Ici Ives s'inspire de l'atmosphère et des modes musicaux de la Grèce classique. Le texte de ce chant se compose des onze dernières lignes d'un dialogue imaginaire en vers blancs entre les deux dramaturges grecs, écrit par le poète anglais Walter Savage Landor (1775-1864). L'œuvre est pour piano, quatuor à cordes et chant. Au sujet de ce chant, Ives écrit :
« La partie du quatuor à cordes est située à l'arrière-plan et doit être jouée d'un bout à l'autre dans une intensité plus faible que celle du piano. On l'entend en principe quand le texte fait référence à Athènes. Elle est dans les quatre modes grecs (genre diatonique) dorien, phrygien, hypolydien et mixolydien ; la ligne supérieure de la partie de piano est en hypophrygien dans les sept premières mesures. À l'exception de quelques mesures où les modes s'échangent, les sept notes de chacun des modes sont respectivement attribuées à chacun des instruments (mais pas dans la même octave). Au début, en style fugué, chaque partie commence sur la tonique du mode choisi mais dans une relation d'octave différente. On pourrait omettre cette partie de quatuor à cordes, mais il est de loin préférable de la jouer. »
Peter Wolrich.