La très forte personnalité du compositeur n’a d’égale que sa singularité et son humble discrétion : son langage musical reste à l’écart, notamment, des avancées technologiques 6 et conserve des moyens d’écriture conventionnels ; Kurtág se refuse à consigner des écrits théoriques, et les seules considérations sur la (sa) musique tiennent en une Laudatio pour György Ligeti 7, quelques entretiens et trois courtes préfaces à des partitions (Jeux, op. 28, op. 37). Le discours musicologique n’intéresse pas Kurtág ; dans ses cours de musique de chambre, ou ses classes de maître, il lui oppose un discours à visée purement interprétative, qui développe de façon absolument unique sa façon de concevoir, de jouer, de vivre la musique – la seule apte à dire, à parler, à raconter.
Les années quatre-vingt-dix et deux mille : encore et encore, le même chemin…
À la fin des années 1980, Kurtág commence à s’intéresser à des effectifs instrumentaux plus importants, parfois spatialisés, comme dans …quasi una fantasia… op. 27 n° 1 (1987-1988, pour piano et groupes instrumentaux) et Op. 27 n° 2 Double concerto(1989-1990, pour piano, violoncelle et deux ensembles). Il développe son œuvre composée pour la chanteuse Ildikó Monyók (Samuel Beckett: mi is a szóop. 30 a pour voix et piano, 1990) enSamuel Beckett: What is the Wordop. 30 b, pour alto solo (récitante), voix et groupes instrumentaux (1990-1991), qui met en musique le dernier poème de Beckett,Comment dire(écrit en français en 1988), conjointement dans sa traduction hongroise et anglaise. Comme Beckett, Monyók a connu l’aphasie, et le parcours de l’œuvre se présente comme une douloureuse rééducation de la parole. La voix réapprend le langage et sa capacité à signifier à travers des modes de jeu très variés : la récitation, leSprechgesang, le murmure, le cri, la déclamation, le rire, leparlando**rubato, le balbutiement, etc.
Après sa retraite de l’enseignement en 1986, Kurtág se consacre exclusivement à ses activités favorites : la composition et le travail aux côtés des interprètes, dans de nombreux pays (Pays-Bas, Allemagne, Grande-Bretagne, etc., et depuis 2000 principalement en France). Tous les interprètes disent l’expérience décisive que constitue le travail avec Kurtág sur une œuvre : excessif et exigeant, d’une passion communicative, il fabrique pour ainsi dire une tradition orale de l’interprétation, condensant en deux phrases un cours d’histoire de la musique, associant une approche parfois enfantine à un goût rigoureux et sûr. Ces séances sont pour Kurtág le lieu principal de création ; il ne peut concevoir une œuvre que s’il en a une perspective sonore concrète : il écrit avec et pour les interprètes.
Son retour au grand orchestre se fait d’ailleurs avec Stèle op. 33 (1994), dont la composition est entreprise précisément lors d’une résidence à la Philharmonie de Berlin. En trois mouvements, cette œuvre arrange en partie des pièces préexistantes, comme les recueils pour orchestre op. 34 (1991-1996) et Messages Nouveaux messages op. 34a (1998-2000). Les œuvres vocales les plus récentes, qui concernent Hölderlin – Hölderlin-Gesänge (Chants de Hölderlin) pour baryton solo et instruments (1993-1997) –, Beckett – …pas à pas – nulle part… pour baryton, percussion et trio à cordes – (1993-1998) – et Lichtenberg – Einige Sätze aus den Sudelbüchern Georg Christoph Lichtenbergs, œuvre pour soprano solo (1996) qui s’est trouvée révisée pour soprano et contrebasse en 1999 – sont des réunions de fragments qui jouent avec les capacités expressives et dramatiques de la voix.
Cette faculté de reprendre le même matériau pour le transposer ou le réécrire est une caractéristique importante : l’œuvre est à la fois totalement unique et essentiellement dépendante des œuvres dont elle provient. À ce titre, une des œuvres les plus complexes du point de vue de l’intertextualité, de la citation, de la recomposition est l’*Hommage à R. Sch.* op. 15 d pour clarinette, alto et piano (1990) : une généalogie remarquable peut en être dressée, convoquant Schumann, mais également Attila József, Guillaume de Machaut, et d’autres œuvres de Kurtág 8.
La musique de chambre a en quelque sorte remplacé les Jeux et est devenue une main courante, avec des effectifs et des combinaisons très divers : les Jeux et messages pour bois et les Signes, jeux et messages pour cordes sont des recueils in progress qui transcrivent des pièces plus anciennes mais accueillent aussi des éléments inédits – l’altiste Ken Hakii et la violoniste Hiromi Kikuchi, dédicataire de la Hipartita op. 43 pour violon solo (2000-2004), jouent un grand rôle dans la diffusion et l’interprétation des pièces de ce dernier recueil. …concertante… op. 42 pour violon, alto et orchestre (2003), qui leur est dédié, présente une forme de grande ampleur, mais où la juxtaposition des éléments motiviques et le silence soulignent l’écriture fragmentaire qui est à l’œuvre.
