La plupart des matières sonores utilisées dans la partie électroacoustique de Champs parallèles dérivent de quelques figures écrites, jouées sur divers saxophones par Daniel Kienzy et travaillées à l’aide du système UPIC, visant la discontinuité et le feuilletage (granulations, étirements, repliements, itérations), faisant émerger des strates plus ou moins denses. La partie instrumentale, pour saxophone ténor seul, a été écrite indépendamment à partir d’un petit réseau de figures. Elle développe une ligne « porteuse » (une « mélodie »?) où se placent les articulations, y compris les micro-articulations, les modalités de transition entre les « notes », les fluctuations harmoniques.