Meredith Monk
Compositrice, chanteuse, réalisatrice, scénariste, actrice, danseuse et chorégraphe américaine née le 20 novembre 1942 à New York.
Meredith Jane Monk grandit dans une famille de musiciens du côté de sa mère, elle-même chanteuse. Elle étudie le piano dès l’âge de quatre ans, et le solfège avec la méthode de rythmique Jaques-Dalcroze. Elle étudie aussi le chant avec le professeur de chant de sa mère. Elle poursuit ses études dans les disciplines artistiques, en particulier la danse, au Sarah Lawrence College dont elle est diplômée en 1964. Elle y réalise ses premières œuvres, notamment And Sarah Knew (1962) sur des musiques folkloriques israéliennes, Troubadour’s Songs (1963) et Timestop (1964).
Après l’obtention de son diplôme, elle déménage à New York à l’automne 1964 et se mêle à sa florissante avant-garde artistique : ses premières pièces sont créées à la Judson Memorial Church, dans des galeries, mais aussi dans son propre loft du quartier de TriBeCa, dans l’espace public ou dans des lieux atypiques. En 1965, Meredith Monk découvre le pouvoir de la voix et débute son exploration innovante de cet instrument aux multiples facettes, en composant des pièces a cappella ou pour voix et clavier. Dès lors, elle développe une démarche interdisciplinaire à l’intersection de la musique et du mouvement, de l’image et de l’objet, de la lumière et du son, découvrant et entremêlant ensemble de nouveaux modes de perception. Sa manière d’user de la voix comme d’un instrument est l’élément constitutif à partir duquel se déploie de maniée organique une expérience poétique qui n’a guère d’équivalent dans le monde de musique contemporaine occidentale.
En 1968, elle fonde The House, une compagnie dédiée à une approche interdisciplinaire de la performance. Elle crée ainsi une pièce dans la rotonde du musée Solomon R. Guggenheim (Juice, 1969), œuvre qu’elle reprendra plus tard en partie pour une nouvelle pièce (Ascension Variations, 2009). D’autres pièces in situ suivront comme la série des Tours (1969-1971), Vessel: An Opera Epic (1971), sur la figure de Jeanne d’Arc, American Archaeology # 1: Roosevelt Island (1994) et Songs of Ascension (2008) créée dans la tour circulaire conçue par la plasticienne Ann Hamilton pour la Oliver Ranch Foundation, en Californie. En 1972-73, Education of the Girlchild, pour six voix, orgue électrique et piano, va devenir l’une de ses oeuvres emblématiques, qu’elle a reprise à intervalles réguliers depuis. En février 1975, Meredith Monk participe à l’un des « Events » proposés par le chorégraphe Merce Cunningham : c’est le début de son amitié avec John Cage, qui l’invitera dix ans plus tard à interpréter sa pièce Aria, composée en 1958 pour Cathy Berberian. En 2012, le chef d’orchestre Michael Tilson Thomas, pour sa série de concerts « American Mavericks », réunira Meredith Monk, Joan La Barbara et Jessye Norman pour interpréter le Song Book de Cage pour les 20 ans de sa disparition.
En 1978, la création du Meredith Monk & Vocal Ensemble va lui permettre d’élargir encore son exploration de la voix et des formes musicales, fortement marquée par les folklores du monde entier, mais aussi par la musique médiévale. La parution du disque Dolmen Music inaugure en 1981 sa collaboration avec le label ECM New Series, qui s’est poursuivie jusqu’à aujourd’hui. Avec son ensemble, elle effectue de multiples tournées à travers le monde et enregistre de nombreux disques, parmi lesquels Turtle Dreams (1983), Do You Be (1987), Impermanence (2007) ou On Behalf of Nature (2016). Tous ces disques correspondent à des spectacles dont la compositrice a parfois revu la musique pour les besoins de l’enregistrement. Dans les années 1980, Meredith Monk réalise le moyen métrage Ellis Island (1981) et le long métrage Book of Days (1988), projetés dans de nombreux festivals de films à travers le monde. En 1991 est créé ATLAS: An Opera In Three Parts, commande de l’Opéra de Houston, dont le Los Angeles Philharmonic a présenté en 2019 une nouvelle production, mise en scène par Yuval Sharon.
Soucieuse de la transmission de son oeuvre, essentiellement orale, Meredith Monk signe au début des années 2000 un contrat avec l’éditeur Boosey & Hawkes et entreprend de noter une partie de son répertoire. En plus de ses nombreuses pièces vocales, de ses œuvres de théâtre musical et de ses opéras, elle a composé quelques partitions pour orchestre, quatuor ou instruments solistes, commandes entre autres du Carnegie Hall, de Michael Tilson Thomas (pour le San Francisco Symphony et le New World Symphony), du Kronos Quartet, du Saint Louis Symphony Orchestra et de la Los Angeles Master Chorale. En 2013, Meredith Monk entame une trilogie d’œuvres mêlant musique et théâtre, explorant la relation d’interdépendance de l’être humain avec la nature, avec On Behalf of Nature, suivie de Cellular Songs (2018) puis de Indra’s Net (2020). En 2020, le CD Memory Game marque la rencontre entre son Vocal Ensemble et l’ensemble Bang On A Can All-Stars.
Plusieurs rétrospectives ou performances-marathons de son travail ont lieu à New York au World Financial Center (1991), au Lincoln Center Music Festival (2000), au Carnegie’s Zankel Hall (1985, 2005 et 2015, où elle célébre ses 50 ans de carrière en un concert de plusieurs heures réunissant Lukas Ligeti, John Zorn, Jessye Norman ou DJ Spooky), au Symphony Space (2008) et au Whitney Museum (2009). Depuis les années 1970, Meredith Monk a collectionné les distinctions et récompenses prestigieuses, dont la National Medal of the Arts, qu’elle a reçue en 2015 des mains du président Barack Obama.
Meredith Monk est docteur honoris causa dans plusieurs universités telles que le Bard College, le Boston Conservatory, Concordia University, le Cornish College of the Arts, The Juilliard School, le Lafayette College, le Mount Holyoke College, le San Francisco Art Institute, et Hartford University.
Nonobstant cette reconnaissance institutionnelle, Meredith Monk, que des chanteuses telles que Björk ou Camille citent en référence, demeure une artiste éminemment inclassable, dont l’influence excède largement le strict champ musical.
© Ircam-Centre Pompidou, 2021
Sources
Boosey & Hawkes et site de la compositrice.
Par David Sanson
Meredith Monk est née dans la musique. Issue par sa mère, elle-même chanteuse professionnelle, d’une lignée de chanteurs venue de Russie, très tôt formée à la méthode rythmique de Jaques-Dalcroze, elle entretient avec la musique, et en particulier avec le rythme, le corps et la voix, une relation naturelle, instinctive, quasi « animale » et extraordinairement organique — pour reprendre l’un des qualificatifs qui revient le plus souvent, dans sa bouche comme dans celle de ses commentateurs, au sujet de son travail. Sans équivalent dans le paysage musical qui s’est déployé de part et d’autre de l’Atlantique après 1945, son œuvre redonne tout son prix à une valeur trop souvent galvaudée : la singularité.
Mais la singularité ne serait-elle pas justement l’une des spécificités de la musique « savante » américaine ? Cette lignée des mavericks (francs-tireurs) qui relie Charles Ives à Lou Harrison, en passant par Henry Cowell, John Cage, Harry Partch, La Monte Young, Pauline Oliveros ou Laurie Anderson, formerait même une authentique « tradition américaine », si l’on en croit le musicologue Michael Broyles, dont le livre Mavericks and Other Traditions in American Music1 accorde d’ailleurs une place de choix à Meredith Monk. La compositrice elle-même, qui côtoya John Cage, a souvent avoué se reconnaître dans cette société de “francs-tireurs”. Mais contrairement à Ives, elle n’a pas œuvré dans l’ombre ; et même si la survie économique de sa compagnie est remise en jeu à chaque nouveau projet, elle n’a pas eu non plus à mener la vie vagabonde d’un Harry Partch. Après son apprentissage sur la côte ouest – terre d’élection des mavericks –, elle s’est spontanément mêlée à la florissante avant-garde new-yorkaise. Et la reconnaissance institutionnelle n’a pas tardé, en Europe dès les années 1970, puis dans le monde entier, aidée par les disques régulièrement publiés par le label ECM. En 1985, l’hebdomadaire new-yorkais The Village Voice lui avait déjà décerné trois de ses Obie Awards, dont un pour l’ensemble de sa carrière — à seulement 43 ans ! Et deux ans plus tôt, elle faisait partie — aux côtés de John Cage, Robert Ashley et Philip Glass – des 4 American Composers auxquels le cinéaste Peter Greenaway consacrait un documentaire… On pourrait dire de son parcours qu’il ne diffère guère en apparence de celui de ses collègues répétitifs américains aux côtés desquels elle a débuté, Steve Reich et Philip Glass. À ce détail près que Meredith Monk est toujours restée, depuis bientôt soixante ans, l’interprète privilégiée de son propre travail ; elle a engagé son propre corps et sa propre voix, sa vie même, dans son art, et avec eux ceux des membres de son ensemble, pour en faire les instruments d’élection d’une musique venue renouer avec des traditions millénaires et entrelacer maints folklores éloignés, voire imaginaires2. D’ailleurs, elle l’a toujours rappelé, son usage de la répétition vient des musiques traditionnelles. Et son « minimalisme » à la fois sauvage et sophistiqué – qui est plutôt une quête de dépouillement et de « simplicité » – est surtout tributaire de La Monte Young. Transmise de manière essentiellement orale, sa musique s’est d’abord déployée bien au-delà des salles de concert. Et surtout – et c’est loin d’être un détail –, Meredith Monk n’avait aucune envie de se plier aux codes et aux diktats d’un monde essentiellement « masculin » : c’est aussi cela – cette manière à la fois sereine et souveraine de s’affirmer en tant qu’artiste femme – qui confère à son œuvre son importance, sa beauté et son irréductible singularité, et qui fait de Meredith Monk un symbole autant qu’un exemple. Avant de revenir sur cette place à part qui est la sienne dans le paysage musical, il est nécessaire toutefois de s’attarder tour à tour sur les deux traits distinctifs les plus saillants de son protéiforme parcours : sa dimension intrinsèquement pluridisciplinaire d’une part, et d’autre part le rôle premier qu’y tient la voix.