Œuvre d’un « honnête homme » du XXe siècle, polyglotte, la musique de Kurtág est ancrée dans l’histoire de la musique, où sont choisis ancêtres et influences ; immédiate et directe, elle ne renonce pas à ses capacités expressives ni à ses ressemblances avec le langage. Conçue comme « recherche continue 9 », elle est le lieu de l’écriture comme de la réécriture : l’œuvre – fragmentaire, produit et processus – est destinée à être perpétuellement rouverte, remise sur l’établi, rendue à son état d’inachèvement.
- On peut entendre, dans le premier des Négy dal Pilinszky János verseire (Quatre chants sur des poèmes de János Pilinszky) op. 11 pour basse et orchestre de chambre (1973-1975), un exemple de la prégnance de cette affirmation : la déclamation de la voix semble ne jamais pouvoir se détacher de la note ré, avant, dans un ultime effort, de chanter un do dièse puis un do bécarre.
- Les volumes les plus récents (V à VIII, dont la publication a débuté en 1995, alors que les quatre premiers volumes ont été édités en 1979) regroupent les « messages personnels et entrées de journal intime », ancrant ainsi ouvertement la musique de Kurtág dans la dimension autobiographique.
- Réduction pour deux pianos : le piano II joue l’orchestre, le piano I joue la partie de piano solo, qui est celle imitée par le Jeu de Kurtág.
- György KURTÁG, « Játékok : une leçon de György Kurtág », trad. par Stella Senes, dans Philippe ALBÈRA (sous la dir. de), György Kurtág XE “Kurtág” : entretiens, textes, écrits sur son œuvre, Genève, Contrechamps, 1995, p. 27.
- Est-ce un cycle de mélodies, un opéra sans mise en scène ? La soprano Adrienne Csengery parle, quant à elle, de « monodrame » (dans Philippe ALBÈRA (sous la dir. de), György Kurtág…, op. cit., XE “Kurtág” p. 63),tant les moyens convoqués sont lyriques et dramatiques, entièrement au service du texte, bien que sans mise en scène.
- Après de longues périodes d’improvisation, il s’essaiera néanmoins, avec plus ou moins de bonheur comme de réticence, à la co-composition avec son fils, fervent utilisateur de l’informatique musicale à des fins de composition : Lajka-emlék (Mémoire de Laïka) pour bande (1990) et *Zwiegespräch (Conversation à deux) pour quatuor à cordes et électronique (1999-2000).
- Dans Philippe ALBÈRA (sous la dir. de), György Kurtág…, op. cit., XE “Kurtág” p. 43-54.
- Voir, notamment, Friedemann SALLIS, « The Genealogy of György Kurtág’s Hommage à R. Sch., op. 15d », dans Péter HALÁSZ (sous la dir. de), Studia Musicologica Academiae Scientiarum Hungaricae, t. XLIII, fasc. 3-4 [Hommage à Kurtág], 2002, p. 311-322.
- « J’ai une façon très primitive de penser la musique : comme recherche continue » (Kurtág, cité dans Philippe ALBÈRA (sous la dir. de), ibid., p. 7).
© Ircam-Centre Pompidou, 2009
- Solo (excluding voice)
- Nyolc zuongoradarab (1960), 5 mn, Universal Edition
- Jelek for viola (1992, 1994, 1961), 5 mn, Editio Musica
- Cinque Merrycate for solo guitar (1962)
- Szálkák for cymbalum (1973), 7 mn, Editio Musica
- Elö-játékok for piano (1973-1974), Editio Musica
- Szálkák piano version of op. 6c (1973-1978), 6 mn, Editio Musica
- Pilinszky János : Gérard de Nerval for solo cello (1986), 3 mn, Editio Musica
- Jelek version for solo cello (1961-1989), 5 mn, Editio Musica [program note]
- Ligature e versetti for organ (1990), Editio Musica
- Trois in memoriam for piano (one, two or three hands) (1988-1990), 5 mn, Editio Musica
- Átiratok Machaut-Tól J. S. Bachig for piano (four to six hands), and two pianos (1974-1991), Editio Musica [program note]
- In memoriam Tamás Blum for solo viola (1992), Editio Musica [program note]
- Az hit... from Dits de Péter Bornemisza, for solo cello (1998), 3 mn, Editio Musica [program note]
- Jelek, játékok és üzenetek for solo double bass (1999-2000), Editio Musica
- Játékok és üzenetek for solo bassoon (1986-2001), Editio Musica
- Játékok és üzenetek for solo oboe (1997-2001), Editio Musica
- Játékok és üzenetek for solo clarinet (1984-2001), Editio Musica
- Hipartita for solo violin (2000-2004), 30 mn, Editio Musica
- Jelek, játékok és üzenetek for solo violin (1989-2004), Editio Musica
- Játékok és üzenetek for flute (1992-2005), Editio Musica
- Jelek, játékok és üzenetek for solo viola (1998-2005), Editio Musica
- Játékok for piano, piano four hands, and two pianos (1973-2010), Editio Musica [program note]
- …sospiri, gemiti… three pieces for viola da gamba (2008-2011)
- ...couple égyptien en route vers l'inconnu... for piano with supersordino or pianoforte (2013), Editio Musica
