Tout ce que nous faisons, nous le faisons sur invitation. Cette invitation, elle vient soit de nous-même, soit d'une autre personne. C'est Klaus Schöning, Responsable des pièces radiophoniques au WDR, qui m'a demandé si j'aurais envie d'écrire une musique pour accompagner ma lecture de Writing for the Second Time through Finnegans Wake. J'ai dit que oui. Le texte lui-même avait été écrit parce que J.R. de la Torre Bueno, mon lecteur-conseiller aux éditions de la Wesleyan University trouvait mon premier « Writing through Finnegans Wake » illisible. Il disait que c'était trop long et ennuyeux. C'est un texte de 120 pages environ, consistant en une série de 862 mésostiches sur le nom de James Joyce, en commençant par le début de Finnegans Wake et en allant jusqu'à la fin. Ce texte, je l'ai écrit parce que J'avais décidé de le faire (l'invitation venait de moi), même si ce projet pouvait paraître un tant soit peu débile et promettait de prendre énormément de temps. Ce qui avait éveillé mon intérêt, c'était une demande d'Elliott Anderson, rédacteur en chef de TriQuarterly, une revue publiée par la Northwestern University à Evanston (Illinois). Il préparait un numéro intitulé In the Wake of the Wake (dans le sillage de Finnegans Wake), et il insistait sans relâche pour que j'y apporte une contribution, musique, texte ou ce que je voulais. Chaque fois, je refusais de plus belle, parce que j'étais en train d'écrire Renga et Appartment House 1776 pour Seiji Ozawa et le Boston Symphony Orchestra. Finalement, pour mettre un terme à notre correspondance qui me dérangeait dans mon travail, j'ai ouvert Finnegans Wake au hasard, et je me suis mis à écrire des mésostiches sur le nom de Joyce jusqu'à la fin du chapitre. Cela a donné 7 out of 23 (7 mésostiches ne modifiaient en rien l'original ; les autres puisque je m'étais fixé pour règle de trouver d'abord un mot avec J mais ne comprenant pas de A, puis un mot avec A qui n'ait pas de M, puis ayant un M mais pas de E, etc. — les autres donc apportaient des changements significatifs au texte original, s'écartant davantage du sens courant et de la syntaxe employés par Joyce).
Écrire ce court texte pour Elliott Anderson a été une expérience décisive. J'étais pris dans le sillage de Finnegans Wake. Tout y est inépuisable et attirant. En établissant un index des syllabes utilisées pour représenter une lettre donnée du nom, et en excluant la répétition de ces syllabes, j'ai été en mesure de répondre à la demande de Bueno. Au lieu de 120 pages, Writing for the Second Time through Finnegans Wake n'en a que 41. Tout ce travail a commencé en 1976. En 1967, Wendell Berry, poète du Kentucky, m'avait fait connaître le Journal de Henry David Thoreau, qui m'avait fasciné (et me fascine encore), au point que j'ai écrit plusieurs textes qui en dérivent : Mureau, Empty Words, Song, et, il y a quelques semaines à peine Another Song.
Travailler à partir de l'œuvre d'un autre n'était donc pas nouveau pour moi et mon intérêt passionné pour Joyce et Finnegans Wake a apporté à mon expérience de la vie une dimension que ne donnait pas Thoreau et son Journal, encore que j'aie découvert avec ravissement un point de rencontre : à savoir que Joyce, tout comme Thoreau et moi-même, s'intéressait à la pensée orientale.
A la différence de l'acrostiche, qui combine les premières lettres de plusieurs mots, le mésostiche porte sur les lettres du milieu (NdT). Il ne m'a donc pas été difficile de dire oui quand Klaus Schöning m'a demandé de faire une musique pour accompagner mon Second Writing through Finnegans Wake. Bien entendu, au début, je n'avais pas la moindre idée de ce que j'écrirais. Je savais seulement que j'avais envie de travailler.
