vibraphone
Paris, musée d'Orsay, festival Agora
Daniel Ciampolini : vibraphone.
premiere
Cette pièce s’inspire de l’architecture chaotique de Tokyo et du sens de l’ordre particulier qui en résulte.
Elle commence par plusieurs motifs de rythmes harmoniques, superposés et projetés dans des champs harmoniques. Chaque événement musical possède sa propre vitesse ; de nombreux changements de tempos surgissent donc au cours de la pièce. Des permutations dans l’ordre des événements eux-mêmes se produisent fréquemment, dessinant des sortes de boucles dissimilaires et créant ainsi un cercle vertueux. En principe, plus le tempo est lent, plus le jeu devient rapide, et plus un grand nombre d’informations est transmis. Les brusques changements et coupures désorientent la perception, puis la mémoire. Vers la fin de la première partie, la musique se dissipe dans un silence presque total.
La deuxième partie est plus systématique, sans présenter pour autant de répétitions exactes. Les images de « miroirs déformants » du matériau du vibraphone sont données sur différents registres par l’électronique. La pièce se termine en jeu mécanique, voire robotique. Grâce au logiciel de suivi de partition Antescofo, l’ordinateur suit le musicien et ajuste la coordination avec l’électronique. Dans la partie électronique, tous les paramètres de temps sont contrôlés constamment par la vitesse réelle du musicien.
Ceci est un extrait. La version complète est disponible à la médiathèque de l'IRCAM.
Cette fiche œuvre a valeur encyclopédique, elle ne reflète pas les collections de la médiathèque de l'Ircam. Veuillez vous référer aux fiches "partitions".
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