- Chamber music
- Suite for piano four hands (1950-1951), 4 mn, Editio Musica
- Quatuor à cordes (1959), 14 mn, Editio Musica
- Quintette à vents (1959), 7 mn, Editio Musica
- Huit duos for violin and cymbalum (1960), 5 mn, Universal Edition [program note]
- In memoriam György Zilcz for two trumpets, two trombones and tuba (1975), 4 mn, Editio Musica
- A kis csáva for piccolo, trombone and guitar (1978), 7 mn, Editio Musica
- Hat darab harsonára és zongorára (1978), 10 mn, Editio Musica
- Hommage à András Mihály twelve microludes for string quartet (1977-1978), 9 mn, Editio Musica [program note]
- Herdecker Eurythmie petits concerts édifiants pour Theo et Gerhard, for violin and tenor vielle (1979), 10 mn, Editio Musica [program note]
- Herdecker Eurythmie pièces calmes pour Olga-Maria, for flute and tenor vielle (1979), Editio Musica
- Tre pezzi per violino e pianoforte (1979), 10 mn, Editio Musica [program note]
- Bagatelles for flute, piano and double bass, arrangements of pieces from Játékok (1999, 1981), 10 mn, Editio Musica
- 13 Darab két cimbalomra a Játékokból for two cymbaloms (1982), 20 mn, Editio Musica [program note]
- Panaszos kérlelö for recorder and piano (1988), 3 mn, Editio Musica
- Ligatura-Message to Frances-Marie The Answered Unanswered Question, for cellos with two bows, two violins and celesta scattered in space (1989), 3 mn, Editio Musica [program note]
- Officium breve in memoriam Andreæ Szervánszky for string quartet (1988-1989), 12 mn, Editio Musica [program note]
- Hommage à R. Sch. for clarinet (also bass drum), viola and piano (1990), 9 mn, Editio Musica [program note]
- Aus der ferne III for string quartet (1991), 3 mn, Universal Edition [program note]
- Életút (Lebenslauf) for two pianos (separated by a quarter tone) and two basset horns (1992), 7 mn, Editio Musica
- Rückblick old and new for four instrumentalists (trumpet, double bass and keyboards) - Hommage à Stockhausen (1993), 1 h 17 mn, Editio Musica [program note]
- Irka-firka születésnapra – Mihály Andrásnak for two violins, two violas, cello and double bass (1994, 1991), Editio Musica
- Tre pezzi per clarinetto e cimbalom ; Tre altri pezzi per clarinetto e cimbalom (1996), 10 mn, Editio Musica
- Hét Bach-korál transcriptions for piano four hands (1985-1998, 2010), Editio Musica
- Aus der Ferne V for string quartet (1999), 3 mn 30 s, Editio Musica
- Myriam Marbé in memoriam for three recorders (1999), 5 mn, Editio Musica
- elec Zwiegespräch for string quartet and electronics (co-composed with György Kurtág jr) (2006, 1999, 2000, 2001, 2002, 2002), variable, Editio Musica
- Játékok és üzenetek for wood duos (1998-2000), Editio Musica
- Játékok és üzenetek for winds, strings and keyboard (1992-2000), Editio Musica
- Jelek, játékok és üzenetek for string duos (1978-2003), Editio Musica
- Hommage à Jacob Obrecht for string quartet (2004-2005), Editio Musica
- Jelek, játékok és üzenetek for string trio (1989-2005), Editio Musica
- Négy initium az Hommage à Jacob Obrecht-ből for viola and cello (2005), Editio Musica
- Six moments musicaux for string quartet (1999-2005), Editio Musica
- Triptic for two violins (2007), Editio Musica
- Varga Bálint Ligaturája for violin, cello and upright piano (2007), Editio Musica
- Instrumental ensemble music
- 24 Antiphonae (1970-1971), Universal Edition
- ΣΤΗΛΗ (Stele) for large orchestra (1994), 13 mn, Editio Musica
- ...a Százévesnek - Hommage à Takács Jenő 100 for small string orchestra (2002), Editio Musica
- Sinfonia breve per archi - Fried Márta emlékére for small string orchestra (2004), Editio Musica
- Új üzenetek zenekarra for orchestra (1998-2008), 13 mn, Editio Musica
- Brefs messages for ensemble (2010), Editio Musica
- Zwiegespräch for synthesizer and orchestra (2012-2014), 24 mn, Editio Musica
- Petite musique solennelle - en hommage à Pierre Boulez 90 for orchestra (2015), 7 mn 30 s, Editio Musica
- Jelek, játékok és üzenetek for multiple instruments (1987-2018), Editio Musica
- Concertant music
- Mouvement pour alto et orchestre (1953-1954), 12 mn, Editio Musica
- Confessio piano concerto (1980-1986)
- ...quasi una fantasia... for piano and instrumental groups scattered in space (2001, 1987-1988), 10 mn, Editio Musica [program note]
- Grabstein für Stephan for guitar and instrumental groups scattered in space (1978-1989), 6 mn, Editio Musica [program note]
- Op. 27 n° 2 [Double concerto] for piano, cello and two instrumental groups scattered in space (1989-1990), 15 mn, Editio Musica [program note]
