Laborintus II de Sanguineti et Berio est habité par de nombreux fantômes, et en particulier celui de Dante. Cette œuvre scénique est une allégorie, un documentaire, une danse, un poème radiophonique, tout cela à la fois. Chaque représentation de Laborintus II doit réinventer son « lieu et sa formule ». Ce labyrinthe est traversé de mille revenants, conviés par la mémoire humaine. Mémoire de l’espèce et du mythe (l’énumération des généalogies et le déluge) ; mémoire de l’Histoire (la culture et l’usure, ce « pêché contre-nature ») ; mémoire individuelle, intimement liée aux musiques qui la constituent. Laborintus II, mise en scène par David Lescot, s’achève sur une véritable ode à la musique et aux rêves sonores, conclusion inoubliable d’un chef d’œuvre absolu.
- Luciano Berio Laborintus II Carlo Gesualdo Moro, lasso, al mio duolo ; Se la mia morte brami (Sixième livre de madrigaux) Luca Marenzio Amor, i’hò molti (Neuvième livre de madrigaux)
Laborintus II
« Dans cette partie, dans cette partie de ma mémoire, dans cette partie du livre : dans cette partie du livre de ma mémoire commence une vie nouvelle. » Laborintus II de Sanguineti et Berio est habité par de nombreux fantômes, et en particulier celui de Dante. Cette œuvre scénique est une allégorie, un documentaire, une danse, un poème radiophonique, tout cela à la fois. Chaque représentation de Laborintus II doit réinventer son « lieu et sa formule ». Ce labyrinthe est traversé de mille revenants, conviés par la mémoire humaine. Mémoire de l’espèce et du mythe (l’énumération des généalogies et le déluge) ; mémoire de l’Histoire (la culture et l’usure, ce « pêché contre-nature ») ; mémoire individuelle, intimement liée aux musiques qui la constituent. Laborintus II, mise en scène par David Lescot, s’achève sur une véritable ode à la musique et aux rêves sonores, conclusion inoubliable d’un chef d’œuvre absolu.