The setup and the execution of the electroacoustic part of this work requires a Computer Music Designer (Max expert).

Version Information

Documentation date
23 mai 2020
Version
Max8 64bit May 2020 - UNTESTED
Status
valid
Validation date
25 mai 2020
Documentalist
Manuel Poletti (Manuel.Poletti@ircam.fr)
Realisation
Grégory Beller (Computer Music Designer)
Upgrade motivation
Porting of the original patch to Max8 64bit
Comment
What was achieved in this version:

Technical setup drawing & present documentation
Converted all sound files from 44.1KHz to standard 48KHz
(the original versions can be found in the older versions)
Made sure that all 3d party Max externals used are up to date
Created an independent Max Project
Increased sflist~ & sfplay~'s buffer size for sound files to play reliably
Adapted old Spat4 syntax to actual Spat4 version
Slight interface cleanup
Added simple editor for speakers positions
Tested all sound files

Other Versions

agora20107 juin 2010

concertgebouw10 avril 2010

Detailed Staff

piano, 4 flutes, 2 piccolos, 4 oboes, 4 clarinets, bass clarinet, 3 bassoons, contrabassoon, 4 horns, 4 trumpets, 4 trombones, tuba, 4 percussionists, 2 harp, electronic/MIDI keyboard/synthesizer, electronic/MIDI keyboard/synthesizer, celesta

Detailed staff comes from Brahms, send mail to ressources-contenus@ircam.fr for correction.

Electronic Equipment List

Computer Music Equipment

1 MIDI booster
Booster (generic) - Used to connect the on-stage MIDI keyboard to the MIDI interface in the control room
1 BCF 2000
MIDI Mixer (Behringer) - Optional: used to mix the live-electronics from within the computer
1 Sound Board
Sound Board (generic) - Minimum 8 separate output audio channels
1 MIDI Keyboard
MIDI Keyboard (generic) - Yamaha SY77 or KX88 or similar - must be capable of sending program changes easily - keyaboard range : from MIDI 36 (C1) to 96 (C6)
1 Midi interface
MIDI Interfaces (generic) - Hosts MIDI from on-stage MIDI keyboard
1 Footswitch / Sustain Pedal
Footswitch / Sustain Pedal (generic) - Used with the MIDI keyboard
1 MacBook Pro
Apple Laptops (Apple) - Runs the live-electronics
1 Max 8
Max (Cycling74)

Audio Equipment

8 Loudspeaker
Loudspeakers (generic) - Placed in surround within the venue
2 Stage monitor
Stage Monitors (generic) - 1 monitor for the conductor, 1 monitor for the keyboard player
2 subwoofer
Subwoofers (generic) - Bass frontal reinforcement
1 Digital Mixing Desk
Digital Mixers (generic) - Minimum 12 separate output audio channels

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LesSeptParoles-May2020

Grégory Beller

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Ported to Max 8 by Manuel Poletti

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Manuel Poletti

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Manuel Poletti

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Instructions

Global description of the live-electronics

The Max patch plays some stereo sound files which are dynamically spatialized and reverberated using IRCAM’s Spat through 8 speakers placed around the audience. Sound files are triggered from a keyboard player on stage.

The keyboard is linked from the stage to the live-electronics computer in the control-room through a MIDI connexion. The keyboard player triggers MIDI notes together with the conducting, and MIDI program-changes to select different banks of sound files. Therefore the keyboard needs to have the possibility to send some MIDI program-changes easily. A Yamaha SY77 or KX88 model is recommanded.

The role of the computer music designer is to set up the live-electronics, install and run the Max patch, monitor the MIDI input while following the score, and mix the live-electronics during the performance.

Please refer to the LesSeptParoles-May2020-Doc.pdf document for technical details about the live-electronics.

Program Notes

Les sept Paroles bénéficie des développements les plus récents sur le plan de la synthèse vocale. Pendant le concert, les échantillons audio sont activés par un seul clavier situé au centre de l’orchestre. De cette façon, la synchronisation entre musiques acoustique et électronique est parfaite. Cette technique permet de confronter un chœur virtuel au chœur réel. Ceci est d’une très grande importance car les chanteurs, si doués soient-ils, sont limités en terme de registre ainsi qu’en capacité d’intonation. Tristan Murail indique : « À certains moments précis, le chœur virtuel chante dans l’extrême aigu ou dans l’extrême grave et produit des micro-intervalles qui complètent les hauteurs diatoniques du chœur réel. J’utilise également des effets électroniques d’écho et de spatialisation qui présentent des similitudes avec le Requiem de Berlioz. » Mais la référence à la musique de l’époque romantique s’arrête là. Les chanteurs de chair et d’os ne chantent pas une histoire ni ne traduisent d’émotion vive, sauf au milieu de la partie 4 où la partie de chœur atteint un point culminant. À l’échelle de l’ensemble de la pièce, l’orchestre et le chœur sont parfaitement unis. Ceci correspond à la sobriété de l’approche de Tristan Murail qui n’a pas voulu écrire un oratorio, mais « une œuvre orchestrale avec voix ». Il s’est également tout à fait détourné de l’idée d’un soliste qui représenterait le Christ.

« Je voulais absolument éviter le pathos du XIXe siècle. J’espère que l’émotion viendra de la forme musicale et non des mots. Afin de ne pas me laisser entraîner par le récit, j’ai d’abord écrit les notes. Ce n’est qu’ensuite que j’ai réfléchi à la mise en place du texte. J’ai pu ainsi dans mon processus de composition tenir le contenu sémantique à distance. » L’œuvre débute par une introduction orchestrale qui édifie un décor où sont déjà mis en exergue des éléments musicaux déterminants. Suivent les sept paroles (sept parties enchaînées). Les sons de cloches ne sont pas échantillonnés, ce sont des sons de synthèse. Les textes n’ont pas tant trait aux sept dernières paroles du Christ en elles-mêmes qu’à un besoin spirituel plus général qui correspondrait à la condition humaine. Les mots désespérés du Christ en croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné » (Matthieu, 27-46), sont empruntés à un psaume dans lequel le croyant se plaint explicitement auprès de l’Éternel : « Mon Dieu, j’appelle de jour et Tu ne réponds pas ; et, de nuit, je ne m’apaise pas. » (psaume 22-3). Murail a été touché par cette plainte et par l’interprétation radicale qu’en donnera Nietzsche : « Dieu est mort. » Sa composition se termine dans la déception par un choral extrêmement doux, presque murmuré, dans lequel le chœur répète la ligne du psaume. Dans l’œuvre de Tristan Murail, la voix humaine joue un rôle discret. Il n’y a pas de chant soliste. Le chant choral intervient trois fois seulement. Est-ce que Tristan Murail cherchera à dépasser à l’avenir l’énorme faille existant entre chant et spectralisme ? Gérard Grisey s’est tourné vers la musique vocale dans les dernières années de sa vie de manière très réussie. Tristan Murail nous dit que : « la voix humaine ne fait partie d’aucun de mes projets pour les trois prochaines années. Il y aura peut-être des possibilités plus tard. Pendant la composition des sept Paroles, j’ai fait des découvertes dans ce domaine. J’ai par exemple été très satisfait du choral spectral qui revient à plusieurs reprises et de la manière dont, dans la cinquième partie, la mélodie vocale est colorée par le son de l’orchestre. Le chœur chante des intervalles simples qui sont perçus différemment grâce aux harmonies spectrales de l’orchestre. »


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Du lundi au vendredi de 9h30 à 19h
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