Les proximités littéraires (Guglielmi, Goethe, Dante, Campion) et musicales (Costeley, Giardini, Couperin, Fénelon…) sont le résultat d’une lecture très personnelle de certaines pages de Guglielmi, dont le jardin d’hiver [sic, sans majuscules !], dans lesquelles le poète développe un éventail foisonnant de sens. L’entrelacement des textes et les chocs qui en résultent ont suggéré un traitement vocal varié. De grandes polyphonies, des contrepoints serrés, une diversité d’expressions (citations, onomatopées, geste musical) envahissent peu à peu la scène. Puis, après un combat imaginaire avec la mort, le doute s’installe par les jeux versatiles de la mémoire.
Philippe Fénelon.