1. Aux tyrans !L'Etat s'appellele plus froidde tous les monstres froidsUne sécheresse qui appelle la MortSon signeprêche la MortAvec des ulcères répugnantsenterréHideuse pauvretéCorrupteur de toutLieude toute lumière muetMentdans toutes les languesl'idoleEtreEtatvoyant ses funéraillesLe droit n'était que son premier motmais à présent Il dit son second motLE MOT DE VIOLENCE
2. Lémuries
Quand il ne peutfaire plus sombreque cette heure qui sombre -Quandde la forêt d'ombremenacent les Lémures -Celui qui se souvientnu-pieds se lèvefait claquer ses doigtsjette les fèves noiresderrière les Larves -Craquent alors des coquilles de motsdes vers morts enfantent des vers vivantsCorruption Puanteur Pourriture -Fait retenir l'airain de TémèseIl n'y a aucun reposEt c'est l'air sansHavre de Paix
3. Le grand Néant des Animaux
Résonne l'Ouvert, profonddans les yeux animauxLe grand Néant de l'Animallibre de la Mortet les Fleursà l'infinien sont le miroirCeci s'appelle Destintoujours faire faceet rien d'autre -Rester en face -Où nous voyons le futurLui voit le Toutet lui-même dans le Toutet lui-même sauvé pour toujoursdans le toutLuioiseaux presque mortels de l'âme