<p>Normalement, la perception du temps dans mes travaux est toujours manipulée et forcée vers une dimension spectaculaire et ironique. En ce cas, toutefois, le thème de la mort, inévitable en approchant le travail d'un jeune poète disparu à l'age de 23 ans à cause d'une maladie, a représenté une occasion pour réfléchir autour de l'idée d'un temps arrêté, flottant, statique. J'ai créé une collection de matériaux (inspirés à certaines techniques de composition de <a href="/composer/morton-feldman/biography">Morton Feldman</a>, et aux fantasmes de sons tenus à l'infini de <a href="/composer/la-monte-young/biography">La Monte Young</a>) que, avec le metteur en scène Giorgio Pressburger, on a assemblé de façon très libre, autour de la lecture des textes. </p><p><em>Andrea Cera</em>.<br /></p>