Au départ, quelques sons brefs d’origine instrumentale : percussion, flûte, cordes. Traités au moyen de diverses techniques numériques, projetés sur des échelles temporelles diverses, analysés et ré-synthétisés, travaillés dans leurs parties (dans leurs saillances), articulés dans leurs bords aussi bien que dans leurs interactions, ces sons montrent, comme dirait Bachelard, « le pluralisme sous l’identité ».
J’ai tenté ainsi de composer des morphologies en ciblant des propriétés contenues dans le matériau et en les projetant sur des perspectives temporelles de toutes tailles. Le titre, allusion à l’ancienne technique polyphonique, se réfère au contenu itératif de ces morphologies ainsi qu’aux modalités de leur imbrication.
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