s'inspire d'un poème de Joseph Shepperd, Quincentenary of extinction
piano
France, Théâtre d'Albi, Centre culturel de l'Albigeois
Jacques Bona : basse et Martine Joste : piano ; version soprano : Rovena Koreta et Rudina Ciko, GMEM Intramuros, 2001
Mokee (1996) est une commande du Groupe de musique électroacoustique d'Albi pour le duo formé par Jacques Bona, chant, et Martine Joste, piano. La pièce comporte trois interventions sur bande magnétique réalisée sur ordinateur.
« Mokee » signifie « mort » dans la langue Hopi. La pièce évoque l'extinction de cinq cents tribus d'indiens depuis l'arrivée de Colomb en Amérique : elle s'inspire d'un poème de Joseph Shepperd, Quincentenary of extinction, qui énumère les noms de ces tribus éteintes, en renforçant le sentiment de perte par le choix de noms de plus en plus courts et par la typographie en descrescendo. Le texte de Mokee se réduit à une cinquantaine de noms de tribus éteintes.
La bande magnétique ouvre la pièce, évoquant gongs et tambours ; le chant évoque les tribus en couplets de plus en plus brefs, avec le support d'une partie pianistique de plus en plus aérée. Après une nouvelle intervention de la bande, où le piano se mêle aux sons du début, une vocalise, puis un dernier épisode où chant, piano et bande se perdent dans le silence.
Cette fiche œuvre a valeur encyclopédique, elle ne reflète pas les collections de la médiathèque de l'Ircam. Veuillez vous référer aux fiches "partitions".
Vous constatez une erreur ?
1, place Igor-Stravinsky
75004 Paris
+33 1 44 78 48 43
Du lundi au vendredi de 9h30 à 19h
Fermé le samedi et le dimanche
Hôtel de Ville, Rambuteau, Châtelet, Les Halles
Institut de Recherche et de Coordination Acoustique/Musique
Copyright © 2022 Ircam. All rights reserved.