ARENAS : mot espagnol signifiant « sables » (au pluriel). On trouve dans cette pièce des événements (figures, textures) se manifestant à divers niveaux de granularité. Ces niveaux — ces granules de tailles variées — constituent des strates, des perspectives, des fenêtres, qui n’existent que parce qu’ils ont des interactions avec d’autres strates, perspectives, fenêtres. Ils sont imbriqués au long d’une variable-de-temps, quelques fois formant des figures de tailles infimes, d’autres plus grands faites de myriades de variantes agglutinées. Le sable (métaphorique) s’avère être une matière assez solide pour soutenir parfois des agrégats sonores très denses, mais éphémères, qui circulent sans relâche dans le réseau d’objets codés de l’œuvre.