Après une brève introduction dans le registre grave, la première partie est construite autour de notes pivots (si/do bécarre et surtout do dièse) et de pôles rythmiques (alternance de valeurs brèves ternaires et binaires), concluant sur une gamme chromatique descendante, allusion passagère, mais non hors-style, à certain Klavierstück de Stockhausen.
Dans la seconde partie émergent des lignes mélodiques, passant fugitivement de l'un à l'autre instrument, qui aboutissent à la troisième partie, vertigineuse cadence de l'onde 1 solo autour de laquelle s'appuient de façon brève et massique les trois autres ondes (glissandi, traits rapides dans un style Ligeti…). Après un très long silence la quatrième partie, lente et très lente, est en quatre sections au cours desquelles interviennent quelques éléments hétérogènes des parties 1 et 2.
La percussion a une fonction de soutien du timbre ; son rôle est très ponctuel.
Philippe Fénelon.