Dans The Magic Mirror, lithographie de 1946, M.C. Escher nous suggère la possibilité de voir deux mondes exister en un même lieu. Partant de ce concept, parmi d'autres, je me suis inspiré des idées compositionnelles de Kandinsky, Klee ou Escher. Cette même inspiration m'a dirigé dans le cycle de pièces que j'écris actuellement (Bunter Blitz, Relais...).
Les objets sonores de The Magic Mirror sont fondés sur la percussion brésilienne, principalement sur le berimbau et le caixixi (instruments originaux d'Afrique qui font partie du rituel afro-brésilien Capoeïra). La partie électronique et les échantillons ont été analysés, traités et construits par le logiciel Audiosculpt. Les données des analyses de certains sons ont été manipulées avec la librairie SP-data de Patchwork pour être utilisées comme paramètres dans le synthétiseur Chant.
Octavio López.