Misato Mochizuki (1969)
Le Fil blanc de la cascade (2007)
Music for the black and white film Taki no shiraito by Kenji Mizoguchi
electronic work, Ircam
- General information
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Composition date:
2007
- Commission: Musée du Louvre
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Composition date:
2007
- Type
- Chamber music [Other sextets and larger ensembles with diverse instrumentation]
- 1 shakuhachi, 1 koto, 1 ohter plucked strings [shamisen] , 1 percussionist, 1 harp, 1 violin
Premiere information
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Date:
15 June 2007
Location:Auditorium du Louvre, festival Agora, Paris
Performers:l'Ensemble Contrechamps, direction : Jurjen Hempel.
Information on the electronics
Electronic device: dispositif électronique non spécifié
Observations
Écouter l'enregistrement du concert Agora du 15 juin 2007 à l'Auditorium du Louvre : https://medias.ircam.fr/x694447
Program note
Kenji Mizoguchi (1888-1956) a déjà réalisé près de soixante films lorsqu’il tourne Le Fil blanc de la cascade, adapté d’un roman de Kyoka Izumi. Ce film manifeste le goût du réalisateur pour les drames passionnels, les conflits moraux au sein d’une société japonaise qu’il n’a cessé d’analyser. Née à Tokyo en 1969, Misato Mochizuki réside à Paris où elle a poursuivi ses études commencées à Tokyo. Dans ce projet avec électronique, elle mélange l’instrumentarium occidental et japonais.
Shiraito, jeune artiste d'un spectacle ambulant, est amoureuse de Kinya, étudiant en droit, pour lequel elle a décidé de se sacrifier en mettant de l’argent de côté pour l’aider à terminer ses études. Un jour elle découvre que son patron lui a dérobé ses économies et, désespérée, le tue…
Ce film, qui a fait l’objet d’une restauration de la cinémathèque de Tokyo, est l’un des très rares films complets de la période muette de Mizoguchi à nous être parvenu. Pourtant, Kenji Mizoguchi (1888-1956) a déjà réalisé près de soixante films lorsqu’il tourne Le Fil blanc de la cascade, adapté d’un roman de Kyoka Izumi. D’une grande perfection formelle, il témoigne déjà du goût du réalisateur pour les drames passionnels, les conflits moraux au sein d’une société japonaise qu’il n’a cessé d’interroger et d’analyser.
Misato Mochizuki, Programme Agora 2007