- ...concertante... for violin, viola and orchestra (2006, 2003), 26 mn, Editio Musica
- Vocal music and instrument(s)
- Tánc dal for children's choir and piano, based on a text by Sandor Weöres (1950), Inédit
- Bornemisza Péter mondásai concerto for soprano and piano with texts by Péter Bornemisza (1969, 1975-1976, 1963-1968), 40 mn, Universal Edition
- Egy téli alkony emlékére four fragments on poems by Pál Gulyás, for soprano, violin and cymbalum (1969), 6 mn, Universal Edition
- Négy capriccio for soprano and chamber orchestra, to texts by István Bálint (1993, 1999, 1959-1970), 9 mn, Universal Edition [program note]
- Eszká-emlékzaj seven songs to poems by Dezsö Tandori, for soprano and violin (1974-1975), 8 mn, Editio Musica [program note]
- Négy dal Pilinszky János verseire for bass and chamber orchestra (1975), 8 mn, Universal Edition [program note]
- Herdecker Eurythmie ... to poems by Ellen Lösch, for narrator and tenor vielle (1979), Editio Musica
- Poslanija pokojnoj R. V. Trusovoj twenty-one poems by Rimma Dalos, for soprano and ensemble (1976-1980), 27 mn, Editio Musica [program note]
- Hét dal for soprano and cymbalum (or piano) (1981), 10 mn, Editio Musica
- Stsenï iz romana fifteen poems by Rimma Dalos, for soprano, violin, double bass and cymbalum (1979-1982), 19 mn, Editio Musica [program note]
- Három dal Pilinszky János verseire for bass (or baritone-bass) and piano (1975-1986), 6 mn, Universal Edition
- Három régi felirat for soprano and piano (1986-1987), 7 mn, Editio Musica
- Kafka-Fragmente for soprano and violin (1985-1987), 56 mn, Editio Musica [program note]
- Requiem po drugu for soprano and piano (1982-1987), 10 mn, Editio Musica
- Hölderlin : An... for tenor and piano (1988-1989), 2 mn, Editio Musica
- Samuel Beckett : mi is a szó Siklós István tolmácsolásában Beckett Sámuel üzeni Monyók Ildikóval [with István Siklós for performer, a message from Samuel Beckett by Ildikó Monyók], for voice and upright piano (1990), 14 mn, Editio Musica [program note]
- Samuel Beckett : What is the Word Siklós István tolmácsolásában Beckett Sámuel üzeni Monyók Ildikóval [with István Siklós for performer, a message from Samuel Beckett by Ildikó Monyók], for contralto solo (reciter), five voices and instrumental groups scattered in space (1990-1991), 14 mn, Editio Musica [program note]
- Pesni Unïniya i Pechali op. 18 six Russian choirs for mixed double choir and instruments (1980-1994), 25 mn, Editio Musica
- Requiem der Versöhnung for soloists, choir and orchestra (1995), Editio Musica
- Üzenetek zenekarra for orchestra and mixed choir (1991-1996), 13 mn, Editio Musica
- Hölderlin-Gesänge for solo baritone (and instruments) (1993-1997), Editio Musica
- ...pas à pas - nulle part... for baritone, percussion and string trio (1993-1998), 35 mn, Editio Musica
- Einige Sätze aus den Sudelbüchern Georg Christoph Lichtenbergs revised version for soprano and double bass (1996-1999), Editio Musica
- Esterházy Péter: Fancsikó és Pinta (Töredékek) - Bevezetés a Szépéneklés Müvészetébe I for solo voice and piano and celesta (one instrumentalist) (1999), Editio Musica
- Colindă – Baladă for solo tenor, two mixed choirs and instrumental ensemble (2000-2007), 16 mn, Editio Musica
- Songs to Poems by Anna Akhmatova for soprano and ensemble (1997-2008), 15 mn, Editio Musica
- A cappella vocal music
- Klárisok for mixed choir, on a poem by Attila József (1950), 60 s, Editio Musica
- Omaggio a Luigi Nono op. 16 for a cappella choir (1979), 10 mn, Editio Musica
- József Attila-töredékek for solo soprano (1981), 15 mn, Editio Musica
- Nyolc kórus Tandori Dezsö verseire for mixed choir (1981-1984), 10 mn, Editio Musica
- Kórkép és Hattyudal for mixed choir (2005, 1978-1981), 60 s, Editio Musica
- Electronic music / fixed media / mechanical musical instruments
- elec Lajka-emlék for tape, co-composed with György Kurtág Jr. (1990, 2002), 3 mn 23 s, Editio Musica
- 2018
- Jelek, játékok és üzenetek for multiple instruments, Editio Musica
- 2015
- Petite musique solennelle - en hommage à Pierre Boulez 90 for orchestra, 7 mn 30 s, Editio Musica
- 2014
- Zwiegespräch for synthesizer and orchestra, 24 mn, Editio Musica
- 2013
- ...couple égyptien en route vers l'inconnu... for piano with supersordino or pianoforte, Editio Musica
- 2011
- …sospiri, gemiti… three pieces for viola da gamba
- 2010
- Brefs messages for ensemble, Editio Musica
- Játékok for piano, piano four hands, and two pianos, Editio Musica [program note]
- 2008
