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Composé par Denis Fargeton , concert du 20 juin 2017
Les empreintes sont appliquées ici et là comme aux parois des grottes. Je sollicite la main comme elle tombe, sans trop la tordre, sans trop la contrarier. Les boutons d’accordéon sont en rangs serrés, l’empreinte d’une main couvre ainsi un large ambitus que l’instrumentiste peut
balayer rapidement, d’autant plus large que la main gauche secourt volontiers la droite pour étendre son aire de jeu. Ces déplacements d’araignée produisent des flux et participent à créer une matière granulaire.
Trois couches de sons se mélangent : son direct, sons enregistrés, traitements en temps réel. Je les hybride pour qu’elles fusionnent, en introduisant dans chacune les traitements ou les caractéristiques de l’autre, etc. Le temps réel est contrôlé de manière serrée, sa présence ménage peu de marges au musicien, mais elle anime avec vitalité le tissu sonore. Je cherche aussi à confronter pulsation et travail des textures, établissant un rapport physique avec l’une tout en dessinant l’autre dans le détail.
Denis Fargeton.
À l’issue de leur formation, les dix compositeurs qui ont suivi le cursus de composition et d’informatique musicale de l’Ircam (promotion 2016-2017) présentent leurs créations musicales pour instrument soliste et électronique : dix créations interprétées par les instrumentistes du Conservatoire de Paris.
© Ircam-Centre Pompidou, 2017. Une femme dans une pièce. Sur une chaise. Explorant, se rapprochant plus près, plus profondément du silence. Le texte de Cordelia Lynn, inspiré de la pièce de théâtre La princesse blanche de Rainer Maria
20 juin 2017 08 min
© Ircam-Centre Pompidou, 2017. Selon son étymologie grecque, Kaléidoscope signifie « beau » (kalos), « image » (eidos) et regarder (skopein). L’observateur regarde d’un côté du tube, la lumière entre de l’autre et se réfléchit sur les mi
20 juin 2017 09 min
Avec ce projet, j’explore l’interaction créative entre l’écriture musicale et la semi-improvisation instrumentale et électronique afin d’aboutir à un état symbiotique entre le hautbois et l’électronique que je souhaite très organique. Dès l
20 juin 2017 09 min
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20 juin 2017 10 min
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Quand on se bouche les oreilles, le son que l’on perçoit m’évoque le son de l’univers. Cela résulte d’une combinaison de vibrations dans notre système corporel. J’ai cherché trois unités différentes de temps du son qui composent notre corps
20 juin 2017 08 min
Face à la guitare, j’ai dû considérer les caractéristiques propres que possède cet instrument. J’ai d’abord remarqué qu’avec les modes de jeu « conventionnels » la guitare n’avait pas la possibilité de tenir un son. Nourri de cette « contra
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© Ircam-Centre Pompidou, 2017. La nature est constamment en évolution, en changement, en destruction et en renaissance. De la même manière, cette pièce évolue dans un combat livré entre la perte du contrôle des sonorités bruitées et le c
20 juin 2017 13 min
© Ircam-Centre Pompidou, 2017. Trois oppositions sont à l’origine de cette pièce. Répétition/variation : une polyphonie de nombreuses pulsations constitue la toile d’où émergent des figures rythmiques en constante mutation. Austérité/r
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Trois oppositions sont à l’origine de cette pièce. Répétition/variation : une polyphonie de nombreuses pulsations constitue la toile d’où émergent des figures rythmiques en constante mutation. Austérité/richesse : d’apparence rudimentaire
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