informations générales

date de composition
2001
durée
20 min
éditeur
Lemoine

genre

Musique concertante (Piano et orchestre)

effectif détaillé

Soliste(s)
piano

3 flûtes (aussi flûte alto, 2 flûtes piccolos), 3 hautbois (aussi cor anglais), 3 clarinettes (aussi clarinette basse), 3 bassons (aussi contrebasson), 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba, 3 percussionnistes

informations sur la création

date
8 août 2001

Autriche, Salzburg, festival, Kleines Festspielhaus

interprètes

Thomas Larcher : piano et l'orchestre symphonique de la radio de Vienne, direction : Dennis Russell Davies.

observations

Enregistrement : 1 cd aeon, AE0752.

Note de programme

L'idée de départ est celle d'une spirale qui se développerait quasiment vers l'infini. Au début, dans les registres de l'extrême aigu, des suites de notes sont soumises à un processus de filtrage constant, décrivant des parcours au sein desquels certains sons sont interrompus par d'autres, et où leurs positions respectives évoluent sans cesse. Ce processus s'opère avec une rapidité remarquable, une virtuosité énergétique, qui n'est pas seulement réservée au soliste, mais gagne parfois aussi l'orchestre. Le principe de l'opposition concertante entre l'individu et le collectif est conservé. En revanche, le piano est intégré à plusieurs reprises à l'orchestre afin que celui-ci influe sur la suite du discours et qu'il propose des solutions qui lui sont propres. Pour cela, la large palette technique de l'instrument et les innovations de type « vie organique » présentes dans l'œuvre de John Cage, sont sollicitées. Cependant, la nature du piano, étrangère aux longues tenues et aux processus sonores étendus, jouant avec les limites d'une virtuosité ludique, ne put tenir lieu de problématique dans l'écriture de la partition après le décès subit de mon père. Dès lors, les énergies déployées dans le registre aigu, dès le début de l'œuvre, changent de direction. La pièce devient lente, elle cherche les profondeurs, opère davantage avec des résonances, et s'articule comme une musique qui disparaît, qui « dit adieu » (d'où le titre). La narration initiale s'interrompt, elle ouvre des espaces pour la réflexion, le silence, le souvenir.



Michael Jarrell.

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