Une musicienne-mosaïste : vers la fusion de tous les médiums
Les termes de « composite » ou de « mosaïque » reviennent fréquemment au sujet de l’œuvre d’une artiste dont la palette et la pratique englobent la musique et le chant, le théâtre, la performance, les arts visuels, le mouvement, la vidéo et le cinéma. En 1966, avec le solo 16 Millimeter Earrings, incorporant le médium cinéma, mais aussi des textes, des objets, du mouvement, elle a l’intuition qu’il est possible d’inventer une forme performative « qui ait un sens de la poésie, une poésie non verbale – un théâtre d’images, de sons et de textures ». 16 Millimeter Earrings est aussi sa première grande composition musicale : la performance est accompagnée d’un bout à l’autre par un environnement sonore qui va s’épaississant, formé de blocs et de boucles de musique vocale, de textes et de textures, de fragments enregistrés de la performance, l’ensemble étant diffusé par quatre magnétophones… Deux ans plus tard, Monk crée la compagnie The House pour porter son travail, agrégeant autour d’elles comédiens, musiciens et danseurs.
La force du « théâtre musical » d’un genre nouveau qu’elle va développer durant les décennies suivantes tient ainsi à l’équilibre alchimique entre les différents médiums, la poésie et la musicalité avec lesquelles ses pièces intriquent les différents moyens d’expression qui les constituent, comme autant de cellules d’un même organisme. Ce théâtre musical cherche à atteindre la subtilité et l’unité à l’œuvre dans les arts de la scène orientaux, le katakali indien, l’opéra chinois, le kabuki japonais, où les composantes s’imbriquent naturellement. Ses éléments peuvent aussi se décliner séparément, sous forme d’installation vidéo, de film ou de version concertante. Meredith Monk parle souvent de « poésie visuelle » (visual rhyming) au sujet de son travail. Elle ne réfute pas non plus, faute de mieux, et toutes proportions gardées, le terme de Gesamtkunstwerk (« œuvre d’art totale ») wagnérien. Le mot « opéra » apparaît d’ailleurs dans le sous-titre de plusieurs de ses œuvres emblématiques : Vessel (« An Opera Epic », 1971), Education of the Girlchild (1973), Quarry (1975-1977), Recent Ruins (1979), Specimen Days (« A Civil War Opera », 1981), Magic Frequencies (« A Science-Fiction Chamber Opera », 1998) – Atlas constituant, en 1991, son unique ouvrage créé dans une maison d’opéra (à Houston). Mais ce sont des opéras sans paroles, dans lesquels la voix atteint néanmoins à une puissance qui confine à la glossolalie.
Ce théâtre musical mêle des éléments narratifs — des personnages, des événements, et toujours l’ombre de l’Histoire et la lumière des grands récits fondateurs — en un flux de séquences agencées suivant cette conception circulaire du temps, et non plus linéaire, chère à Meredith Monk. Celle-ci a souvent parlé de sa manière d’envisager le temps comme une matière sculpturale, fluide et labile. Ainsi cette dramaturgie non-linéaire, cette composition par juxtaposition – de scènes, d’images et de sons – est une manière d’épouser le cheminement de la pensée, de refléter simultanément différentes strates de réalité et, ce faisant, de libérer la perception. Mosaïste, poète, Meredith Monk est aussi une sorte d’archéologue, qui a parfois le sentiment que tout événement trouve sa correspondance, son écho dans l’Histoire et dans le passé. Elle aime à rendre visible cette coexistence de différentes strates temporelles, comme dans Quarry ou American Archeology #1 (1994). Par sa manière de jouer sur les effets de plans et montage, son travail scénique, sonore et visuel a aussi quelque chose de très cinématographique. Ses deux films, Ellis Island (1981) et Book of Days (1989), multiplient d’ailleurs les collisions temporelles entre l’aujourd’hui et l’hier, le monde contemporain et le Moyen Âge ou la Seconde Guerre mondiale. Parfois aussi, Meredith Monk s’aventure dans le futur, comme dans The Games (1983) – sa dernière collaboration avec son compagnon Ping Chong, créée pour la Schaubühne de Berlin en 1983, une espère d’opéra de science-fiction mettant en scène un monde postnucléaire – ou Magic Frequencies.
Monk brouille également les frontières entre l’art et la vie, entre la scène et le réel. Les quinze premières années particulièrement, puis périodiquement dans la suite de son œuvre, elle va ainsi s’attacher à abattre le « quatrième mur », s’aventurant dans l’espace public et s’imposant comme une pionnière de l’art in situ. Ses pièces mettent en question notre manière d’envisager le « spectacle » et bouleversent le rapport scène/salle : certaines se déroulent à différentes heures de la journée, d’autres sont déambulatoires, d’autres encore présentées en épisodes sur plusieurs semaines… En témoignent dès les années 1967-69 les séries des Blueprints – pour lesquelles Monk collabore notamment avec un jeune performer nommé Bob Wilson – et des Tours, qui intègrent des effectifs de plus en plus importants, constitués notamment d’interprètes locaux. En 1969, Juice, sous-titré « Cantate théâtrale en trois installations », voit Monk et sa troupe (85 interprètes) investir la fameuse rampe hélicoïdale du musée Guggenheim de New York – le spectacle se concluant un mois plus tard dans le loft de l’artiste sur Great Jones Street. Ce même loft sera le point de départ, le 18 octobre 1971, de Vessel, monumentale épopée autour de la figure de Jeanne d’Arc, qui mène ensuite le public dans un théâtre, puis un parking… Près de 40 ans après Juice, en 2008, Meredith Monk retrouvera les structures hélicoïdales en interprétant avec son ensemble ses Songs of Ascension dans la tour de 8 étages conçue pour la Oliver Ranch Foundation, en Californie, par la plasticienne Ann Hamilton, avec laquelle elle avait déjà collaboré en 2002 pour son spectacle mercy.
L’une des constantes et l’un des traits constitutifs du travail de Monk, à ne jamais oublier, est l’humour. À la croisée de la farce carnavalesque des saltimbanques médiévaux, du burlesque à la Keaton et du nonsense façon Monty Python, les pièces de Monk – quelles que soient la concentration, l’atmosphère recueillie qui en émanent – ménagent toujours une salutaire mise à distance de tout esprit de sérieux. Citons cette scène d’Ellis Island dans laquelle une institutrice revêche (Mieke van Hoek, compagne de la compositrice) tente d’enseigner la langue anglaise aux nouveaux émigrés. Ou encore ce passage – fréquemment cité par la romancière Fanny Chiarello dans son livre A Happy Woman – de la Skeleton Lines, dans Impermanence, où Ellen Fisher effectue une chute d’un irrésistible effet comique3. Meredith Monk affectionne le hasard, la surprise, ce qu’elle appelle « la magie ».
