Claudy Malherbe (1950)

Styx (1995)

pour six percusionnistes jouant des peaux

  • Informations générales
    • Date de composition : 1995
    • Éditeur : pas d'éditeur
    • Commande : Ministère de la Culture (France)
Effectif détaillé
  • 6 percussionnistes

Information sur la création

  • Date : 4 octobre 1995
    Lieu :

    festival Musica, Strasbourg


    Interprètes :

    Percussions de Strasbourg

Titres des parties

  • Introduction
  • Scissions
  • Ramifications
  • Circonvolutions
  • Coda
  • Post-scriptum

Note de programme

Styx, nom d'un flot jadis craint comportant un six mais aussi l'anglais sticks, partition où un son — un quasi-bruit — vibrant, ondulant, courant à la façon d'un flux, aura à parcourir six situations :

  1. Introduction, un son continu vibrant dans l'aigu, « où l'on saura plus tard qu'ici s'inaugurait la Damnation » (dit Georges Pérec dans son roman La Disparition).
  2. Scissions, l'unisson oscillant du furtif (cinq p ) au bruit (fortissimo) jusqu'à sa division par six.
  3. Ramifications, un parcours foisonnant ; l'aplomb d'abord contraint par l'unisson dominant s'affranchit - profils plus ou moins vifs à trois voix, six parfois - abolissant tout jalon, provoquant collisions ou illusions pour aboutir à un son plus profond ; puis un sursaut un instant mais qui finit dans un blanc, un trou.
  4. Circonvolutions, propagation du son tournoyant tout autour du dispositif (six «ronds pas tout à fait clos...»), circulations fixant son horizon, montrant la fin. Climax.Puis un flux palpitant, s'affaiblissant jusqu'à l'omission... plus aucun son.
  5. Coda, fin d'un parcours s'abaissant alors au plus bas ; imitations, stratifications aussi, mais toujours sans figurations (pas un rythme... dans la composition !)
  6. Post-scriptum, un sursaut formant un motif ? non, un point final.

Claudy Malherbe, juin 1995