Dans Foliage Manège, l’espace devient partition, le visiteur devient le metteur en scène de son expérience esthétique individuelle à l’interface entre le son et l’image. L’installation vidéo-son est constituée des photographies de Céline Khawam présentées en boucle vidéo, de la composition électroacoustique d’Alireza Farhang et de l’interaction physique avec le visiteur. Devant les images de brindilles et brindilles s’entrelaçant en filet devant un ciel d’hiver gris-blanc, le visiteur évolue dans un espace sonore perçu au casque, dont il co-détermine les caractéristiques à travers sa position respective. Les mouvements du destinataire devant l’écran sont convertis en une sorte de partition en temps réel par les programmes informatiques Jitter et Spat, selon lesquels les sources sonores du morceau de musique sont combinées à plusieurs reprises avec différents accents. La musique est basée sur un total de trois sources sonores indépendantes mais liées. Deux canaux reproduisent les sons de la nature, tels que le bruissement du vent, le chant des oiseaux exotiques ou le bruissement des feuilles. La troisième source est un fragment d’une composition d’Alireza Farhang. Ainsi, l’expérience d’écoute oscille entre des sons électroniques abstraits, des bruits de la nature et des sons instrumentaux et forme une connexion avec l’expérience visuelle, qui alterne entre abstrait et réel. Les photographies peuvent être interprétées comme des images de lignes dans l’espace et créent ainsi une impression du reflet des lignes de mouvement possibles du destinataire sur la surface carrée tout aussi grande devant l’écran. Dans Feuillage Manège, la notation est comprise comme un processus similaire à Ce que voient les aveugles, au centre duquel se tient le destinataire, pour qui ce phénomène abstrait peut être vécu physiquement et contrôlé individuellement.