Elżbieta Sikora (1943)
Sonosphère III. Symfonia Wrocławska (2016 -2017)
pour orchestre et électronique
œuvre électronique, Ircam
- Informations générales
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Date de composition :
2016 - 2017
- Éditeur : PWM (Polskie Wydawnictwo Muzyczne)
- Commande : Ministère de la Culture et du Patrimoine national de Pologne.
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Date de composition :
2016 - 2017
- Genre
- Musique instrumentale d'ensemble [Orchestre type "bois par 2"]
- 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 4 cors, 4 trompettes, 4 trombones, tuba, 5 percussionnistes, piano, harpe, 7 violons, 6 violons II, 5 altos, 4 violoncelles, 3 contrebasses
Information sur la création
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Date :
19 mai 2017
Lieu :Pologne, Wrocław, National Forum of Music, festival Musica Electronica Nova
Interprètes :NFM Wrocław Philharmonic ; David Fulmer, direction.
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Date :
19 juin 2024
Lieu :nouvelle version : France, Paris, Maison de la Radio et de la Musique, Studio 104, festival ManiFeste
Interprètes :Orchestre Philharmonique de Radio France ; Pascal Rophé, direction
Information sur l'électronique
RIM (réalisateur(s) en informatique musicale) :
Sébastien Naves
Dispositif électronique : temps réel, sons fixés sur support, spatialisation
Observations
Présentation de la pièce à lire sur le site de l’Ircam.
Note de programme
Cette pièce en deux parties que j’ai composée entre 2016 et 2017, comme un adieu au festival MEN, n'a pas de véritable début, et sa fin rappelle paradoxalement son début inexistant. Je voulais changer l'ordre du concert habituel, et lancer la musique dès que le public entre dans le foyer du fantastique bâtiment du NFM - un bâtiment dont j'ai observé l'élévation dès le début des travaux de construction. La réalisation de cette pièce est également une entreprise pittoresque, où les musiciens et les auditeurs sont des acteurs. Le but est de diriger le public vers la salle de concert où la musique joue déjà - comme si elle avait toujours été là.
J'utilise à la fois le son traditionnel d'un orchestre, et de multiples transformations de celui-ci, grâce à l’ajout de sons électroniques composés séparément qui brouillent la distinction entre les deux premiers. La composition spatiale du son a été l'une de mes priorités, c'est pourquoi j'ai placé huit musiciens sur les balcons de la salle de concert et choisi une projection sonore à six canaux pour les sons composés électroniquement. Sonosphère III & IV comprend deux pièces distinctes qui peuvent être effectuées séparément, mais qui constituent également un certain ensemble cohérent. Sonosphère IV commence par une séquence d'instruments à vent semblable au non-début de Sonosphère III et se termine par une citation transformée de ce même début.
Dans le processus de création de Sonosphère IV, je suis revenue travailler le son à l'Ircam, après une pause de trente ans. Je tiens à remercier Frank Madlener qui m'a offert cette opportunité, et Sébastien Naves pour nos expériences et découvertes incroyablement créatives. Je remercie tout particulièrement le directeur Andrzej Kosendiak de m'avoir inspirée pour créer cette pièce.
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