La période 1977-1978 semble marquer un tournant. Elle coïncide avec la création du Meredith Monk Vocal Ensemble, à l’occasion de la composition de Tablet (enregistrée en 1979 par le label Wergo). La chanteuse est rejointe par d’autres, avec lesquels elle va entreprendre de partager la singulière technique vocale qu’elle a développée depuis 15 ans. Entourée de la troupe, naturellement cosmopolite, de ses fidèles chanteurs et musiciens, Meredith Monk va désormais, durant les décennies qui vont suivre, s’employer à travailler davantage à partir des individualités qui la constituent : alors qu’auparavant, les protagonistes de ses œuvres étaient des sortes de figures archétypales, d’abstractions, son travail se nourrit désormais de la singularité même de ses collaborateurs, met en scène des personnes plutôt que des personnages, comme autant de composantes d’un même organisme. En témoigne par exemple, en 1984, Turtle Dreams, judicieusement sous-titré « Cabaret ». Ou encore les différentes pièces qu’elle co-signe avec des membres de son ensemble : la comédienne Lanny Harrison (Acts from Under and Above, 1986 ; Evanescence, 1993), la pianiste Nurit Tiles (Fayum Music, 1988), ou encore le violoncelliste Robert Een, avec lequel elle élabore Facing North en 1990. Il appartient désormais aux instrumentistes – toujours présents sur le plateau – et aux chanteurs de tisser la trame dramaturgique et poétique de l’ensemble.
Cette période, qui coïncide également avec la signature de son contrat discographique avec ECM, inauguré avec Dolmen Music (1981), la voit ainsi centrer encore davantage son travail sur la musique – sans jamais pour autant mettre de côté la dimension performative et spectaculaire, qui en est partie intégrante – et sur ce qui, depuis toujours, a été au cœur de sa pratique : la voix.
La voix, centre d’un monde en-deçà des mots
Meredith Monk est souvent revenue sur ce jour de 1965 où, assise au piano à vocaliser, elle prit conscience que la voix était « la messagère de l’âme », pour reprendre le titre d’un texte écrit pour la revue Arcana de John Zorn : « J’ai soudain eu la révélation que la voix pouvait avoir la même souplesse et le même éventail de mouvements qu’une épine dorsale ou un pied, et qu’il m’était possible de découvrir et de bâtir avec ma voix un vocabulaire propre, de la même manière qu’un mouvement est fait de manière particulière par chaque corps4. » Dès lors, elle n’a jamais cessé d’explorer les possibilités de cet organe qui contient « le masculin et le féminin, tous les âges de la vie, des nuances d’émotions pour lesquelles nous n’avons pas de mots5 » Ses premiers essais, dont témoignent les disques Key et Our Lady of Late, sont émouvants, qui voient la musicienne expérimenter tout un éventail de techniques pour aller jusqu’au bout de ses possibilités physiques, accompagnée le plus souvent par un simple ostinato d’orgue ou de… verre de vin avec lequel la voix fait corps. Le résultat fut un jour qualifié par son auteure de « musique folk de l’espace6 ». Dès 1970, Meredith Monk commence à donner des récitals en solo, s’accompagnant à l’orgue ou au piano. Dans les années 1970, elle collabore également comme musicienne pour les chorégraphes William Dunas (Our Lady of Late, 1972) et Merce Cunningham (Events #118 et #189, 1975-77).
Gregory Sandow a décrit les œuvres de Meredith Monk comme « les airs folkloriques d’une culture qu’elle aurait elle-même inventée7 ». Une culture dont la caractéristique principale est de se passer du langage. Meredith Monk aime à dire que la voix est une langue en soi : « Selon moi, la voix, seule, peut rendre compte d’expériences qui se situent au-delà des mots, du langage, au-delà même de toute réflexion. Je souhaite les partager avec le public, que chacun puisse littéralement les vivre au plus profond de soi8. » En se passant des mots, la voix « préhistorique » – selon le juste mot de Fanny Chiarello – de Meredith Monk atteint à des mondes qui ne sont d’aucun temps ou d’aucun lieu, ou plutôt de tous les temps et de tous les lieux – convoquant parfois des formes aussi immémoriales et universelles que la « chanson », l’« hymne » ou la « berceuse ». Tour à tour animal ou élément, mouette ou tempête, sœur ou sorcière, instrument ou être vivant, tour à tour chuintement, crissement, hululement ou rugissement, cri ou appel, cette voix à la souplesse et à l’ambitus hors du commun abolit les différences d’âge et de genre, excelle à tisser des paysages et des scènes en se jouant des frontières géographiques et culturelles. Elle parvient même, dans Light Song (1988), à conjuguer deux voix en une seule. Et lorsque les mots affleurent, comme dans Scared Song (Acts From Under And Above, 1986), Three Heavens and Hells (1992) ou encore Last Song et Between Song (impermanence, 2004), c’est d’une manière abstraite, musicale, qui ne rend sa signification que plus pénétrante.
La référence à l’univers médiéval, pour lequel la musicienne avoue sa fascination, est l’une des premières qui vient à l’oreille à l’écoute du chant de Meredith Monk, dans ses textures comme dans ses structures : Richard Taruskin cite l’« organum, le hoquet, le rondellus », soulignant que ces genres « n’ont trouvé leur forme écrite qu’après avoir connu de considérables développements sous forme orale9 ». Mais si l’on croit parfois entendre des réminiscences grégoriennes, celles-ci peuvent voisiner au sein d’une même œuvre avec des échos des traditions musicales d’Afrique ou d’Asie, des chants juifs et des chants d’oiseaux. Quant à l’accompagnement musical, répétitif, fondé sur des ostinatos et des bourdons (orgue, synthétiseur, piano, percussions), toujours minimal, limité à un nombre réduit d’interprètes, s’il fait régulièrement la part belle à un instrumentarium ancien (chalemie, psalterion, dulcimer, tambour médiéval), convoque également la cornemuse, l’angklung indonésien ou la shruti-box indienne…
La création du Meredith Monk Vocal Ensemble, dans le prolongement de The House dix ans plus tôt, apparaît comme une étape logique dans ce cheminement musical : un tel apprentissage ne vaut que s’il est partagé et transmis ; la compositrice a besoin des autres pour donner corps sur scène à ses inspirations musicales. La plupart des membres de son ensemble, historiques – Julius Eastman, Lanny Harrison, Ellen Fisher, Andrea Goodman – ou arrivés au fil des décennies – Ching Gonzalez, Bohdan Hilash, John Hollenbeck, Katie Geissinger, Theo Bleckmann, Allisson Sniffin… – ont en commun d’avoir leur propre travail créateur par ailleurs. Avec cet ensemble fidèle mais fluctuant de fortes personnalités artistiques, Meredith Monk donne naissance à une musique que l’on pourrait qualifier de musique « de plateau », dans la mesure où ses compositions prennent toujours leur forme finale au cours du travail de répétition, en expérimentant de manière collective, à la manière d’un groupe de jazz ou de rock. La partition, elle – si tant est qu’il y en ait une –, ne vient qu’après.
Avec le Vocal Ensemble, Meredith Monk affirme le caractère naturellement polyphonique de sa musique. Elle démontre surtout que l’art est avant tout une aventure humaine, qui ne vaut que si elle est partagée collectivement. Comme elle l’écrivait dans le livret du CD de Volcano Songs : « Des personnes faisant de la musique ensemble : pour moi, rien ne peut remplacer cela. » Il est vrai que sa manière d’envisager la composition – et c’est la raison pour laquelle ses partitions écrites pour d’autres formations demeurent si rares – passe par un long et patient travail qui réclame de l’interprète, au moins autant qu’une technicité, une authentique disposition de l’âme : « Il faut des années et des années pour comprendre ma musique, sa pensée, sa philosophie, l’avoir dans la peau, s’en imprégner totalement, au plus profond de soi, et ce n’est pas possible si vous avez toujours le nez sur la partition10. »
De ce travail collectif sur la voix témoignent les enregistrements régulièrement parus depuis le début des années 1980, jusqu’à On Behalf of Nature en 2016 : certains sont des versions retravaillées des spectacles dont ils portent le titre, d’autres des programmes soigneusement composés qui permettent au passage de reprendre certains extraits de grandes pièces plus anciennes (Vessel, Education of the Girlchild ou Quarry). Ses grands cycles solo, tels Songs from the Hill (1976) ou Volcano Songs (1994), de même que les duos avec Katie Geissinger du même recueil (Volcano Songs, 1993), sont d’étonnantes galeries de personnages et de paysages dans lesquelles la voix se fait fantôme ou marin, insecte ou guimbarde, « vent perdu » ou « vieille lave »… Ces enregistrements ont également permis de diffuser des compositions instrumentales, essentiellement pour le piano, dont certaines ont été reprises sur le disque Piano Songs publié en 2014 par Bruce Brubaker et Ursula Oppens.
L’enregistrement – les captations audio ou vidéo (une version révisée et restaurée du film de 1978 documentant Quarry a été présentée en 2019) – est ainsi longtemps demeuré l’unique trace de la plupart des œuvres de Meredith Monk : jusqu’à la signature au début des années 2000 d’un contrat avec l’éditeur Boosey & Hawkes, à partir de laquelle Meredith Monk a entrepris, avec Allison Sniffin et Katie Geissinger, de transcrire en partitions certaines de ces pièces qui jusqu’alors n’avaient d’existence que sur disque, et dans le corps et la mémoire de leurs interprètes.
