Survivre et mourir en musique dans les camps nazis

Survivre et mourir en musique dans les camps nazis

Bruno Giner

informations

ISBN
978-2-917191-39-2
auteur
Bruno Giner
titre(s)
Survivre et mourir en musique dans les camps nazis
éditeur
Paris, Editions Berg international, 2011
collation
1 vol. (190 p.) 24 cm
matière - Personne
Schoenberg, Arnold (1874-1951)
œuvre
  • MESSIAEN Olivier ** Quatuor pour la fin du temps**
  • REICH Steve ** Different trains**
  • Nono Luigi**Nono Luigi ** Ricorda cosa ti hanno fatto in Auschwitz ** 1966
  • Penderecki Krzysztof**Penderecki Krzysztof ** Dies Irae ** 1967
genre
livre
Sujets
  • Musique et guerre
  • Jazz
note bibliographique ou index
Bibliogr. p. 167-170. Index

résumé

Des premiers camps punitifs du III° Reich jusqu'aux usines de mort de Treblinka ou Birkenau en passant par les camps de prisonniers de guerre, ce livre tente un état des lieux des activités musicales dans l'univers concentrationnaire. Dès le début, les principales utilisations et détournements de la musique sont présents : elle rythme la répression, la propagande et accompagne les travaux forcés. Dans les camps d'extermination, ceux de l'Aktion Reinhard (Belsec, Sobibór et Treblinka) et celui d'Auschwitz-Birkenau, les notes de musique s'élevaient dans les airs en même temps que la fumée des fours crématoires, quand elles n'étaient là pour cacher le bruit des exécutions sommaires. C'est dans cette partie que l'auteur a choisi de parler de Theresienstadt, le « camp des musiciens », camp de transit et antichambre de Birkenau dont la création figure en bonne place dans le protocole de la conférence de Wansee qui organisa l'extermination des populations juives d'Europe. En parallèle aux camps de concentration pour civils, l'auteur se penche également sur les musiques composées dans les camps de prisonniers de guerre. Si Olivier Messiaen est sans nul doute le musicien le plus célèbre de tous les camps de prisonniers (il a composé son Quatuor pour la fin du temps au Stalag de Görlitz), nombre de compositeurs, chefs d'orchestres ou instrumentistes furent également captifs dans les Stalag et Oflag allemands. Pour mener à bien ce travail et le confronter à la mémoire encore alerte des survivants, l'auteur a rencontré d'anciens déportés, notamment Robert Fertil, (Neuengamme), Anise Postel-Vinay (Ravensbrück) ainsi que deux musiciens, tous deux violonistes : Haïm Lipsky (Auschwitz I) et Violette Jacquet-Silberstein (orchestre des femmes de Birkenau). Parfois clandestine mais le plus souvent « officielle », la musique fit partie intégrante du système concentrationnaire. © Berg Internation éditeurs

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