Chaque intervalle des notes fondamentales, qui sont en relation tierce, rappelle la fonction tonale de la musique romantique (la modulation tonale). L’autre phase de la musique romantique, la virtuosité, m’attire notamment par l’esprit de vigueur du piano soliste.
Le motif dont le mouvement est sinusoïdal basé sur la durée 5, 6, 7, 8 et 9, traitée comme les durées proportionnelles, se lance par période assez courte, jouée par le piano et se développe à la durée des séquences superposées par groupes instrumentaux, et finalement se dilate à la section entière. J’ai pris l’idée qui provient de la notion fractale pour cette réalisation.
A la fin de cette pièce, les spectres harmoniques sont désincarnés et remplacés par des sons bruités et la scène devient plus en plus sombre, au contraire du commencement de cette pièce où la lumière sur la scène se monte très progressivement.