Michaël Levinas (1949)

Évanoui (2009)

for a double orchestra

electronic work, Ircam

  • General information
    • Composition date: 2009
    • Duration: 20 mn
    • Publisher: Lemoine, Paris
    • Commission: Radio France
Detailed formation
  • 3 flutes (also 2 alto flutes, 1 bass flute [toutes amplifiées] ), 1 tenor saxophone, 1 baritone saxophone, 1 bass saxophone, 2 clarinets, 1 bass clarinet, 2 horns (also 2 snare drums [vibrantes, abouchés aux 2 cors] ), 2 trumpets [abouchées aux deux cors] , 3 tenor trombones with thumb trigger (also 1 bass trumpet [abouchée au tuba] ), 1 tuba, 2 marimbas (also 1 bass drum, 1 tam-tam), 1 fortepiano [type copie Clark 1820 à 435 Hrtx, amplifié] , 2 harp [accordées à 449 hrtz] , 2 guitars [accordées à 458 hrtz, amplifiées] , 5 electronic/MIDI keyboards/synthesizers [3 clavieristes] , 1 piano [accord 442 hrtz] , 1 celesta, 12 violins, 10 second violins, 8 violas, 6 cellos, 4 double basses

Premiere information

  • Date: 6 March 2009
    Location:

    Radio France, festival Présences


    Performers:

    l'orchestre philharmonique de Radio France, direction : Pascal Rophé, Michaël Levinas, piano et live electronics.

Information on the electronics
Studio information: Ircam
RIM (réalisateur(s) en informatique musicale): Benoît Meudic

Program note

L'écriture de cette partition est basée sur une polyphonie-timbre. Cette polyphonie-timbre est obtenue par des superpositions de tempi faisant évoluer des processus harmoniques et des agrégats complexes. Ces processus évoluent en appoggiatures qui laissent percevoir le déroulement d'échelles évolutives. Ces échelles s'altèrent et se démultiplient en phénomènes octaviants et brisés. (Voir l'ouverture des Nègres, mon deuxième quatuor, Incurver, Se briser). L'orchestre symphonique tente dans cette pièce une mutation conséquente à l'évolution des langues musicales. L'identité originaire de ce que nous appelons « l'orchestre symphonique » résulte du système tonal et de la fin de l'époque baroque européenne. Dans cette pièce, l'apparition d'un groupe instrumental spécifique basé sur différentes familles de « cordes pincées », le pianoforte, la superposition de plusieurs diapasons, les interférences entre les sons propagés dans l'espace par l'acoustique « aérienne » des instruments (le piano notamment) et les sons instrumentaux échantillonnés, provoquent des mouvements résultants et des battements très mobiles.

Michaël Lévinas