Situation de Meredith Monk, compositrice sans partition et artiste universelle
Une maverick, Meredith Monk ? Sans aucun doute, et fière de l’être. Prendre la mesure de son parcours amène, on le voit, à déborder largement le seul champ musical : l’analyse de son œuvre, indissociable de sa vie et de sa manière profondément humaniste, imprégnée de bouddhisme zen, d’envisager l’existence, oblige à convoquer des notions aussi désuètes, pour ne pas dire suspectes, en France, que celles de « spiritualité » et de « communauté ».
En 1996, le chœur new-yorkais Musica Sacra enregistre sa musique, couplée avec des pièces de Hildegarde von Bingen. La décennie suivante, Meredith Monk va pour la première fois répondre à quelques commandes en tant que « compositrice », émanant notamment du chef Michael Tilson Thomas. Pour celui-ci et son New World Symphony, elle livre Possible Sky, pour chœur et orchestre, en 2003. En 2005, le Kronos Quartet crée son quatuor à cordes Stringsongs. En 2010 vient WEAVE, pour le Chœur et l’Orchestre de Saint-Louis. En 2019, le metteur en scène Yuval Sharon propose à l’Opéra de Los Angeles une nouvelle lecture de son opéra Atlas. Et l’année suivante, Meredith Monk et son ensemble collaborent avec l’ensemble américain Bang On A Can pour le disque Memory Games… Aux États-Unis (l’ensemble M6, entièrement dédié à son œuvre) ou en Europe (le Quatuor Béla, le chœur de chambre Microcosmos, la pianiste Vanessa Wagner en France, la violoniste Andrea Ritter ou le RIAS-Kammerchor en Allemagne), de nouveaux interprètes s’approprient peu à peu sa musique et s’emploient à la diffuser.
« La manière dont ma musique est faite provient d’une tradition primale, orale, qui a bien plus à voir avec l’oreille », déclarait Meredith Monk en 1995, ajoutant que travailler avec la « mémoire musculaire » de la musique permettait, en « supprimant une étape dans le processus de mémorisation », de donner à celle-ci « une qualité qui la rapproche de la danse11. » Ainsi, en dépit des signes de reconnaissance susmentionnés, sa manière d’envisager la musique apparaît bien peu orthodoxe en regard des canons de la musique occidentale de tradition écrite. Sa musique est rebelle à la notation autant qu’aux manières de travailler en vigueur dans le milieu musical institutionnel. Un univers dont elle a souvent souligné le caractère compétitif et spécifiquement masculin : « C’est vraiment un milieu de mecs, qui peut être blessant pour les femmes ; et les femmes qui sont entrées dans l’histoire, dans la tradition européenne, occidentale, sont des femmes qui font de la musique à la manière des hommes. Je reste donc à l’extérieur…12 »
L’importance de Meredith Monk tient ainsi également à sa manière de s’affirmer dès le départ, malgré les railleries et les incompréhensions, en tant qu’artiste femme, qui fait d’elle un symbole. En 1977, à Jacqueline Caux, elle confiait : « Aujourd’hui, les femmes cherchent une expression qui, tout en s’appuyant sur la discipline, le concept, l’intellect, s’appuie également sur leur propre spécificité. Elles ne veulent plus imiter les formes masculines, ainsi qu’elles le faisaient trop souvent – pour survivre dans le monde artistique – avant la révolution féministe13. » Son travail a régulièrement mis en avant de fortes figures féminines : Jeanne d’Arc dans Vessel, Alexandra David-Néel dans _Atlas_… Quant à son spectacle iconique Education of the Girlchild, parcours rétrospectif de la vie d’une femme (de la vieillesse à la naissance) qu’elle a plusieurs fois repris depuis 1972, il apparaît comme une œuvre manifeste et universelle sur la condition féminine.
« Bien que radicalement anticonformiste et sans lien évident avec un mouvement ou un courant musical, cette artiste ne se sera jamais tenue à l’écart de la société dans laquelle elle s’exprimait », écrivait également Jacqueline Caux. De la Guerre froide à l’épidémie du Sida (Book of Days, New York Requiem en 1993), les guerres et autres tragédies de notre temps sont présentes dans de nombreuses pièces, fût-ce en filigrane. Et sa dernière pièce en date, Indra’s Net, créée en novembre 2021 au Mills College, vient clore une trilogie – entamée avec On Behalf of Nature (1993) puis Cellular Songs (1998) – autour de notre relation à la nature : dans la tradition bouddhique, le Flet d’Indra est une métaphore de l’univers, décrivant l’interconnexion de tous les êtres vivants.
Si c’est le meurtre télévisé d’un enfant palestinien dans la bande de Gaza qui inspirait mercy, si c’est la perte douloureuse de Mieke van Hoek qui a donné vie à impermanence, Meredith Monk parvient toujours à donner à ces drames une résonance universelle. C’est finalement cette dimension à la fois magique et organique, son humanité, sa sincérité et son humilité, qui fait la force de l’art de Meredith Monk, authentique avant-gardiste et figure intemporelle tout à la fois. Dans un texte de 1983 sobrement intitulé Mission statement, elle écrivait déjà vouloir « créer un art (…) qui atteint à une émotion pour laquelle nous n’avons pas de mots, dont nous ne nous souvenons qu’à peine – un art qui affirme le monde des sensations dans une époque et une société où les émotions courent le risque d’être éliminées » ; renouer avec cette « complétude (…) que l’on retrouve dans les cultures où l’art de la performance est considéré comme une discipline spirituelle, ayant le pouvoir de soigner et de transformer14 ». Sur scène, Meredith Monk et son ensemble dégagent et transmettent une énergie unique, singulièrement apaisante et régénérante, métaphysique et euphorisante. Comme l’écrivait Alex Ross, « si Monk cherche une place au firmament classique, la musique classique a beaucoup à apprendre d’elle15 ».
- Michael Broyles, Mavericks and Other Traditions in American Music, Yale University Press, 2008.
- « Imaginary folklore » est d’ailleurs le titre de l’article que Richard Taruskin consacre à Meredith Monk dans le dernier volume de sa monumentale Oxford History of Western Music (Music in the Late Twentieth Century, Oxford University Press, 2006). Il la présente comme « l’héritière conceptuelle le plus directe » de Harry Partch.
- On peut visionner sur YouTube la vidéo d’une représentation à la Brooklyn Academy of Music en novembre 2002.
- Meredith Monk, « Voice : The Soul’s Messenger », in Arcana V: Musicians on Music, Magic and Mysticism, New York, Tzadik/Hips Road, 2010, p. 265.
- « Getting Down to the Bones: Meredith Monk and Deborah Jowitt in Conversation », entretien publié le 18 mai 2016 sur le site du Walker Art Centre de Minneapolis.
- « Folk music from another planet ». Voir William Duckworth, Talking Music: Conversations with John Cage, Philip Glass, Laurie Anderson, and Five Generations of American Experimental Composers, New York, Da Capo, 1999, pp. 352–53.
- Voir Deborah Jowitt, Meredith Monk, Baltimore, Londres, The John Hopkins University Press, 1997.
- Voir Meredith Monk, une voix mystique – Entretiens avec Jean-Louis Tallon, Marseille, Le mot et le reste, 2022.
- Voir Richard Taruskin, Music in the Late Twentieth Century, Oxford University Press, 2006.
- Voir Meredith Monk, une voix mystique – Entretiens avec Jean-Louis Tallon, op. cit.
- Voir Geoff Smith et Nicola Walker Smith, New Voices: American Composers Talk about Their Music, Portland, Amadeus Press, 1995, p. 189.
- Voir notre entretien avec la compositrice réalisé en 2011, « Une rencontre avec Meredith Monk », publié en ligne sur https://sansondavid.wordpress.com.
- Voir Jacqueline Caux, « J’ai lu la musique avant de lire les mots. Entretien avec Meredith Monk », in Meredith Monk, Paris, Artpress, coll. « Les grands entretiens d’Artpress », 2018.
- Meredith Monk, « Mission Statement », in Deborah Jowitt (éd.), Meredith Monk, op. cit., p. 17.
