Avec P-Server, la question : que fait-on avec l’énergie ? Réponse: communiquer, informer et/ ou désinformer. La machine ici informe et contrôle les musiciens. Chacun d’eux a une oreillette et un écran devant lui: la machine lui donne son tempo, et lui envoie en temps réel sa partition.
Toute la pièce tourne autour du « serveur », que tout le monde utilise et que personne ne connaît. Quelque part dans le monde sont stockées ces boîtes qui contiennent toutes nos données, toute notre vie, tout ce qu’on sait, ce qu’on a su et ce qu’on saura. On est en perpétuelle communication avec elles, sans jamais y avoir concrètement accès. L’ajout du P, connecté au Server par un tiret, renvoie au principe de la pièce: un système reliant le musicien (ou «Player») à la machine.
Seront abordées : la conception globale du projet, l’élaboration des parties instrumentales, l’interaction musique/espace scénique, l’hétérogénéité électronique.
Laurent Durupt présente sa dernière création P-Server
Laurent Durupt, compositeur, présente sa dernière création P-Server
en compagnie des scénographes Anna Schewelew et Fabian Offert
Avec P-Server, la question : que fait-on avec l’énergie ? Réponse: communiquer, informer et/ ou désinformer. La machine ici informe et contrôle les musiciens. Chacun d’eux a une oreillette et un écran devant lui: la machine lui donne son tempo, et lui envoie en temps réel sa partition.
Toute la pièce tourne autour du « serveur », que tout le monde utilise et que personne ne connaît. Quelque part dans le monde sont stockées ces boîtes qui contiennent toutes nos données, toute notre vie, tout ce qu’on sait, ce qu’on a su et ce qu’on saura. On est en perpétuelle communication avec elles, sans jamais y avoir concrètement accès. L’ajout du P, connecté au Server par un tiret, renvoie au principe de la pièce: un système reliant le musicien (ou «Player») à la machine.
Seront abordées : la conception globale du projet, l’élaboration des parties instrumentales, l’interaction musique/espace scénique, l’hétérogénéité électronique.
Biographies :
Laurent Durupt est diplômé du Cnsmdp en piano, musique de chambre, analyse, contrepoint de la Renaissance, improvisation et composition. Ses principaux professeurs furent Hugues Leclère, Pascal Devoyon et Henri Barda pour le piano, Frédéric Durieux, Alain Gaussin et Philippe Leroux pour la composition.
Il intègre en 2011 le Cursus de composition et d’informatique musicale de l’Ircam. Boursier de la Fondation de France et de la Fondation Meyer il reçoit les commandes du Cabaret Contemporain, du pianiste Hugues Leclère, du Latvia Radio Choir, du Jeune Choeur de Paris, du Mercury Quartet. Ses œuvres sont jouées à Paris, Lyon, Strasbourg, Bogotá, Vitoria, Chelsea, Manchester, Saint-Pétersbourg, Vancouver, Dallas, San Antonio ou New York.
Il est en résidence à la Villa Médicis depuis avril 2013.
Depuis 2007, Anna Schewelew et Fabian Offert collaborent sur ​​des projets à l’interface du théâtre musical expérimental, des arts visuels et des médias.