Dérives fait dialoguer un chœur mixte et des sons de synthèse. La pièce comporte un mouvement bref et « théâtral » encadré par deux mouvement plus longs. Le titre fait allusion à des transformations insidueuses qu'on peut entendre dès le début de la pièce et qui confèrent une qualité vocale à des sons anonymes ; il envoie aussi aux glissements de fréquence qui marquent le troisième mouvement : aussi bien pour le chœur que pour les sons de synthèse.
La bande de Dérives comporte des sons de synthèse provenant de plusieurs sources : sons obtenus hors temps réel à l'aide du programme MusicV ; sons obtenus en temps réel :
1) sur un synthétiseur Synclavier II au Bergman Electronic Studio de Dartmouth College et au Groupe Musique Expérimentale de Marseille (remerciements à Jon Appleton et Georges Bœuf)
2) sur un synthétiseur Yamaha TX816, utilisant des timbres quasi-vocaux programmés par John Chowning et David Bristow. »
Jean Claude Risset, édition Salabert.