Harā est une montagne légendaire et sacrée où la terre et le ciel se rencontrent. Le titre est la métaphore de la fusion des matériaux exploités dans deux pièces solos, Elikā (2017) et Āzar (2014). Commande de l’Ensemble Nivak, Harā oppose des sons légers et fragiles à des sons plus ancrés et riches. L’utilisation des harmoniques naturelles donne une qualité éthérée à la pièce et, d’autre part, les techniques spécifiques d’archet et la scordatura du violoncelle donnent à ces sons une force et une vigueur qui rappellent la solidité de vieux piliers.