- Songs to Poems by Anna Akhmatova for soprano and ensemble, 15 mn, Editio Musica
- Új üzenetek zenekarra for orchestra, 13 mn, Editio Musica
- 2007
- Colindă – Baladă for solo tenor, two mixed choirs and instrumental ensemble, 16 mn, Editio Musica
- Triptic for two violins, Editio Musica
- Varga Bálint Ligaturája for violin, cello and upright piano, Editio Musica
- 2005
- Hommage à Jacob Obrecht for string quartet, Editio Musica
- Jelek, játékok és üzenetek for solo viola, Editio Musica
- Jelek, játékok és üzenetek for string trio, Editio Musica
- Játékok és üzenetek for flute, Editio Musica
- Kórkép és Hattyudal for mixed choir, 60 s, Editio Musica
- Négy initium az Hommage à Jacob Obrecht-ből for viola and cello, Editio Musica
- Six moments musicaux for string quartet, Editio Musica
- 2004
- Hipartita for solo violin, 30 mn, Editio Musica
- Jelek, játékok és üzenetek for solo violin, Editio Musica
- Sinfonia breve per archi - Fried Márta emlékére for small string orchestra, Editio Musica
- 2003
- ...concertante... for violin, viola and orchestra, 26 mn, Editio Musica
- Jelek, játékok és üzenetek for string duos, Editio Musica
- 2002
- ...a Százévesnek - Hommage à Takács Jenő 100 for small string orchestra, Editio Musica
- 2001
- Játékok és üzenetek for solo bassoon, Editio Musica
- Játékok és üzenetek for solo oboe, Editio Musica
- Játékok és üzenetek for solo clarinet, Editio Musica
- 2000
- Jelek, játékok és üzenetek for solo double bass, Editio Musica
- Játékok és üzenetek for wood duos, Editio Musica
- Játékok és üzenetek for winds, strings and keyboard, Editio Musica
- 1999
- Aus der Ferne V for string quartet, 3 mn 30 s, Editio Musica
- Einige Sätze aus den Sudelbüchern Georg Christoph Lichtenbergs revised version for soprano and double bass, Editio Musica
- Esterházy Péter: Fancsikó és Pinta (Töredékek) - Bevezetés a Szépéneklés Müvészetébe I for solo voice and piano and celesta (one instrumentalist), Editio Musica
- Myriam Marbé in memoriam for three recorders, 5 mn, Editio Musica
- elec Zwiegespräch for string quartet and electronics (co-composed with György Kurtág jr), variable, Editio Musica
- 1998
- ...pas à pas - nulle part... for baritone, percussion and string trio, 35 mn, Editio Musica
- Az hit... from Dits de Péter Bornemisza, for solo cello, 3 mn, Editio Musica [program note]
- Hét Bach-korál transcriptions for piano four hands, Editio Musica
- 1997
- Hölderlin-Gesänge for solo baritone (and instruments), Editio Musica
- 1996
- Tre pezzi per clarinetto e cimbalom ; Tre altri pezzi per clarinetto e cimbalom, 10 mn, Editio Musica
- Üzenetek zenekarra for orchestra and mixed choir, 13 mn, Editio Musica
- 1995
- Requiem der Versöhnung for soloists, choir and orchestra, Editio Musica
- 1994
- Irka-firka születésnapra – Mihály Andrásnak for two violins, two violas, cello and double bass, Editio Musica
- Pesni Unïniya i Pechali op. 18 six Russian choirs for mixed double choir and instruments, 25 mn, Editio Musica
- ΣΤΗΛΗ (Stele) for large orchestra, 13 mn, Editio Musica
- 1993
- Rückblick old and new for four instrumentalists (trumpet, double bass and keyboards) - Hommage à Stockhausen, 1 h 17 mn, Editio Musica [program note]
- 1992
- In memoriam Tamás Blum for solo viola, Editio Musica [program note]
- Életút (Lebenslauf) for two pianos (separated by a quarter tone) and two basset horns, 7 mn, Editio Musica
- 1991
- Aus der ferne III for string quartet, 3 mn, Universal Edition [program note]
- Samuel Beckett : What is the Word Siklós István tolmácsolásában Beckett Sámuel üzeni Monyók Ildikóval [with István Siklós for performer, a message from Samuel Beckett by Ildikó Monyók], for contralto solo (reciter), five voices and instrumental groups scattered in space, 14 mn, Editio Musica [program note]
- Átiratok Machaut-Tól J. S. Bachig for piano (four to six hands), and two pianos, Editio Musica [program note]
- 1990
- Hommage à R. Sch. for clarinet (also bass drum), viola and piano, 9 mn, Editio Musica [program note]
- elec Lajka-emlék for tape, co-composed with György Kurtág Jr., 3 mn 23 s, Editio Musica
- Ligature e versetti for organ, Editio Musica
- Op. 27 n° 2 [Double concerto] for piano, cello and two instrumental groups scattered in space, 15 mn, Editio Musica [program note]
- Samuel Beckett : mi is a szó Siklós István tolmácsolásában Beckett Sámuel üzeni Monyók Ildikóval [with István Siklós for performer, a message from Samuel Beckett by Ildikó Monyók], for voice and upright piano, 14 mn, Editio Musica [program note]
