Comme les mots faits de lettres découpées dans les journaux, j’ai utilisé pour Mambo à la Braque de courts extraits musicaux provenant de Caballo Negro, un des mambos les plus connus du compositeur Dámaso Perez Prado à qui cette pièce rend hommage. J’ai rassemblé ces segments dans une sorte de mosaïque sonore en utilisant d’autres sons pour les coller ensemble. Mon but était de créer une sorte de musique cubiste, ou en d’autres termes, un mambo de mon invention fait de découpures de mambos.