Shuya Xu (1961)

Vacuité/Consistance (1996)

for pipa, zheng and plucked string ensemble, strings and percussion

  • General information
    • Composition date: 1996
    • Duration: 15 mn
    • Publisher: Inédit
    • Commission: Nieuw Ensemble d'Amsterdam
Detailed formation
  • percussionist, zither [zheng] , ohter plucked strings [pipa] , harp, guitar, mandolin, violin, second violin, viola, cello, double bass

Premiere information

  • Date: 21 September 1996
    Location:

    France, Abbaye de Royaumont, festival Voix Nouvelles


    Performers:

    Wu Man : pipa, Yang Lining : zheng, membres du Nieuw Ensemble d'Amsterdam : Hans Wesseling : mandoline, Helenus de Rijke : guitare, Ernestine Stoop : harpe, Herman Halewijn : percussions, Angel Gimeno : violon, Daniël Rowland : violon, Frank Brakkee : alto, Daniel Haefliger : violoncelle, Peter Luit : contrebasse.

Program note

Partition pour pipa (luth), zheng (cithare), mandoline, guitare, harpe, piano, quintette à cordes et percussion. L'œuvre est écrite pour le Nieuw Ensemble.

L'idée de cette pièce est fondée sur les rapports de conversion entre la Vacuité (xü) et la Consistance (shi). Le thème de Vacuité/Consistance provient de la philosophie Taoïste et est une notion contradictoire et complémentaire. Ce thème est proche du vide/plein, conception Bouddhiste. Pour moi, la Vacuité peut se transformer en vide, espace, silence, tandis que la Consistance (shi) peut se transformer en plein, mouvement, rythme.

Le timbre de cette œuvre se fonde sur les sonorités résonantes des pizzicati-instruments chinois et occidentaux et sur les variations des cordes obtenues par un jeu sur les différentes couleurs et sur les intervalles mouvants. Un groupe de notes importantes : si, mi, la et fa dièse, se disperse et se rassemble à la fin, dans une couleur inspirée du sheng (orgue chinois). Il contraste avec un autre groupe de notes : fa, mi bémol, la bémol et si bémol.

On sent l'influence dans cette partition du rituel de la prière bouddhiste dans les provinces du Nord-Ouest en Chine. Les bonzes chantent le soutra, mais d'une manière proche de la récitation avec trois ou quatre phrases répétitives. Le chant se change intérieurement par des glissandos et des variations de temps. Un wood block et quelques cloches jouant un rythme fixé et phrasé, accompagnent le chant.

Shuya Xu.