Né à Paris en 1963, François Narboni fait une carrière de musicien de jazz, puis parallèlement, des études d’écriture musicale. Il entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (C.N.S.M.D.P.) où il travaille auprès de Betsy Jolas, Michaël Lévinas et Paul Méfano, et obtient un Premier Prix de Composition.En 1997-98, il participe au Cursus d’Informatique Musicale de l’Ircam puis devient boursier de la Casa Velázquez à Madrid (1998) et pensionnaire de la Villa Médicis Hors-Les-Murs à New York (1999).
La musique de François Narboni a été jouée en France et à l’étranger par l’ensemble vocal Michel Piquemal, Polychromie, le Trio Italiano Contemporaneo, Soli-Tutti/ Futurs-Musiques, le Devlet Senfoni Orkestrasi (Istanbul), Accroche-Note, 2E2M, L’Itinéraire, Court-circuit, l’orchestre Colonne, Sillages, l’ensemble Intercontemporain, l’Orchestre National de Lille, l’ensemble Stravinsky.
Ses oeuvres ont fait l’objet de commandes de l’État français, de Radio-France, de l’Université Paris VIII, de Musique Nouvelle en Liberté et de l’Ircam.
Parmi les oeuvres principales de François Narboni figurent Pandemonium, pour clavecin (1988) ; le cycle To On, pour voix solistes choeur et orchestre (1994-1997) ; Cri(m)es of New York pour choeur mixte a cappella (1998) ; Oz, pour orchestre (1999) ; El Gran Masturbador, pour ensemble instrumental et électronique (2000) ; Gran zoo, pour choeur mixte et percussions cubaines (2000) ; Neanderthal fandango, pour flûte seule (2001).Deux oeuvres, Paradis, pour orgue et Les Guêpes, pour orchestre, ont été primées lors de concours internationaux.Il vient de terminer un Premier livre d’études pour vibraphone et travaille actuellement à une oeuvre pour orchestre symphonique, L’Ennui, commandée par Radio-France ainsi qu’à un spectacle de théâtre musical, Under one roof, en collaboration avec l’écrivain Olivia Mac Cannon.En novembre 2000, son opéra-spectacle Ko-Ko a recu le Prix de l’Académie des Beaux-Arts.Depuis 1999, François Narboni enseigne l’analyse musicale et la composition au Conservatoire National de Région de Metz.
Décembre 2001