Ma première idée a été de relire ce livre d'un bout à l'autre, et, cette fois, non pas d'écrire des mésostiches, mais d'établir une liste des sons que j'y voyais mentionnés. Je me disais qu'en enregistrant ces sons, on mettrait le livre en musique. Cela a donné un très long texte intitulé Listing through Finnegans Wake. Bien des sons que j'avais trouvés étaient difficiles à imaginer. Comment pourrait-on les réaliser ? Je commençais à douter de l'œuvre, qu'entre-temps j'avais appelée Roaratorio. J'avais lu ce titre à chaque relecture de Finnegans Wake. Il se trouve page 41 ("with their priggish mouths all open for the larger appraisiation of this longawaited Messiagh of roaratorios, were only halfpast atsweeeep and after a brisk pause at a pawnbroking establishment for the prothetic purpose of redeeming the songster's truly admirable false teeth"). Comme je l'ai dit, j'avais donc lu cela bien des fois, mais je l'avais oublié. Quand j'ai eu l'idée d'appeler mon œuvre radiophonique Roaratorio, je pensais avoir inventé un titre très joycien. Joyce avait pris possession de moi sans que je le sache.
Mes doutes tenaient à la disproportion entre le travail à faire et le temps et l'énergie dont nous disposions, moi-même et John Fullemann, qui avait accepté d'être l'ingénieur du son pour ce projet. Il n'était évidemment pas question de réaliser sur bande magnétique mon Listing through Finnegans Wake dans un laps de temps acceptable. Si je ne me trompe, cette liste comprend entre quatre et cinq mille numéros. Pourtant, mon père, qui était inventeur, disait : « Si quelqu'un dit "rien à faire", cela t'indique ce qu'il reste à faire ».
A peu près à cette époque, un livre a été publié par les Presses de l'Indiana State University : A Finnegans Wake Gazeteer par Louis Mink, qui enseigne la philosophie à la Wesleyan University du Connecticut. Le livre de Mink établit la liste des lieux mentionnés dans Finnegans Wake. Ils sont disséminés dans le monde entier, et dans l'espace extra-terrestre, l'espace physique et dans l'espace imaginaire. La moitié de ces lieux sont en Irlande et un sur deux à Dublin. J'avais déjà associé la notion de lieu avec des sons. Pour la première fois sans doute dans Variations IV, (qui avait été écrit pour la Merce Cunningham Dance Company), un morceau où ce qui comptait, ce n'était pas les sons, mais les lieux où ils seraient produits. Plus tard, à l'invitation de Nam June Paik, pour une variation filmée sur 4'33'', mon morceau silencieux, où, après avoir soumis un plan de Manhattan à des opérations aléatoires, nous nous étions rendus en des lieux déterminés à l'aide du Yi-King, simplement pour écouter ce qu'on pouvait y entendre. Il était donc tout à fait naturel que je décide d'ajouter aux sons déjà recensés, des enregistrements de sons ambiants provenant de lieux mentionnés dans Finnegans Wake. Bien entendu, cela augmentait énormément le travail à faire, ainsi que mes doutes quant à la possibilité de venir à bout du projet. En outre, pendant tout ce temps, j'avais derrière la tête l'idée de faire un cirque de musique traditionnelle irlandaise. Au moins des ballades. Après tout, Joyce lui-même avait chanté dans les rues de Dublin. Et certains savants commentateurs disent qu'il n'y a pratiquement rien dans Wake qui ne renvoie à des textes ou à des airs de chants irlandais.
