Jean-Louis Florentz est né le 19 décembre 1947 à Asnières, Hauts de Seine. Tout en poursuivant des études universitaires (sciences naturelles, arabe littéraire, ethnomusicologie), il entre au Conservatoire de Paris, dans les classes d’Olivier Messiaen et Pierre Schaeffer, et travaille également avec Antoine Duhamel. En 1978, il obtient le Prix de composition Lili Boulanger, suivi de divers prix de la SACEM et de l’Institut de France.
De nombreux voyages d’études en pays intertropicaux l’ont conduit aux Antilles, en Polynésie, en Afrique, notamment au Kenya où, en 1981 et 1982, il fut professeur invité au Kenyatta University College à Thika-Nairobi. Élève-titulaire à l’Institut d’étho-écologie des communications animales de l’École Pratique des Hautes-Études, il a travaillé en particulier sur les polyphonies des oiseaux en milieu équatorial et publié plusieurs articles.
A partir de 1989, Jean-Louis Florentz entreprend à nouveau des études sémitiques approfondies (langues éthiopiennes) à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales, ainsi qu’à l’École des Langues orientales anciennes de l’Institut Catholique. Plusieurs voyages en Israël lui ont permis de vivre en contact étroit avec la communauté éthiopienne orthodoxe de Jérusalem-Ouest (Monastère Däbrä Gännät).
En 1985, Jean-Louis Florentz a été nommé professeur d’analyse éthnomusicologique au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon. Il a été pensionnaire de l’Académie de France à Rome (Villa Médicis, 1979-1981) et de la Casa Velasquez à Madrid et Palma de Mallorca (1983-1985). Chevalier des Arts et Lettres, il a obtenu en 1989 le Grand Prix Musical de la Ville de Paris pour l’ensemble de son œuvre et en 1990 le Grand Prix Musical de la Fondation Prince Pierre de Monaco pour Asún (anciennement Requiem de la Vierge), opus 7. Il est aussi Grand Prix de la Musique Symphonique de la SACEM 1991.
Élu membre de l’Institut (Académie des Beaux-Arts) le 5 avril 1995, Jean-Louis Florentz a été accueilli comme compositeur en résidence à l’Orchestre National de Lyon de 1995 à 1997 et de l’orchestre national des Pays de Loire de 2000 à 2002.
Après un dernier voyage d’étude en 2002, en Tunisie saharienne, Jean-Louis Florentz s’éteint à Paris le 4 juillet 2004, laissant une Œuvre d’une quinzaine d’opus.