Cette pièce a pour point de départ et inspiration principale certaines théories de la physique moderne, la théorie de la relativité, la physique quantique et plus particulièrement la théorie des cordes. Pour la composition instrumentale comme pour la partie électroacoustique, j’ai utilisé des modèles physiques pour créer des cordes de contrôle pilotant différents paramètres de spatialisation et traitements, et utilisés comme une extension de la captation du geste instrumental.
La composition en général décrit la vibration imaginaire d’une corde avec son spectre « infini » et aussi, différentes étapes de collision-bifurcation, création-destruction de matière pour arriver aux cordes imaginaires de l’infiniment petit.
José-Miguel Fernandez, note de programme du concert Cursus du 13 octobre 2006 à l'Espace de projection.