- Voir Alex Ross, « Primal Song », The New Yorker, 9 novembre 2009, consultable sur www.therestisnoise.com
© Ircam-Centre Pompidou, 2022
- Musique soliste (sauf voix)
- Plainsong for Bill’s Bojo pour orgue électrique (1971)
- Paris pour piano solo (1973), 3 mn, Boosey & Hawkes
- Window in 7’s (for Nurit) pour piano solo (1986), 3 mn, Boosey & Hawkes
- Raven pour piano (1989)
- St. Petersburg Waltz version pour piano solo (1994), 3 mn, Boosey & Hawkes
- Steppe Music pour piano (1997)
- Clarinet Study #1 pour clarinette (1999)
- Trumpet Study #1 pour trompette (1999)
- Musique de chambre
- Acts From Under and Above Ellis Island pour deux pianos (1986)
- Parlour Games pour deux pianos (1988)
- Phantom Waltz pour deux pianos (1990), 5 mn, Boosey & Hawkes
- Folkdance pour deux pianos (1996), 4 mn, Boosey & Hawkes
- Stringsongs pour quatuor à cordes (2005), 18 mn, Boosey & Hawkes
- Trekking pour deux pianos (2015), 6 mn, Boosey & Hawkes
- Musique instrumentale d'ensemble
- And Sarah Knew musique traditionnelle israélienne pour cinq interprètes (1962)
- Possible Sky pour chœur et orchestre (2003), 20 mn, Boosey & Hawkes
- Backlight pour ensemble (2015), 17 mn, Boosey & Hawkes
- Musique vocale et instrument(s)
- élec 16 Millimeter Earrings pour voix, guitare et bande (1966)
- Candy Bullets and Moon pour voix, orgue électrique, basse électrique et tambours (1967)
- scénique Juice : a theater cantata in 3 installments pour quatre-vingt-cinq voix, guimbarde et deux violons (1969)
- scénique A Raw Recital pour voix soliste et orgue électrique (1970)
- Key: An Album of Invisible Theater pour voix soliste, quatuor vocal, orgue électrique, percussion et guimbarde (1970)
- Needle-Brain Lloyd and the Systems Kid: a live movie pour cent cinquante voix, orgue éléctrique, guitare et flûte (1970)
- scénique Vessel: an opera epic pour soixante-quinze voix, orgue électronique, dulcimer et accordéon (1971)
- Biography pour voix soliste et piano (1973)
- scénique Education of the Girlchild; an opera (Part 2) pour six voix, orgue électrique et piano (1973)
- Our Lady of Late pour voix soliste et verre de vin (1973)
- Chacon pour vingt-cinq voix, piano et percussion (1974)
- Our Lady of Late pour voix soliste, percussion et verre de vin (1974)
- Anthology and Small Scroll pour voix soliste, flûte à bec et piano (1975)
- Small Scroll pour voix soliste, flûte à bec et piano (1975)
- élec Quarry: an opera pour trente-huit voix, deux flûtes à bec, deux harmoniums et bande (1976)
- Tablet pour quatre voix, piano à quatre mains et deux flûtes à bec (1976)
- Biography on Big Ego pour voix soliste et piano (1078-1978)
- Dolmen Music pour six voix, percussion et violoncelle (1979)
- élec Recent Ruins pour quatorze interprètes, violoncelle et bande (1979)
- Songs from the Hill/Tablet pour quatre voix, deux flûtes à bec, et piano à quatre mains (1979)
- Dolmen Music pour six voix, piano, violon, violoncelle et percussion (1980)
- Turtle Dream (Waltz) pour quatre voix et deux orgues électriques (1980), 18 mn, Boosey & Hawkes
- Specimen Days pour quatorze voix, deux orgues électriques et piano (1981)
- View No.1 pour voix soliste, synthétiseur et piano (1982)
- View No.2 pour voix soliste et synthétiseur (1982)
- 2 Men Walking pour trois voix et orgue électrique (1983)
- scénique The Games pour seize voix, deux cornemuses, cor chinois et Rauchpfeife (1983)
- Tokyo Cha-Cha pour six voix, deux orgues électriques (1983)
- City Songs pour deux voix et deux claviers (1984)
- Book of Days version de chambre pour sept voix et synthétiseur (1985)
- Book of Days pour vingt-cinq voix, piano et synthétiseur (1985)
- Double Fiesta pour voix soliste et deux pianos (1986), 5 mn, Boosey & Hawkes
- I don't know pour voix soliste et piano (1986)
- Scared Song pour voix soliste, synthétiseur et piano (1986)
- Do You Be pour dix voix, deux pianos, synthétiseur, violon et cornemuse (1987)
- Processional pour voix et piano (1988)
- Book of Days (film score) pour dix voix et ensemble (1989), Boosey & Hawkes
- Fayum Music pour voix, Hammered Dulcimer, double ocarina (1989)
- scénique ATLAS: an opera in three parts pour dix-huit voix et ensemble (1991), Boosey & Hawkes
- Custom Made pour voix et piano (1993)
- New York Requiem pour voix soliste et piano (1993), 11 mn, Boosey & Hawkes
- American Archeology #1: Roosevelt Island pour neuf voix, orgue, contrebasse, tambour médiéval et chalemie (1994)
- élec Volcano Songs version pour voix soliste, piano et voix enregistrées (1994)
- The Politics of Quiet pour dix voix, cor, deux claviers, violon et psaltérion arqué (1996)
- élec Magic Frequencies pour six voix, percussion, deux claviers, thérémine et violon (1998)
- Cello Study #1 pour voix et violoncelle (1999)
- élec Eclipse Variations pour quatre voix, esraj et sampler (2000)
- élec Ancestor Shout pour deux voix, piano à 4 mains, électronique et bande (2001)
- Mercy pour sept voix, deux claviers, percussion et instruments à vent (2001)
- Last Song pour voix soliste et piano (2003)
- impermanence Part 1 pour huit voix, piano, clavier, marimba, vibraphone, percussion, violon, instruments à vent et roue de bicyclette (2004), 35 mn, Boosey & Hawkes
- Night pour huit voix solistes et ensemble (2005), 23 mn, Boosey & Hawkes
- impermanence Part 2 pour huit voix et ensemble (2006)
- Songs of Ascension pour quatuor vocal et quatuor à cordes (2008), Boosey & Hawkes
- Weaves pour deux voix solistes, chœur et orchestre de chambre (2010), Boosey & Hawkes
- Realm Variations pour six voix solistes et ensemble (2012), 19 mn, Boosey & Hawkes
- scénique On Behalf of Nature pour huit voix solistes et ensemble (2013)
- Lullaby For Lise pour voix soliste et piano (2015)
- scénique Cellular Songs pour cinq voix, clavier, piano et violon (2018)
- Musique vocale a cappella
- Resonance pour voix soliste (1963)
- élec scénique Blueprint / Oberload/Blueprint (2) pour voix soliste avec Echoplex et bande (1967)
- Dying Swan with Sunglasses pour voix soliste avec Echoplex et bande (1967)
- Songs from the Hill pour voix soliste (1976)
- élec The Plateau Series pour cinq voix et bande (1977)
- Astronaut Anthem pour chœur (1983), 5 mn, Boosey & Hawkes
- Graduation Song pour seize voix (1984)
- Panda Chant I pour quatre voix (1984), 60 s, Boosey & Hawkes
- Panda Chant II pour huit voix (1984), 60 s, Boosey & Hawkes
- String pour voix soliste (1986)
- Duet Behaviour pour deux voix (1987)
- The Ringing Place pour neuf voix (1987)
- Cat Song pour voix soliste (1988)
- Light Songs pour voix soliste (1989)
- Three Heavens and Hells pour quatre voix (1992), 22 mn, Boosey & Hawkes
- Denkai and Krikiki Chants pour quatre voix (1995)
- Nightfall pour seize voix (1995), Boosey & Hawkes
- Micki Suite pour quatre voix (2000)
- élec Boys 1; Boys 2; Boys 3 pour quatre voix et bande sonore additionnelle (2001)
- élec Little Breath Motor pour voix et élecronique (2001)
- Basket Rondo pour six voix (2007)
- Three Heavens and Hells version pour chœur (2007)
- Wedding March pour ensemble vocal (2012)
- Musique électronique / sur support / instruments mécaniques
- élec Break danse solo et électronique (1964)
- Music original tape collage (1966)
- élec Engine Steps pour bande (1983)
- Effectif non spécifié
- Troubadour Songs musique médiévale française pour trois interprètes (1963)
- Vibrato pour quatre interprètes (1963)
- élec Arm’s Length collage sonore pour six interprètes (1961-1964)
- Cowell Suite danse solo (1964)
- Diploid pour deux interprètes (1964)
- Timestop pour cinq interprètes (1964)
- Blackboard pour un interprète (1965)
- Cartoon pour sept interprètes (1965)
- Radar pour deux interprètes (1965)
- Relâche pour six interprètes (1965)
- The Beach collage musical, pour un interprète (1965)
- scénique Blueprint pour douze interprètes (1967)
- scénique Overload pour cinq interprètes (1967)
- scénique Overload/Blueprint 2 pour cinq interprètes (1967)
- scénique Blueprint (3) pour trois interprètes (1968)
- scénique Blueprint (4) pour deux interprètes (1968)
- scénique Blueprint (5) pour huit interprètes (1968)
- scénique Co-op pour trente interprètes (1968)
- scénique Tour 2 : Barbershop pour soixante-cinq interprètes (1969)
- scénique Tour 3 Lounge pour cinquante interprètes (1969)
- scénique Tour : Dedicated to Dinosaurs pour soixante-cinq interprètes (1969)
- scénique Needle-Brain Lloyd and Systems Kid: a live movie pour cent cinquante interprètes (1970)
- scénique Tour 5 : Glass pour cinquante interprètes (1970)
- scénique Tour 6 : Gym pour douze interprètes (1970)
- scénique Tour 6 : Organ pour soixante interprètes (1970)
- scénique Tour 7 : Factory pour quinze interprètes (1970)
- scénique Education of the Girlchild; an opera (Part 1) pour treize interprètes (1973)
- scénique Anthology and Small Scroll pour neuf interprètes (1974)
- scénique Chacon pour vingt-cinq interprètes (1975)
- scénique Quarry pour quarante interprètes (1976)
- scénique The Travelogue Series: Paris/Venice-Milan/Chacon pour trente interprètes (1976)
- scénique The Plateau Series pour huit interprètes (1978)
- scénique Recent Ruins pour quatorze interprètes (1979)
- scénique Vessel:an opera epic (Berlin version, revival) pour quatre-vingts interprètes (1980)
- Silver Lake with Dolmen Music Installation (1981)
- Specimen Days: a civil war opera pour quinze interprètes (1981)
- scénique The Games pour seize interprètes (1983)
- scénique Turtle Dreams pour sept interprètes (1983)
- Road Songs (1985)
- Window Song (1985)
- scénique Acts from Under and Above pour trois interprètes (1986)
- scénique The Rnging Place pour douze interprètes (1987)
- scénique Facing North pour deux interprètes (1990), Boosey & Hawkes
- scénique American Archeology # 1 pour soixante-dix interprètes (1994)
- scénique A Celebration Service pour treize interprètes (1996)
- Archeology of an Artist (1996)
- scénique The Politics of Quiet: a music theater oratorio pour douze interprètes (1996)
- Art Performs Life (1998)
- Shrines (1999)
- scénique Mercy pour huit interprètes (2001)
- Basket Rondo pour ensemble (2002)
- Eclipse Variations (2002)
- Archeology of an Artist 2 (2004)
- scénique The impermanence Project pour huit interprètes (2004)
- Vocal Gestures (2005)
- scénique Ascension Variations pour 130 interprètes (2009)
- scénique Education of the Girlchild Revisited pour quatre interprètes (2010)
- Indra’s Net (2020)
Source et détails du catalogue
Films
- 2011 : Girlchild Diary
- 1994 : 24 Hours of Faces (part 1 and 2), couleur. Meredith Monk, réalisation. Part I pour l’installation Volcano Songs (boucle) et Part II pour la performance live.
