Assonance II (1989)

pour clarinette basse solo

par Michael Jarrell (1958)

informations générales

date de composition
1989
durée
10 min
Ă©diteur
Lemoine

genre

Musique soliste (sauf voix) (Clarinette)

effectif détaillé

clarinette basse

informations sur la création

date
30 mai 1989

Rome, Villa Médicis, Académie de France

interprètes

Ernesto Molinari.

Note de programme

« Ce qui m'importe, c'est de travailler avec des Ă©lĂ©ments que je maĂ®trise de mieux en mieux, d'atteindre une certaine fluiditĂ©, et d'Ă©tablir une continuitĂ© significative entre les Ĺ“uvres. Â» Michael Jarrell

Cette continuitĂ© entre les Ĺ“uvres trouve son apogĂ©e dans les Assonances, une sĂ©rie d'Ĺ“uvres commencĂ©e en 1983. ConcentrĂ©es sur une idĂ©e et Ă©voluant librement Ă  l'intĂ©rieur de celle-ci, les Assonances, « cahiers d'esquisses Â» du compositeur, rĂ©activent simultanĂ©ment la notion de cycle des Sequenze de Berio, et la notion d'auto-analyse des Chemins : « re-regarder le texte musical, reprendre des Ă©lĂ©ments et des expĂ©riences, varier la couleur instrumentale Â», tel est donc l'enjeu de ces Ĺ“uvres.

« Les vers des plus anciens poèmes français n'ont pas de rimes, mais seulement des assonances. On dit que deux vers assonent entre eux quand leur dernière voyelle accentuĂ©e est la mĂŞme voyelle. Il n'est pas nĂ©cessaire que les phonèmes ou sons qui suivent ou prĂ©cèdent immĂ©diatement cette voyelle se ressemblent ou soient absolument diffĂ©rents dans les deux vers. Peu importe l'orthographe, mais il est indispensable que ces voyelles se prononcent pareillement, qu'elles aient le mĂŞme timbre. » Michael Jarrell

Ecrites pour clarinette, pour clarinette basse, pour clarinette basse, violoncelle et piano, pour tuba, alto et électronique (ad libitum), pour violoncelle et quatre groupes instrumentaux, pour ensemble, pour percussion, ou pour deux percussions, deux pianos et électronique, les premières Assonances constituent à ce jour les moments d'un cycle toujours ouvert où l'état instrumental ne décline pas, expérimentalement, l'ensemble de ses virtualités, mais se heurte aux limites d'une écriture musicale qui intègre elle-même les limites de l'instrument.



Michael Jarrell/Laurent Feneyrou.

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