Par des tableaux vivants qui délivrent une grande liberté d’action, d’amour et de création, un mode de communication s’élabore à partir de la modulation des gestes, de la musique, du chant et des signes. Le discours et ses transformations suggèrent des glissements d’images. Les variations de l’espace démontent les machines de l’inconscient et envahissent progressivement le champ d’action. La transparence des éléments lumineux et leurs détails transposent les formes, accompagnent le passage d’un épisode à un autre. Transmutation des correspondances, ces images vivantes, déviées de leur trajectoire, nous proposent le récit imaginaire d’une cité heureuse.