- 1988 : Book of Days, noir et blanc, couleur, 74:21 et 55:36 minutes (Vidéo/Télévision version), Meredith Monk, réalisation.
- 1984 : Mermaid Adventures, couleur, muet, 10 min., 16mm. Projeté pendanr Turtle Dreams (Cabaret).
- 1983 : Turtle Dreams (Waltz), couleur, 27 min., Ping Chong , réalisation. Conçu et interprété par Meredith Monk et Meredith Monk Vocal Ensemble.
- 1983 : Mermaid Adventures, couleur, muet, 10 min., 16mm, Meredith Monk, réalisation.
- 1982 : Paris, couleur, 26 min., Mark Lowry et Kathryn Escher, réalisation. Conçu et interprété par Meredith Monk and Ping Chong.
- 1980 : Ellis Island, noir et blanc, couleur, 28 min., 35mm., Meredith Monk, réalisation.
- 1979 : Ellis Island, noir et blanc, muet, 7 min., 16mm. Meredith Monk et Bob Rosen, réalisation. Film conçu pour être projeté durant la représentation de Recent Ruins.
- 1978 : Quarry, couleur, 86 min., 16mm. Produit par Amram Nowak Associates. Film documentaire sur l’opéra.
- 1977 : Humboldt’s Current, noir et blanc, muet, 5 min., S-8 and 16mm., Meredith Monk, réalisation.
- 1975 : Quarry, noir et blanc, muet, 5.3 min., 16mm. Meredith Monk, réalisation. Le film a été conçu pour être projeté durant la représentation de l’opéra éponyme de Meredith Monk.
- 1971 : Mountain, couleur, muet, 10 min., 16mm., Meredith Monk, réalisation.
- 1968 : Ballbearing, couleur, muet, 6.5 et 13 min., 16mm., Meredith Monk, réalisation.
- 1967 : Children, noir et blanc, muet, 7 min., 16mm., Meredith Monk, réalisation.
- 1966 : 16 Millimeter Earrings, noir et blanc, couleur, muet, 7 min., Meredith Monk, réalisation.
- 2020
- 2018
- scénique Cellular Songs pour cinq voix, clavier, piano et violon
- 2015
- Backlight pour ensemble, 17 mn, Boosey & Hawkes
- Lullaby For Lise pour voix soliste et piano
- Trekking pour deux pianos, 6 mn, Boosey & Hawkes
- 2013
- scénique On Behalf of Nature pour huit voix solistes et ensemble
- 2012
- Realm Variations pour six voix solistes et ensemble, 19 mn, Boosey & Hawkes
- Wedding March pour ensemble vocal
- 2010
- scénique Education of the Girlchild Revisited pour quatre interprètes
- Weaves pour deux voix solistes, chœur et orchestre de chambre, Boosey & Hawkes
- 2009
- scénique Ascension Variations pour 130 interprètes
- 2008
- Songs of Ascension pour quatuor vocal et quatuor à cordes, Boosey & Hawkes
- 2007
- Basket Rondo pour six voix
- Three Heavens and Hells version pour chœur
- 2006
- impermanence Part 2 pour huit voix et ensemble
- 2005
- Night pour huit voix solistes et ensemble, 23 mn, Boosey & Hawkes
- Stringsongs pour quatuor à cordes, 18 mn, Boosey & Hawkes
- Vocal Gestures
- 2004
- Archeology of an Artist 2
- scénique The impermanence Project pour huit interprètes
- impermanence Part 1 pour huit voix, piano, clavier, marimba, vibraphone, percussion, violon, instruments à vent et roue de bicyclette, 35 mn, Boosey & Hawkes
- 2003
- Last Song pour voix soliste et piano
- Possible Sky pour chœur et orchestre, 20 mn, Boosey & Hawkes
- 2002
- Basket Rondo pour ensemble
- Eclipse Variations
- 2001
- élec Ancestor Shout pour deux voix, piano à 4 mains, électronique et bande
- élec Boys 1; Boys 2; Boys 3 pour quatre voix et bande sonore additionnelle
- élec Little Breath Motor pour voix et élecronique
- Mercy pour sept voix, deux claviers, percussion et instruments à vent
- scénique Mercy pour huit interprètes
- 2000
- élec Eclipse Variations pour quatre voix, esraj et sampler
- Micki Suite pour quatre voix
- 1999
- Cello Study #1 pour voix et violoncelle
- Clarinet Study #1 pour clarinette
- Shrines
- Trumpet Study #1 pour trompette
- 1998
- Art Performs Life
- élec Magic Frequencies pour six voix, percussion, deux claviers, thérémine et violon
- 1997
- Steppe Music pour piano
- 1996
- scénique A Celebration Service pour treize interprètes
- Archeology of an Artist
- Folkdance pour deux pianos, 4 mn, Boosey & Hawkes
- The Politics of Quiet pour dix voix, cor, deux claviers, violon et psaltérion arqué
- scénique The Politics of Quiet: a music theater oratorio pour douze interprètes
- 1995
- Denkai and Krikiki Chants pour quatre voix
- Nightfall pour seize voix, Boosey & Hawkes
- 1994
- scénique American Archeology # 1 pour soixante-dix interprètes
- American Archeology #1: Roosevelt Island pour neuf voix, orgue, contrebasse, tambour médiéval et chalemie
- St. Petersburg Waltz version pour piano solo, 3 mn, Boosey & Hawkes
- élec Volcano Songs version pour voix soliste, piano et voix enregistrées
- 1993
- Custom Made pour voix et piano
- New York Requiem pour voix soliste et piano, 11 mn, Boosey & Hawkes
- 1992
- Three Heavens and Hells pour quatre voix, 22 mn, Boosey & Hawkes
- 1991
- scénique ATLAS: an opera in three parts pour dix-huit voix et ensemble, Boosey & Hawkes
- 1990
- scénique Facing North pour deux interprètes, Boosey & Hawkes
- Phantom Waltz pour deux pianos, 5 mn, Boosey & Hawkes
- 1989
- Book of Days (film score) pour dix voix et ensemble, Boosey & Hawkes
- Fayum Music pour voix, Hammered Dulcimer, double ocarina
- Light Songs pour voix soliste
- Raven pour piano
- 1988
- Cat Song pour voix soliste
- Parlour Games pour deux pianos
- Processional pour voix et piano
- 1987
- Do You Be pour dix voix, deux pianos, synthétiseur, violon et cornemuse
- Duet Behaviour pour deux voix
- The Ringing Place pour neuf voix
- scénique The Rnging Place pour douze interprètes
- 1986
- Acts From Under and Above Ellis Island pour deux pianos
- scénique Acts from Under and Above pour trois interprètes
- Double Fiesta pour voix soliste et deux pianos, 5 mn, Boosey & Hawkes
- I don't know pour voix soliste et piano
- Scared Song pour voix soliste, synthétiseur et piano
- String pour voix soliste
- Window in 7’s (for Nurit) pour piano solo, 3 mn, Boosey & Hawkes
- 1985
- Book of Days version de chambre pour sept voix et synthétiseur
- Book of Days pour vingt-cinq voix, piano et synthétiseur
- Road Songs
- Window Song
- 1984
- City Songs pour deux voix et deux claviers
- Graduation Song pour seize voix
- Panda Chant I pour quatre voix, 60 s, Boosey & Hawkes
- Panda Chant II pour huit voix, 60 s, Boosey & Hawkes
- 1983
- 2 Men Walking pour trois voix et orgue électrique
- Astronaut Anthem pour chœur, 5 mn, Boosey & Hawkes
- élec Engine Steps pour bande
- scénique The Games pour seize voix, deux cornemuses, cor chinois et Rauchpfeife
- scénique The Games pour seize interprètes
- Tokyo Cha-Cha pour six voix, deux orgues électriques
- scénique Turtle Dreams pour sept interprètes
- 1982
- 1981
- Silver Lake with Dolmen Music Installation
- Specimen Days pour quatorze voix, deux orgues électriques et piano
