Michael Jarrell (1958)

«...D'ombres lointaines...» (1989 -1990)

pour mezzo-soprano et orchestre

œuvre électronique

  • Informations générales
    • Date de composition : 1989 - 1990
    • Durée : 20 mn
    • Éditeur : Lemoine
    • Commande : Südwestfünk Baden-Baden
    • Dédicace : à Mireille et Claude Helffer
    • Livret (détail, auteur) :

      Leonard de Vinci

Effectif détaillé
  • soliste : mezzo-soprano solo
  • flûte, hautbois, clarinette basse, basson, contrebasson, 2 cors, trompette, trombone, 2 percussionnistes, piano, clavecin, cordes

Information sur la création

  • Date : 19 novembre 1990
    Lieu :

    Allemagne, Donaueschingen, festival


    Interprètes :

    Sharon Cooper : soprano et l'orchestre du Südwestfunk Baden-Baden, direction : Arturo Tamayo.

Information sur l'électronique
Dispositif électronique : dispositif électronique non spécifié

Note de programme

Encore la peinture, avec Léonard de Vinci cette fois, dans ...d'ombres lointaines... : « Tu décriras les paysages sous le vent et sous l'eau, et au lever du soleil et au coucher du soleil/ Tu décriras un vent terrestre et un vent marin, tu décriras une pluie ». Ces paysages, bien sûr, ne sont pas un programme (de même que La Mer de Debussy n'a jamais été de la musique à programme). L'agencement des textes du peintre, leur sériation encore – « Du brouillard, des reflets et des couleurs, de l'ombre, des nuages, de la neige, du néant et des limites, de la lune et de l'air et de l'arc-en-ciel » – ne prescrit pas des objets (à décrire), mais, comme dirait Ponge, un objeu. Transformer les objets en objeu, c'est ce que font ces pages-paysages engagées dans sa machine d'écriture, ce qu'il appelle sa « petite mécanique », celle qui se joue de lui à lui : « comme un jeu d'échec où l'on imagine une suite optimale de coups qui fonctionnent dans un temps limité, car des événements extérieurs, le partenaire, développent une stratégie sans doute prévue mais inattendue au moment où elle se présente. »

Peter Szendy.