Composés à Oustiloug en 1911 pour soprano et piano sur des poèmes de Constantin Balmont (poète symboliste russe) ; en 1954, Stravinsky leur donne une instrumentation analogue à celle des 3 Poésies de la lyrique japonaise.
La composition de ces mélodies, en pleine période d'écriture pour la voix, est contemporaine de celle du Le roi des étoiles, cantate également composée sur un poème de Balmont ; elle se situe entre celles de Petrouchka et du Le Sacre du Printemps. Des préoccupations bitonales les rapprochent de Petrouchka.