- Specimen Days: a civil war opera pour quinze interprètes
- 1980
- Dolmen Music pour six voix, piano, violon, violoncelle et percussion
- Turtle Dream (Waltz) pour quatre voix et deux orgues électriques, 18 mn, Boosey & Hawkes
- scénique Vessel:an opera epic (Berlin version, revival) pour quatre-vingts interprètes
- 1979
- Dolmen Music pour six voix, percussion et violoncelle
- élec Recent Ruins pour quatorze interprètes, violoncelle et bande
- scénique Recent Ruins pour quatorze interprètes
- Songs from the Hill/Tablet pour quatre voix, deux flûtes à bec, et piano à quatre mains
- 1978
- Biography on Big Ego pour voix soliste et piano
- scénique The Plateau Series pour huit interprètes
- 1977
- élec The Plateau Series pour cinq voix et bande
- 1976
- scénique Quarry pour quarante interprètes
- élec Quarry: an opera pour trente-huit voix, deux flûtes à bec, deux harmoniums et bande
- Songs from the Hill pour voix soliste
- Tablet pour quatre voix, piano à quatre mains et deux flûtes à bec
- scénique The Travelogue Series: Paris/Venice-Milan/Chacon pour trente interprètes
- 1975
- Anthology and Small Scroll pour voix soliste, flûte à bec et piano
- scénique Chacon pour vingt-cinq interprètes
- Small Scroll pour voix soliste, flûte à bec et piano
- 1974
- scénique Anthology and Small Scroll pour neuf interprètes
- Chacon pour vingt-cinq voix, piano et percussion
- Our Lady of Late pour voix soliste, percussion et verre de vin
- 1973
- Biography pour voix soliste et piano
- scénique Education of the Girlchild; an opera (Part 1) pour treize interprètes
- scénique Education of the Girlchild; an opera (Part 2) pour six voix, orgue électrique et piano
- Our Lady of Late pour voix soliste et verre de vin
- Paris pour piano solo, 3 mn, Boosey & Hawkes
- 1971
- Plainsong for Bill’s Bojo pour orgue électrique
- scénique Vessel: an opera epic pour soixante-quinze voix, orgue électronique, dulcimer et accordéon
- 1970
- scénique A Raw Recital pour voix soliste et orgue électrique
- Key: An Album of Invisible Theater pour voix soliste, quatuor vocal, orgue électrique, percussion et guimbarde
- scénique Needle-Brain Lloyd and Systems Kid: a live movie pour cent cinquante interprètes
- Needle-Brain Lloyd and the Systems Kid: a live movie pour cent cinquante voix, orgue éléctrique, guitare et flûte
- scénique Tour 5 : Glass pour cinquante interprètes
- scénique Tour 6 : Gym pour douze interprètes
- scénique Tour 6 : Organ pour soixante interprètes
- scénique Tour 7 : Factory pour quinze interprètes
- 1969
- scénique Juice : a theater cantata in 3 installments pour quatre-vingt-cinq voix, guimbarde et deux violons
- scénique Tour 2 : Barbershop pour soixante-cinq interprètes
- scénique Tour 3 Lounge pour cinquante interprètes
- scénique Tour : Dedicated to Dinosaurs pour soixante-cinq interprètes
- 1968
- scénique Blueprint (3) pour trois interprètes
- scénique Blueprint (4) pour deux interprètes
- scénique Blueprint (5) pour huit interprètes
- scénique Co-op pour trente interprètes
- 1967
- scénique Blueprint pour douze interprètes
- élec scénique Blueprint / Oberload/Blueprint (2) pour voix soliste avec Echoplex et bande
- Candy Bullets and Moon pour voix, orgue électrique, basse électrique et tambours
- Dying Swan with Sunglasses pour voix soliste avec Echoplex et bande
- scénique Overload pour cinq interprètes
- scénique Overload/Blueprint 2 pour cinq interprètes
- 1966
- élec 16 Millimeter Earrings pour voix, guitare et bande
- Music original tape collage
- 1965
- Blackboard pour un interprète
- Cartoon pour sept interprètes
- Radar pour deux interprètes
- Relâche pour six interprètes
- The Beach collage musical, pour un interprète
- 1964
- élec Arm’s Length collage sonore pour six interprètes
- élec Break danse solo et électronique
- Cowell Suite danse solo
- Diploid pour deux interprètes
- Timestop pour cinq interprètes
- 1963
- Resonance pour voix soliste
- Troubadour Songs musique médiévale française pour trois interprètes
- Vibrato pour quatre interprètes
- 1962
- And Sarah Knew musique traditionnelle israélienne pour cinq interprètes
Source(s) du catalogue
Films
- 2011 : Girlchild Diary
- 1994 : 24 Hours of Faces (part 1 and 2), couleur. Meredith Monk, réalisation. Part I pour l’installation Volcano Songs (boucle) et Part II pour la performance live.
- 1988 : Book of Days, noir et blanc, couleur, 74:21 et 55:36 minutes (Vidéo/Télévision version), Meredith Monk, réalisation.
- 1984 : Mermaid Adventures, couleur, muet, 10 min., 16mm. Projeté pendanr Turtle Dreams (Cabaret).
- 1983 : Turtle Dreams (Waltz), couleur, 27 min., Ping Chong , réalisation. Conçu et interprété par Meredith Monk et Meredith Monk Vocal Ensemble.
- 1983 : Mermaid Adventures, couleur, muet, 10 min., 16mm, Meredith Monk, réalisation.
- 1982 : Paris, couleur, 26 min., Mark Lowry et Kathryn Escher, réalisation. Conçu et interprété par Meredith Monk and Ping Chong.
- 1980 : Ellis Island, noir et blanc, couleur, 28 min., 35mm., Meredith Monk, réalisation.
- 1979 : Ellis Island, noir et blanc, muet, 7 min., 16mm. Meredith Monk et Bob Rosen, réalisation. Film conçu pour être projeté durant la représentation de Recent Ruins.
- 1978 : Quarry, couleur, 86 min., 16mm. Produit par Amram Nowak Associates. Film documentaire sur l’opéra.
- 1977 : Humboldt’s Current, noir et blanc, muet, 5 min., S-8 and 16mm., Meredith Monk, réalisation.
- 1975 : Quarry, noir et blanc, muet, 5.3 min., 16mm. Meredith Monk, réalisation. Le film a été conçu pour être projeté durant la représentation de l’opéra éponyme de Meredith Monk.
- 1971 : Mountain, couleur, muet, 10 min., 16mm., Meredith Monk, réalisation.
- 1968 : Ballbearing, couleur, muet, 6.5 et 13 min., 16mm., Meredith Monk, réalisation.
- 1967 : Children, noir et blanc, muet, 7 min., 16mm., Meredith Monk, réalisation.
- 1966 : 16 Millimeter Earrings, noir et blanc, couleur, muet, 7 min., Meredith Monk, réalisation.
Bibliographie
- Fanny CHIARELLO, A happy woman, Paris, Éditions de l’Olivier, 2019.
- William DUCKWORTH, William, Talking music : conversations with John Cage, Philip Glass, Laurie Anderson, and five generations of American experimental composers, New York : Da Capo Press, 1999.
- Deborah JOWITT (ed.), Meredith Monk, Baltimore, The Johns Hopkins University Press, coll. “PAJ Books. Art performance”, 1997.
- Jennifer KELLY, In her own words: conversations with composers in the United States, Urbana (Ill.), Chicago (Ill.), Springfield (Ohio), University of Illinois Press, coll. “New perspectives on gender in music”, 2014.