- Trois in memoriam for piano (one, two or three hands), 5 mn, Editio Musica
- 1989
- Grabstein für Stephan for guitar and instrumental groups scattered in space, 6 mn, Editio Musica [program note]
- Hölderlin : An... for tenor and piano, 2 mn, Editio Musica
- Jelek version for solo cello, 5 mn, Editio Musica [program note]
- Ligatura-Message to Frances-Marie The Answered Unanswered Question, for cellos with two bows, two violins and celesta scattered in space, 3 mn, Editio Musica [program note]
- Officium breve in memoriam Andreæ Szervánszky for string quartet, 12 mn, Editio Musica [program note]
- 1988
- ...quasi una fantasia... for piano and instrumental groups scattered in space, 10 mn, Editio Musica [program note]
- Panaszos kérlelö for recorder and piano, 3 mn, Editio Musica
- 1987
- Három régi felirat for soprano and piano, 7 mn, Editio Musica
- Kafka-Fragmente for soprano and violin, 56 mn, Editio Musica [program note]
- Requiem po drugu for soprano and piano, 10 mn, Editio Musica
- 1986
- Confessio piano concerto
- Három dal Pilinszky János verseire for bass (or baritone-bass) and piano, 6 mn, Universal Edition
- Pilinszky János : Gérard de Nerval for solo cello, 3 mn, Editio Musica
- 1984
- Nyolc kórus Tandori Dezsö verseire for mixed choir, 10 mn, Editio Musica
- 1982
- 13 Darab két cimbalomra a Játékokból for two cymbaloms, 20 mn, Editio Musica [program note]
- Stsenï iz romana fifteen poems by Rimma Dalos, for soprano, violin, double bass and cymbalum, 19 mn, Editio Musica [program note]
- 1981
- Bagatelles for flute, piano and double bass, arrangements of pieces from Játékok, 10 mn, Editio Musica
- Hét dal for soprano and cymbalum (or piano), 10 mn, Editio Musica
- József Attila-töredékek for solo soprano, 15 mn, Editio Musica
- 1980
- Poslanija pokojnoj R. V. Trusovoj twenty-one poems by Rimma Dalos, for soprano and ensemble, 27 mn, Editio Musica [program note]
- 1979
- Herdecker Eurythmie petits concerts édifiants pour Theo et Gerhard, for violin and tenor vielle, 10 mn, Editio Musica [program note]
- Herdecker Eurythmie pièces calmes pour Olga-Maria, for flute and tenor vielle, Editio Musica
- Herdecker Eurythmie ... to poems by Ellen Lösch, for narrator and tenor vielle, Editio Musica
- Omaggio a Luigi Nono op. 16 for a cappella choir, 10 mn, Editio Musica
- Tre pezzi per violino e pianoforte, 10 mn, Editio Musica [program note]
- 1978
- A kis csáva for piccolo, trombone and guitar, 7 mn, Editio Musica
- Hat darab harsonára és zongorára, 10 mn, Editio Musica
- Hommage à András Mihály twelve microludes for string quartet, 9 mn, Editio Musica [program note]
- Szálkák piano version of op. 6c, 6 mn, Editio Musica
- 1975
- Eszká-emlékzaj seven songs to poems by Dezsö Tandori, for soprano and violin, 8 mn, Editio Musica [program note]
- In memoriam György Zilcz for two trumpets, two trombones and tuba, 4 mn, Editio Musica
- Négy dal Pilinszky János verseire for bass and chamber orchestra, 8 mn, Universal Edition [program note]
- 1974
- Elö-játékok for piano, Editio Musica
- 1973
- Szálkák for cymbalum, 7 mn, Editio Musica
- 1971
- 24 Antiphonae, Universal Edition
- 1970
- Négy capriccio for soprano and chamber orchestra, to texts by István Bálint, 9 mn, Universal Edition [program note]
- 1969
- Egy téli alkony emlékére four fragments on poems by Pál Gulyás, for soprano, violin and cymbalum, 6 mn, Universal Edition
- 1968
- Bornemisza Péter mondásai concerto for soprano and piano with texts by Péter Bornemisza, 40 mn, Universal Edition
- 1962
- Cinque Merrycate for solo guitar
- 1961
- Jelek for viola, 5 mn, Editio Musica
- 1960
- Huit duos for violin and cymbalum, 5 mn, Universal Edition [program note]
- Nyolc zuongoradarab, 5 mn, Universal Edition
- 1959
- Quatuor à cordes, 14 mn, Editio Musica
- Quintette à vents, 7 mn, Editio Musica
- 1954
- Mouvement pour alto et orchestre, 12 mn, Editio Musica
- 1951
- Suite for piano four hands, 4 mn, Editio Musica
- 1950
Documents
- György Kurtág : un musicien européen par Hartmut Lück
Bibliographie
- Philippe ALBÈRA (sous la dir. de), György Kurtág. Entretiens, textes, dessins: trois entretiens avec Bálint András Varga, deux hommages à György Ligeti et autres textes, éditions Contrechamps, Genève, 2009 [nouvelle édition, revue et complétée de :*György Kurtág.*Entretiens, textes, écrits sur son œuvre, Genève, Contrechamps, 1995].
- István BALÁZS, « György Kurtág XE “Kurtág” : Attila József XE “József” -Fragmente op. 20 XE “op. 20” für Sopran solo », Melos, vol. XLVIII/1, 1986/1, p. 31-62.
