Styx, nom d'un flot jadis craint comportant un six mais aussi l'anglais sticks, partition où un son — un quasi-bruit — vibrant, ondulant, courant à la façon d'un flux, aura à parcourir six situations :
- Introduction, un son continu vibrant dans l'aigu, « où l'on saura plus tard qu'ici s'inaugurait la Damnation » (dit Georges Pérec dans son roman La Disparition).
- Scissions, l'unisson oscillant du furtif (cinq p ) au bruit (fortissimo) jusqu'à sa division par six.
- Ramifications, un parcours foisonnant ; l'aplomb d'abord contraint par l'unisson dominant s'affranchit - profils plus ou moins vifs à trois voix, six parfois - abolissant tout jalon, provoquant collisions ou illusions pour aboutir à un son plus profond ; puis un sursaut un instant mais qui finit dans un blanc, un trou.
- Circonvolutions, propagation du son tournoyant tout autour du dispositif (six «ronds pas tout à fait clos...»), circulations fixant son horizon, montrant la fin. Climax.Puis un flux palpitant, s'affaiblissant jusqu'à l'omission... plus aucun son.
- Coda, fin d'un parcours s'abaissant alors au plus bas ; imitations, stratifications aussi, mais toujours sans figurations (pas un rythme... dans la composition !)
- Post-scriptum, un sursaut formant un motif ? non, un point final.