Les deux pièces “Mécano 1 et 2” tente de mettre en scène un objet singulier de l’univers du musicien : le métronome.
Cet “appareil” de mesure accompagne généralement le compositeur et l’interprète dans leur phase d’élaboration et d’apprentissage d’une œuvre ; puis il disparaît au moment du concert, laissant place à une pulsation inaudible et fluctuante.
Dans les “Mécanos”, au contraire, les métronomes sont là (des petits moteurs qui frappent les surfaces des percussions), imposant leur mécanique à la fois immuable et fragile.
La musique se révèle alors comme un jeu de construction entre l’homme et ces petits bras mécaniques...