Gymel 4 est une œuvre pour piano seul. Elle prend comme point de départ quelques idées développées pour la première fois dans Gymel I pour l’électronique seule (2005), liées à des mises en réseau conçues en tant que voies de fragmentation, c’est-à-dire des moyens par lesquels des fractures d’un matériau peuvent être réalisées en fonction de certaines hypothèses sur les types de continuité, se trouvant exprimée parfois localement, point par point, et dans d’autres cas couvrant des champs plus larges, impliquant simultanément plusieurs échelles de temps. Dédiée à Philip Mead, comme beaucoup de mes pièces pour piano, la partition de Gymel 4 a donné lieu à cinq versions différentes, toutes écrites en détail.