Œuvre présentée dans le cadre de Acanthes-Ircam 2008.

Texture ou pointillisme ? Liquide ou solide ? Succession de petits mouvements qui sont autant de tentatives unificatrices vouées à l’échec, Flaques de miettes n’a ni réel commencement, ni réelle fin. Le point de départ et le nombre de mouvements interprétés sont d’ailleurs laissés au choix du chef d’orchestre. Chaque mouvement débute sur une partie du précédent et le poursuit dans une direction différente en formant une boucle fermée sur elle-même. La singularité de chacun d’entre eux réside dans le rapport d’un couple peu probable « hésitation directionnelle/homogénéité du matériau » ; ainsi se construit une sorte d’état déambulatoire en proie aux doutes et à l’évanescence d’un équilibre perdu ou fantasmé.