Écrit en novembre 1995, ce trio emprunte et transpose à sa manière certains éléments écrits pour Fauve (recueil de six pièces pour violon seul) et surtout le Concerto pour violon.
La formation particulière de ce trio, notamment sa richesse timbrale si particulière et étonnante, a largement contribué à souhaiter cette transposition : l'accordéon se joue aussi « tiré-poussé » ! il peut se fondre avec les cordes mais aussi, paradoxalement, les « cuivrer » et de faire naître par là des rencontres inattendues.
Quatre mouvements composent ce trio. Les trois premiers mouvements, de courte durée, sont écrits comme une « préparation » au dernier mouvement.
Celui-ci évolue, sans heurt, sur un lent ostinato de onze temps, qui s'élargira peu à peu, autour des deux accords joués de façon immuable à l'accordéon.