violoncelle, alto, violon II, violon
États-Unis, Ann Arbor, Michigan
le Stanley Quartet.
Enregistrements : The Miro Quartet, 1 cd Bridge Records 9139, 2003 ; Royal Conservatory of Ghent Chamber Ensemble, 1 cd Rene Gailly Records 87118, 1996 ; Cikada Quartet, 1 cd Cala Recordings 77001 et 88088, 1995; The Concord String Quartet, 1 cd Vox Box 5143, 1995 ; Brodsky String Quartet, 1 cd Teldec 9031-76260, 1993 ; Kronos Quartet, 1 cd Elektra Nonesuch 7559-79242-2, 1990 et cd « 1985-1995 "God-music" only », 1995 et cd « 25 Years », 1998.
L'œuvre, sous-titrée Treize images des pays sombres, suit un programme précis organisé en treize sections dont les titres montrent assez le contenu délibérément symbolique : Night of the electric insects (Nuit des insectes électriques), Lost Bells (Cloches perdues), Dance macabre (Danse macabre), Sounds of bones and flutes (Sons d'os et de flutes), God-music (Musique de dieu), Devil music (Musique du diable), etc. Dans le même ordre d'esprit, la sixième section, Pavana lacrimæ, cite presque textuellement le début du deuxième mouvement du quatuor de Schubert La jeune fille et la mort. Les treize sections sont jouées en solo, en duo, en trio ou en quatuor. Elles s'enchaînent dans l'ordre suivant : quatuor - trio - duo - solo - duo - trio - quatuor- trio duo - solo - duo - trio - quatuor. On a là un exemple de palindrome et l'on constate que seules les sections 1, 7 et l3 font intervenir l'ensemble des quatre instruments.
Tout était sans dessus dessous. Des choses terribles flottaient dans l'air... ils trouvèrent leur voie vers les Anges Noirs (Black Angels).
Le symbolisme numérologique de Black Ange/s, bien qu'il ne soit pas immédiatement perceptible à l'oreille, est néanmoins fidèlement reflété par la structure musicale. Ces liens « magiques » sont différemment exprimés. Par exemple, en terme de longueur, groupements de sons isolés, durées, motif de répétitions, etc. On y trouve plusieurs allusions à la musique tonale : une citation de La Jeune fille et /a mort de Schubert, une Sarabande originale ; une tonalité prolongée en si majeur de Musique de Dieu ; et plusieurs références à la section latine Dies Irae. L'œuvre abonde en symbolismes musicaux conventionnels, tels que le Diabolus in Musica (l'intervalle de triton) et le Tnilo di diavolo (la trille du diable d'après Tartini).
I. Departure
II. Absence
III. Return
Ceci est un extrait. La version complète est disponible à la médiathèque de l'IRCAM.
Ceci est un extrait. La version complète est disponible à la médiathèque de l'IRCAM.
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