- Rachel BECKLES WILLSON & Alan E. WILLIAMS (sous la dir. de), Contemporary Music Review, vol. 20, part 2 + 3, 2001 [Ce numéro s’intitule: Perspectives on Kurtág].
- Tobias BLEEK, « Eine „mißverstandene“ Kompositionsaufgabe als Ausweg. Zu Kurtágs unpublizierten Klavierstücken 1957-58 », Mitteilungen der Paul Sacher Stiftung, n° 21, April 2008, p. 32-37.
- Haydée CHARBAGI, « Comment le dire ? Sur …pas à pas – nulle part… », Po&sie, n° 120, 2007, p. 142-164.
- FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS, György Kurtág [Brochure réalisée par le Festival d’automne à Paris], Paris, Festival d’automne à Paris, 1994.
- Péter HALÁSZ (sous la dir. de), Studia Musicologica Academiae Scientiarum Hungaricae, tomus XLIII, fasciculi 3-4, 2002 [Ce numéro s’intitule: Hommage à Kurtág].
- Peter HOFFMANN, « Post-webernsche Musik ? György Kurtágs Webern-Rezeption am Beispiel seines Streichquartett op. 28 », Musiktheorie, n° VII/2, Feb. 1992, p. 129-148.
- György KROÓ, « Les Dits de Péter Bornemisza de György Kurtág, trad. par Mireille T. Tóth, dans Philippe ALBÈRA (sous la dir. de), op. cit., p. 99-144.
- György KURTÁG, Entretiens, textes, dessins, trois entretiens avec Bálint András Varga, deux hommages à György Ligeti et autres textes, éditions Contrechamps, Genève, 2009.
- György KURTÁG, « Játékok : une leçon de György Kurtág », trad. par Stella Senes, dans Philippe ALBÈRA (sous la dir. de), op. cit., p. 21-31.
- Pierre MARÉCHAUX & Grégoire TOSSER (sous la dir. de), Ligatures : la pensée musicale de György Kurtág, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll. « Aesthetica », 2009.
- Jean-Paul OLIVE (sous la dir. de), La Musique et la création de György Kurtág [actes du colloque de l’Institut hongrois de Paris, mai 2006], Paris, L’Harmattan, coll. « Arts 8 », 2009.
- Friedemann SALLIS, « The Genealogy of György Kurtág’s Hommage à R. Sch., op. 15d », dans Péter HALÁSZ (sous la dir. de), op. cit., p. 311-322.
- Friedemann SALLIS, « Fleurs recyclées : sur les traces de relations souterraines dans l’Officium Breve in memoriam Andreæ Szervánszky opus 28 pour quatuor à cordes de György Kurtág », Circuit, vol. 18, n° 1, 2008, p. 45-58.
- Claudia STAHL, Botschaften in Fragmenten : die Großen Vokalzyklen von György Kurtág, Saarbrücken, Pfau, 1998.
- Grégoire TOSSER, « Hommages en fragments : le chemin entre György Kurtág et Luigi Nono », Drammaturgia Musicale e altri studi, fascicolo 2, inverno 2004, p. 45-67.
- Bálint András VARGA, « György et Márta Kurtág s’entretiennent avec Bálint András Varga (Vienne, le 25 septembre 1996) », Po&sie, n° 120, 2007, p. 165-181.
Discographie
- György KURTÁG, Kurtág’s Ghosts, Marino Formenti : piano, œuvres de György Kurtág, Guillaume de Mauchaut, Karlheinz Stockhausen, Olivier Messiaen, Pierre Boulez, Modest Mussorgsky, Domenico Scarlatti, Jean-Sébastien Bach, Joseph Haydn, Franz Schubert, Bela Bartók, Ludwig van Beethoven, Henry Purcell, Robert Schumann, leos Janácek, Frédéric Chopin, György Ligeti, Franz Liszt, 2 cds 2009, n° 0012902KAI.
- György KURTÁG, Jeux et Transcriptions de Machaut à J. S. Bach [sélections 1 et 2], Gábor Csalog (avec la participation de András Kemenes, Ha Neul-Bit, Aliz Asztalos, Márta et György Kurtág), piano, 2 CD séparés Budapest Music Center, BMC 123 et 139, 2006 et 2008 [Játékok, enregistré entre 2003 et 2005].
- György KURTÁG, …concertante… op. 42, Hipartita op. 43, Zwiegespräch, Sélection de Jeux et de Transcriptions de Machaut à J. S. Bach, György et Márta Kurtág, piano droit avec sourdine d’étude, Quatuor Keller, György Kurtág Junior, synthétiseur, Hiromi Kikuchi, violon, Ken Hakii, alto, Hungarian National Philharmonic Orchestra dirigé par Zoltán Kocsis, 1 CD Budapest Music Center, BMC 129, 2007 [Kurtág : 80, enregistré en public en février 2006].
- György KURTÁG, Hölderlin-Gesänge op. 35a, …pas à pas – nulle part… op. 36, Extraits des Signes, jeux et messages pour cordes, Kurt Widmer, baryton, Heinrich Huber, trombone, David LeClair, tuba, Mircea Ardeleanu, percussion, Orlando Trio, 1 CD ECM New Series 1730, n° 461 833-2, 2003 [enregistré en 2002].