Quand, suivant les conseils d'Helen Schneyer (elle avait représenté les Protestants dans Apartment House 1776), j'ai essayé d'entrer en contact avec Joe Heaney, « le roi », à ce qu'elle disait, « des chanteurs irlandais », J'ai découvert qu'il n'était pas à Brooklyn, comme je l'avais espéré, mais en tournée en Angleterre et en Irlande. John Fullemann, sa femme Monika et moi-même sommes allés, fin avril 1979, l'écouter chanter dans un pub à Norwich, en Angleterre. Cela a été une merveilleuse expérience. Joe Heaney est un homme extraordinaire, parfait pour le rôle de HCE, le père vieillissant dans Finnegans Wake. J'ai essayé de lui expliquer mon projet, dont, à vrai dire, je ne savais pas grand chose, et, heureusement, il a accepté de venir plus tard à Paris, à l'Ircam, pour chanter ses ballades, dont la plupart sont en gaëlique. Il m'a aussi conseillé d'y inclure de la musique pour violon, flûte, cornemuse irlandaise ("uillean pipes") et tambour "bodran", et il m'a donné le nom de Seamus Ennis, un joueur de cornemuse qui vit dans une roulotte aux abords d'un village au nord de Dublin.
La raison pour laquelle le travail devait être fait à l'Ircam est que Max Mathews et Pierre Boulez m'avaient demandé d'y réaliser un projet. En outre, le Festival d'Automne avait un projet intitulé Autour de Merce Cunningham, à Beaubourg, pour lequel on m'avait demandé de fournir la musique d'une soirée. Sachant pertinemment que Roaratorio était tout ce que je pouvais faire — à supposer que je puisse le faire — j'ai essayé de faire en sorte que ce projet, qui me tenait plus à cœur que tout le reste, puisse satisfaire toutes les demandes. Certains projets ont été abandonnés, mais ce travail-là a été réalisé à l'Ircam, pour le WDR de Cologne, le KRO d'Hilversum et le SDR de Stuttgart.
En mai, j'ai rencontré Klaus Schöning à Lyon. J'étais en tournée avec la Merce Cunningham Dance Company. Schöning avait accepté d'écrire à des stations de radio du monde entier pour leur demander des sons enregistrés dans les lieux mentionnés dans Finnegans Wake. Bien entendu, la vaste audiothèque du WDR était également à notre disposition. Mais la quantité de travail à fournir était inquiétante. Schöning commençait à avoir des doutes. Il m'a demandé : « Vous ne croyez pas qu'on devrait repousser ce projet d'un an ? ». Deux négations s'annulent. J'ai dit : « Faisons simplement tout ce que nous pouvons. Nous ne pouvons de toute façon pas en faire plus. »
Nous avons relu plusieurs fois de suite mon Listing through Finnegans Wake en en extrayant des catégories, par exemple différentes sortes de musiques, instrumentale et vocale, différentes sortes de bruits d'origine humaine, cris, rires, pleurs, divers oiseaux et animaux, divers bruits de la nature, eau, vent, etc. Nous avons établi un calendrier : du 15 juin au 15 juillet, voyage des Fullemanns et de moi-même en Irlande pour recueillir des sons et enregistrer de la musique ; du 15 juillet au 15 août : travail en studio à l'Ircam pour agencer le tout. Pendant que nous étions en Irlande Peter Behrendsen devait fouiller l'audiothèque du WDR pour un extraire des matériaux utiles.
Il y a bien longtemps (à la fin des années quarante), j'étais parvenu à la conclusion que la finalité de la musique (et, je suppose, du "Hörspiel") est de dégriser et d'apaiser l'esprit, le rendant ainsi réceptif aux influences divines. Telle est la raison traditionnelle de faire de la musique, et, depuis que je la connais, je l'ai adoptée. Comme je doutais que nous puissions accomplir tout le travail que nous avions à faire, et que j'avais décidé d'aller de l'avant malgré ces doutes, j'avais besoin de trouver un moyen de procéder sans devenir frénétique ou hypernerveux. Je me suis mis à penser à la Vénus de Milo, qui a réussi à faire sans bras, son chemin à travers l'histoire. L'inverse de la situation de la Vénus de Milo : une œuvre pouvant être rendue incomplète dès le début. On pouvait, dès le commencement, œuvrer à cet ouvrage envisagé comme un tout, de telle manière qu'à partir du moment où l'œuvre était commencée, elle serait à tout moment achevée. Cette conception s'est précisée au cours de conversations avec John Fullemann au sujet de notre méthode de travail. Nous devions travailler avec des bandes 16 pistes. Elles durent environ 30 minutes chacune.
