amoeba proteus but make it metal est basé sur l’idée de micro-organismes qui prendraient une forme métallique dans les différents états de la matière. Le paysage sonore initial de ma pièce est tissé autour de réflexions sur les phases de transition de ces amibes, qui prennent successivement une forme fluide, liquide et métallique. Plus tard, les différentes formes deviennent plus extrêmes, jouant avec l’idée d’un métal liquide qui devient solide, ou s’évaporant en gaz métalliques. À partir de là, j’ai réfléchi à l’idée de transformer tous ces éléments en plasma. Cela a conduit à une oasis un peu mélancolique au milieu de l’œuvre, avant l’étape finale où tous les éléments sont fusionnés en une unité (ou désunion, si vous préférez). Le tout est agrémenté d’extraits de musique heavy metal, évidemment.
Bára Gísladóttir, note de programme du concert du 26 avril 2024 à la Cité de la Musique.