- György KURTÁG, S.K. – Bruit-souvenir op. 12, Messages de feu Demoiselle R. V. Troussova op. 17, Scènes d’un roman op. 19, Fragments d’Attila József op. 20, Adieu op. 26 n° 4, Adrienne Csengery, soprano, Márta Fábián, cymbalum, András Keller, violon, Ferenc Csontos, contrebasse, György Kurtág, piano, Budapest Chamber Ensemble dirigé par András Mihály, 1 CD Hungaroton, HCD 31821, 1998 [Works for soprano, enregistré entre 1982 et 1994].
- György KURTÁG, Extraits des Jeuxet des Transcriptions de Machaut à J. S. Bach, Márta et György Kurtág, piano, 1 CD ECM New Series 1619, n° 453 511-2, 1997 [enregistré en 1996].
- György KURTÁG, Tombeau de Stephan op. 15c et Stèle op. 33, Jürgen Ruck, guitare, Orchestre philharmonique de Berlin dirigé par Claudio Abbado, 1 CD Deutsche Grammophon, DG 447 761-2, 1996 [enregistré en 1994].
- György KURTÁG, Fragments de Kafka op. 24, Adrienne Csengery, soprano, András Keller, violon, 1 CD Hungaroton, HCD 31135, 1995 [enregistré en 1990].
- György KURTÁG, Signes op. 5, Hommage à R. Sch. op. 15d, Extraits des Signes, jeux et messages pour alto solo, Eduard Brunner, clarinette, Kim Kashkashian, alto, Robert Levin, piano, 1 CD ECM New Series 1508, 437 957-2, 1995 [enregistré en 1992 et 1994].
- György KURTÁG, Extraits des Jeux, des Signes, jeux et messages*, et desTranscriptions de Machaut à J. S. Bach,Tombeau de Stephanop. 15c,Trois inscriptions anciennesop. 25,Requiem pour un amiop. 26,…quasi una fantasia…op. 27 n° 1,Op. 27 n° 2 [Double concerto],Samuel Beckett : Comment direop. 30b,*Ligatura-message à Frances-Marie (The Answered Unanswered Question)*op. 31b, etc., Adrienne Csengery, soprano, Zoltán Gál, alto, Márta et György Kurtág, piano, Quatuor Keller, Miklós Perényi, violoncelle, Zoltán Kocsis, célesta et piano, Ildikó Monyók, alto (récitation), Solisten des Tomkins Vokalensemble, Budapester Festival Orchester dirigé par Péter Eötvös, 2 CD Col Legno, WWE 31870, 1994 [Portraitkonzert : Salzburg 10.8.1993, enregistrement public].
- György KURTÁG, Quatuor à cordes op. 1, Hommage à András Mihály : 12 microludes op. 13, Officium breve in memoriam Andreæ Szervánszky op. 28, Quatuor Arditti, 1 CD WDR / Audivis / Montaigne, MO 789007, 1994 [Arditti Quartet Edition 9, enregistré en 1990].
- György KURTÁG, Huit pièces pour piano op. 3, Huit duos pour violon et cymbalum op. 4, Les Dits de Péter Bornemisza op. 7, Quatre chants sur des poèmes de János Pilinszky op. 11, etc., István Antal, piano, Zoltán Kocsis, piano, Judit Hevesi, violon, József Szalay, cymbalum, István Gáti, baryton-basse, Ensemble instrumental dirigé par András Mihály, Erika Sziklay, soprano, Loránt Szűcs, piano, 1 cd Hungaroton, HCD 31290, 1990 [Works by György Kurtág XE “Kurtág” , enregistré entre 1965 et 1986].
Vidéographie
Film documentaire
- Judit KELE,L’Homme allumette suivi de Exercices, Les films d’Ici, ZDF / Arte, Hunnia film studio, France supervision, Centre Georges Pompidou, Sacem, Image Création, 1 DVD Juxtapositions / Ideal Audience International, DVD9DS16, 2006 [Films datant de 1996].
DVD proposant des œuvres de Kurtág
- Eszter PETROVICS, Programme composé mêlant des extraits de L’Art de la fugue de Bach avec des œuvres de Kurtág : Hommage à András Mihály : 12 microludes op. 13, Officium breve in memoriam Andreæ Szervánszky op. 28, Quatre extraits des Signs, Games and Messages, Ligatura, Quatuor Keller, 1 dvd EuroArts 2050759, 2004 [Enregistré en 2000].
- János DARVAS, Quinze extraits des Jeux, Zoltán Kocsis, piano, 1 dvd Ideal Audience / ARTE France / INA / Naïve, DR 2100 AV 103, 2003 [« La Roque d’Anthéron / Les pianos de la nuit », enregistrement public en 2002].
Liens Internet
- Éditions Boosey & Hawkes, http://www.boosey.com
- Editio Musica Budapest, http://www.emb.hu/composers/kurtag_gyorgy/
- Universal Edition, http://www.universaledition.com/Gyoergy-Kurtag
- Entretien avec Martin Kaltencker sur … quasi una fantasia …, http://www.ensembleinter.com/accents-online/?p=5364
- Site issu du colloque international consacré à György Kurtág, qui s’est tenu les 25 et 26 novembre 2016 à l’Institut hongrois de Paris, https://gestemusical3.jimdo.com/
(liens vérifiés en novembre 2017).