<p>Sans cesse, l'image de cendres emportées par le vent m'accompagnait durant cette composition. Ainsi, les quatre guitares dessinent musicalement des lignes circulaires, le moindre changement de direction de l'une des voix peut avoir des conséquences imprévisibles sur les autres. Ce qui les dirige toutes aimerait être comme un souffle.</p><p><em>« Rien ne repose, mais tout tourne et tournoie<br />Autant qu'au ciel et sous le ciel on voit.<br />Toute chose se meut, en haut ou en bas,<br />Bien qu'elle soit longue ou brève,<br />Ou pesante ou légère ;<br />...</em></p><p><em>Qu'une même partie<br />Tantôt retombe, tantôt remonte,<br />Et le même tournoiement<br />Donne au tout<br />Tous les mouvements possibles. »</em></p><p>Giordano Bruno « l'infini, l'univers et les mondes », traduction B. Levergeois.</p><p><em>Xavier Dayer, avant-programme du festival Archipel.</em><br /></p>