<p>« Une série de lecteurs CD et de haut-parleurs de supermarché recouverts de masses de silicone transparent (en référence à l’utilisation de gel médical et de substance similaires dans les films d’horreur des années 1980). Chaque lecteur contient un CD, dans lequel il est enregistré un loop d’un élément typique des bandes sonores « horror » — orgiaques (par exemple un grincement, un grillon spielbergien, un chien qui aboie loin...). Etant le tout recouvert de silicone, il est impossible de retirer le CD sans détruire le mécanisme.<br />De cette manière, avec ironie, la non-reproductibilité orgiastique des éléments « horror » évoqués se reflète dans la non-reproductibilité du support numérique, « stérilisé » dans sa capacité de générer des copies infinies à cause de la structure de silicone. »</p><p><em>Emanuele Quinz, « Entretien avec Andrea Cera », dans </em>en:trance<em>, Paris, Editions Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts, 2007, pp.108-113 (extraits).</em><br /></p>