Teodoro Anzellotti m'a proposé, lors de notre première rencontre à Darmstadt en 98, d'écrire ce duo pour deux instruments rarement réunis. L'idée m'a immédiatement séduite, de par l'originalité des sonorités et de leur association.
Pas à pas s'apparente à une suite de danses ternaires et binaires enchainées et parfois superposées aux deux instruments. On trouvera une pulsation proche du rythme de la marche, cette idée est un clin d'œil à la phrase de l'écrivain Paul Auster : « En marchant, la pensée avance aussi comme le corps, pas à pas. »