Le Hörspiel devait durer une heure. Nous avions le "Listing" à réaliser, et les sons de lieux à réaliser (626 lieux, le nombre des pages de Finnegans Wake, choisis dans le livre de Mink, par la méthode aléatoire du Yi-King), sans parler de ma lecture des mésostiches et du cirque de musique irlandaise. C'est moi qui devais faire la lecture, et comme toutes les parties de ce texte peuvent être identifiées dans Finnegans Wake page par page et ligne par ligne, il devait servir de repère pour déterminer l'emplacement exact de tous les autres sons (qui pourraient également être identifiés par page et par ligne). Le cirque de musique traditionnelle serait indépendant. Le temps de studio restant serait divisé en quatre périodes, de sorte que chacune des parties de l'œuvre, les trente premières minutes, la deuxième demi-heure, le "Listing" et enfin les lieux, puissent recevoir une attention égale. Le travail serait fini pour le 15 août.
Nous sommes allés en Irlande, et nous y avons apprécié chaque instant. Comme le reste du monde, c'est un pays magnifique, et les gens y sont un vrai plaisir. Ce qui distingue l'Irlande, c'est la bière Guiness, et "Guiness is good for you".
Ciaran MacMathuna, responsable de la musique traditionnelle à la radio irlandaise, nous a donné des listes de musiciens irlandais par ordre de préférence. Il a approuvé le choix de Joe Heaney, qui nous avait recommandé Seamus Ennis pour la cornemuse. Il nous a suggéré Paddy Glackin pour le violon, Matt Malloy pour la flûte et Peadher Mercier et son fils Mell pour le tambour. Je les ai tous contactés et lis ont tous été ravis de faire des enregistrements pour nous.
Nous avons travaillé d'innombrables heures et parcouru des milliers de kilomètres en voiture. La vieille Volvo de John et Monika qui nous transportait s'appelait Frédéric II. Finalement, Frédéric II nous a lâchés à Donegal, mais John a réussi à la dernière minute à se procurer à Dublin les pièces de rechange indispensables. Pendant la panne, j'ai répété la lecture de mon texte. J'ai renoncé à toute idée d'accent irlandais, et je me suis mis imperceptiblement à chanter, genre Sprechstimme. Quand la voiture a été réparée, je n'étais pas encore tout à fait sûr de moi.
Une fois à Paris, nous nous sommes mis immédiatement au travail. L'enregistrement de ma lecture a été fait et monté en un jour. Il a été réalisé chapitre par chapitre. J'écoutais chaque chapitre avant de passer au suivant. Il y a dix-sept chapitres en tout. J'ai eu de la chance. J'étais porté par quelque chose. Pendant tout le reste du mois, nous avons été obligés de réécouter sans cesse cette bande, parce qu'elle était le repère qui nous permettait de dire où chaque son devait se placer. Je ne sais trop comment, nous en sommes venus à bout sans devenir fous. C'est cette patiente répétition qui nous a tenu lieu de théorie musicale.
Car, en ce qui concerne la musique, et d'ailleurs même Finnegans Wake, nous ne savions pas ce que nous faisions. De temps en temps, nous nous arrêtions pour écouter, disons une partie de l'une des bandes 16 pistes. Et cela nous plaisait. Mais que donneraient 64 pistes ensemble ? De toute évidence, bien des choses que nous aimions seraient complètement couvertes. Ma lecture dont, malgré une écoute répétée, certains passages gardaient pour nous leur charme, était déjà inaudible. A quoi bon continuer ? Tout en ne sachant pas ce que nous faisions, c'est-à-dire en ne sachant pas à quoi ressemblerait le résultat, nous savions ce que nous avions à faire, ou plutôt la nature du processus dans lequel nous étions engagés. Dans le bouddhisme zen, cela s'appelle absence intentionnelle d'intention.
