Cette pièce illustre un rituel extatique et transcendant, et un ravissement mystique. Les cycles rythmiques inspiré par la musique indienne, les développement du matériel à travers les gestes répétés, les sonorité produites par les pincées, les bariolages et différents modes de jeu caractérisent cette pièce. Le matériau de base de la pièce est constitué des harmoniques naturelles, soutenues par le son grave de la quatrième corde l’instrument, désaccordé d’un ton plus bas. Cette ambivalence sonore donne à la pièce un caractère à la fois éthéré et ancré. Dans la religion zoroastrienne Élikā représente la mère de la terre, et aussi la floraison. Cette œuvre est le premier volet d’un triptyque pour violon et violoncelle.