Cette pièce explore plusieurs processus algorithmiques de manipulation des hauteurs et des timbres, en « taillant » laborieusement des formes endormies « cachées dans la pierre » et qui, dès qu'elles sont découvertes et libérées, peuvent devenir très volatiles et étonnamment éphémères. La matière première, les échantillons de phénomènes naturels, comme le vent, l'eau, les bruits humains, les sons du corniste aussi, sont traités de manière extensive et filtrés par des accords quasi « spectraux ». Ce « meta-processus » glisse en exerçant une sorte de morphing entre les « objets trouvés » et ceux construits de façon artisanale ; par exemple, des manipulations variées de séries harmoniques aboutissent à des accords tonaux.
Je remercie chaleureusement Hans Tutschku, Benjamin Thigpen et Mikhail Malt.
Ketty Nez.