- Bonnie MARRANCA, Meredith MONK, Conversations with Meredith Monk, New York, PAJ Publications, expanded edition, 2021.
- Franco QUADRI, Il Tempo e gli ambienti di Meredith Monk, con il testo di “Quarry”, Venise, La Biennale di Venezia, 1976.
- Virgilio SIENI, L’idea del corpo: Merce Cunningham, Steve Paxton, Julian Beck, Meredith Monk e Simone Forti dall’Archivio della Biennale, 1960-1976, [mostra, Venezia, Ca’ Giustinian, 3 giugno-11 novembre 2015], Venezia, La Biennale di Venezia, 2014.
- Amy STRAHLER HOLZAPFEL, “From landscape to climatescape in contemporary dance-theater : Meredith Monk, The Wooster Group, and The TEAM”, dans The Oxford handbook of dance and theater (Nadine George-Graves, ed.), New York, Oxford university press, 2015.
- Jean-Louis TALLON, Meredith MONK, Meredith Monk, une voix mystique : entretiens avec Jean-Louis Tallon, Nantes, Éditions nouvelles Cécile Defaut, 2015, réédité chez Le Mot et le Reste en 2022.
- Meredith Monk, Paris, Artpress, coll. “Les grands entretiens d’Artpress”, 2018.
- Art performs life: Merce Cunningham, Meredith Monk, Bill T. Jones : [exhibition, Walker art center, Minneapolis, June 28-Sept. 20. 1998], Minneapolis : Walker art center, 1998.
Discographie
- Meredith MONK, Early morning melody, Jess Gilliam, saxophone, dans « Time », avec des œuvres de Luke Howard, Thom Yorke, Philip Glass, … 1 cd Decca, 2020.
- Meredith Monk, Spaceship ; Gamemaster’s Song ; Migration ; Memory Song ; Downfall ; Waltz in 5s ; Tokyo Cha Cha ; Totentanz ; Double Fiesta, dans « Memory Game », Bang On A Can All-Stars ; Meredith Monk and Vocal Ensemble, 1 cd Cantaloupe Music, 2020, CA21153.
- Meredith MONK, Churchyard entertainment , Mikrokosmos dans « Jumulan » avec des œuvres de J. S. Bach, P. Zimmerli, J. Linkola…, 1 cd Ad vitam records (Harmonia mundi distribution), 2017.
- Meredith MONK, On behalf on nature, Meredith Monk, voix ; Meredith Monk Ensemble, 1 cd ECM Records, 2016, 2473.
- Meredith MONK, Obsolete objects ; Ellis Island ; Folkdance ; Urban march ; Tower ; Paris ; Railroad : travel song ; Parlour games ; St. Petersburg waltz ; Window in 7’s ; Totentanz ; Phantom waltz, Ursula Oppens, Bruce Brubaker, pianos, dans « Piano Songs », 1 cd ECM Records, 2014, 2374.
- Meredith MONK, Railroad, dans « Voyages », avec des œuvres de Sergei Rachmaninov, Maurice Ravel, et Conrad Tao ; Conrad Tao, piano, 1 cd Warner, 2013.
- Meredith MONK, Songs of Ascension, Todd Reynolds Quartet ; The M6, Meredith Monk Ensemble, 1 cd ECM Records, 2011, 2154.
- Meredith MONK, Impermanence, Meredith Monk, Theo Bleckmann, Ellen Fisher, voix et piano ; 1 cd ECM Records, 2008, 2026.
- Meredith MONK, Mercy, Meredith Monk, Theo Bleckmann, Allison Easter, voix… ; Meredith Monk Ensemble, 1 cd ECM Records, 2002, 1829.
- Meredith MONK, Beginnings, Meredith Monk, piano, voix et orgue, 1 cd Tzadik, coll. Oracles series ; 21, 1998.
- Meredith MONK, Volcano songs ; New York requiem ; St Petersburg waltz ; Three heavens and hells ; Light Song, Meredith Monk, voix ; Katie Giessinger, voix, ; Allison Easter, voix,… ; Meredith Monk Ensemble, dans « Volcano Songs », 1 cd ECM Records, 1997, 1589.
- Meredith MONK, Dawn ; Quarry weave 1 ; Quarry lullaby ; Quarry weave 2 ; Farmer’s song ; Astronaut anthem ; Nightfall, dans « Monk and the Abbess », avec des œuvres de Hildegard von Bingen, 1 CD BMG, 1996.
- Meredith MONK, Atlas: an opera in three acts, Dina Emerson (Alexandra at 13) ; Wendy Hill (Mother) ; Thomas Bogdan (Father) ; Meredith Monk (Alexandra from 25-45),… ; Meredith Monk Ensemble, 2 cd ECM Records, 1993, 1491/92.
- Meredith MONK, Return to earth, dans « Of eternal light », avec des œuvres de Oliver Messiaen, Ricky Ian Gordon, György Ligeti…, Musica Sacra, chœur ; Richard Westenburg, chef de choeur, 1 cd BMG Music International, 1994.
- Meredith MONK, Facing North ; Vessel: an opera epic ; Recent Ruins, dans « Facing North », Meredith Monk, chant, piano, orgue ; Robert Een, chant, 1 cd ECM Records, 1992, 1482.
- Meredith MONK, Travel Songs ; Paris ; The Tale ; Gamemaster’s Song ; Memory Song ; Double Fiesta ; Anthony de Mare, piano et voix, dans « Pianos and Voices » avec des œuvres de John Cage, 1 cd Koch International Classics, 1992, 6644.
- Meredith MONK, Book of Days, Meredith Monk, voix et clavier ; Naaz Hosseini ; voix et violon ; Robert Een, voix et violoncelle,… ; Meredith Monk Ensemble, 1 cd ECM Records, 1990, 1399.
- Meredith MONK, Songs from the hill ; Lullaby ; Mesa ; Tablet , Meredith Monk, Monica Solem, Andrea Goodman, Susan Kampe, chant, 1 cd Wergo, 1989, SM102250.
- Meredith MONK, Our Lady of late, Meredith Monk, voix, verre ; Collin Walcott, percussion, 1 cd Wergo, 1988, SM1058-50.
- Meredith MONK, Scared song ; I don’t know ; Window in 7’s ; Double fiesta ; Do you be ; Panda chant 1 ; Memory song ; Panda chant 2 ; Quarry lullaby ; Shadow song ; Astronaut anthem ; Wheel, dans « Do you be », Meredith Monk, voix, synthétisuer et piano ; Nurit Tilles, piano, clavier, voix et synthétiseur ; Edmund Niemann, piano,… ; Meredith Monk Ensemble, 1 cd ECM Records, 1987, 1336.
- Meredith MONK, Turtle dreams (Waltz) ; View 1 ; Engine Steps ; Ester’s Song ; View 2, dans « Turtle Dreams » ; Meredith Monk, chant, piano, orgue ; Collin Walcott, orgue, didjeridoo, Robert Een, voix,… ; Meredith Monk Ensemble, 1 cd ECM Records, 1983, 1240.
- Meredith MONK, Gothaam Lullaby ; Travelling ; The Tale ; Biography ; Dolmen Music: overture ans men’s conclave, dans « Dolmen Music », Meredith Monk, chant et piano ; Collin Walcott, percussion et violon ; Steve Loockwood, piano,… ; Meredith Monk Ensemble, 1 cd ECM Records, 1981, 1197.
Films
- Meredith Monk: solo concert 1980, Michael Rothbard, réalisation ; Meredith Monk, chant, piano, 1 dvd Tzadik, 2013.
- Meredith Monk: Inner voice, Babeth M. VanLoo, réalisation, 1 dvd Buddhist Broadcasting Foundation, 2009.
- Ellis Island, Meredith Monk, réalisation, conception ; Bob Rosen, conception, 1 dvd Centre national de la cinématographie, coll. Images de la culture. Danse, 2008.
- Meredith Monk, Peter Greenaway, réalisation ; Meredith Monk, composition ; Meredith Monk, chant, dans « American composers: 4 films » de Peter Greenaway, 2 dvd Les Films du paradoxe, 2007.
- Magic frequencies, Meredith Monk, 1 cassette vidéo VHS, 1999.
- Fried shoes, cooked diamonds, Costanzo Allione, réalisation ; Meredith Monk, composition ; Allen Ginsberg, narrateur ; Allen Ginsberg, Amiri Baraka, Gregory Corso, auteurs du texte ; Allen Ginsberg, William Burroughs, Timothy Leary… [et al.], participants ; Meredith Monk, piano et chant ; Allen Ginsberg, chant ; Allen Ginsberg, Amiri Baraka, Gregory Corso, voix, 1 cassette vidéo VHS Carmina Cinematografica, 1979.
Liens internet
- Site de Meredith Monk : https://meredithmonk.org/
- Boosey & Hawkes : www.boosey.com
(liens vérifiés en mars 2022).