J'ai écrit une partition intitulée : ........................, ........ ................................ Cirque sur ................Où le premier blanc représente le titre (en l'occurence Roaratorio), le second et le troisième, un article et un adjectif, (en l'occurence « un (cirque) irlandais »), et le dernier, le nom de l'œuvre (en l'occurence : Finnegans Wake). Ainsi, quelqu'un d'autre pourrait faire une autre pièce radiophonique sur Finnegans Wake, différente de celle que John Fullemann et moi-même avons faite, ou sur un autre livre, et les matériaux en résultant pourraient être utilisés dans n'importe qu'elle combinaison, pour une émission de radio ou pour une représentation en direct.
Dans sa préface à A Finnegans Wake Gazeteer, Louis Mink dit que le temps où l'on pouvait se délecter naïvement de Finnegans Wake est révolu. Il dit que, maintenant, nous sommes obligés de poursuivre le décryptage érudit de ses mystères. Et, dans un éditorial, une revue publiée par le Centre Pompidou dit que le travail artistique le plus important et le plus urgent de nos jours est de parvenir à une compréhension analytique de l'art du XXe siècle.
Je ne suis pas d'accord. J'estime que nous pouvons toujours, aux moments le plus imprévus, être surpris par la beauté de la lune, même si nous pouvons maintenant nous y rendre en fusée. Et j'estime que les artistes du XXe siècle qui offrent une résistance à notre compréhension sont ceux à qui nous ne cesserons d'être reconnaissants. A côté de Joyce, il y a Duchamp. Et Satie, dont l'œuvre, quoiqu'apparemment simple, n'est pas plus facile à comprendre que celle de Webern. Quelque part dans Finnegans Wake, Joyce dit : « Confusium hold'ern ! » (« que la Confucion soit sur eux ! »).
J'espère que Roaratorio contribuera à initier les gens aux délices de Finnegans Wake, tant que cette œuvre est encore du côté de la poésie et du chaos, plutôt que quelque chose de parfaitement analysé, réputé inoffensif et respectueux des lois.
Je suis maintenant en train d'écrire un autre texte : Writing for the Third Time through Finnegans Wake. Louis Mink m'a écrit en janvier dernier une excellente lettre où il me disait qu'en lisant mon premier "Writing", il s'était aperçu que j'avais inventé le mésostiche irrégulier. Un mésostiche régulier, m'apprend-il, n'autoriserait pas qu'entre deux lettres du nom, apparaisse l'une ou l'autre des ces lettres. Cette critique m'a fasciné et j'en tire profit. Un "Fourth Writing" ressemblera au "Second" et obéira aux règles du "Third". Et j'en projette un "Fifth", dans le genre de Mureau, non linéaire, mais passant d'une partie de Finnegans Wake à une autre grâce à un procédé aléatoire. Je suis donc, comme l'était Joyce, pris dans un "Work in Progress", et, pour moi, Roaratorio en constitue une partie.
J'espère qu'un jour on pourra l'entendre avec des canaux séparés pour chaque piste (entre soixante et soixante-dix), avec des musiciens en direct, et moi-même lisant le texte, au cours d'une représentation de la Cunningham Dance Company. Merce Cunningham est à moitié Irlandais, et l'un des personnages de Finnegans Wake s'appelle « le pauvre Merkyn Corningwham ».
Dans un avenir plus lointain, je songe à une autre œuvre, Atlas Borealis with The Ten Thunderclaps, les dix coups de tonnerre de Finnegans Wake. J'espère que l'écouter ressemblera plus à « aller à l'orage » qu'à « aller au concert ».
John Cage, traduit de l'anglais par Jean-Claude Emery, texte paru dans la brochure du WDR pour le Prix Italia 1980.